Abdul Rahman Yahya Al-Eryani عبد الرحمن الإرياني | |
Abdul Rahman Yahya Al-Eryani en 1972 | |
Fonctions | |
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Président de la République arabe du Yémen (Yémen du Nord) | |
– (6 ans, 7 mois et 8 jours) |
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Premier ministre | Mohsin Ahmad al-Aini Hassan al-Amri Abdul Salam Sabrah (intérim) Mohsin Ahmad al-Aini Abdullah Kurshumi Mohsin Ahmad al-Aini Abdul Salam Sabrah (intérim) Ahmad Muhammad Numan Hassan al-Amri Abdul Salam Sabrah (intérim) Mohsin Ahmad al-Aini Kadhi Abdullah al-Hagri Hassan Muhammad Makki |
Prédécesseur | Abdallah al-Sallal |
Successeur | Ibrahim al-Hamdi |
Biographie | |
Nom de naissance | Abdul Rahman Yahya Al-Eryani |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Iryan (nord Yémen) |
Date de décès | (à 87 ans) |
Lieu de décès | Damas (Syrie) |
Nationalité | yéménite |
Religion | Islam chiite zaïdite |
Résidence | Palais de la République, Sanaa |
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Présidents de la République arabe du Yémen | |
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Abdul Rahman Yahya Al-Eryani ( en arabe : عبد الرحمن الإرياني ; 10 juin 1910 [1],[2] - 14 mars 1998) [3],[4] était le président de la République arabe du Yémen (Yémen du Nord) du 5 novembre 1967 au 13 juin 1974. Il a finalement été renversé par Ibrahim al-Hamdi et est mort en exil.
Abdulrahman Al-Eryani est né dans le village d'Iryan en 1910. Son père, Yahia Al-Eryani, était le juge en chef du royaume mutawakkilite du Yémen.
Al-Eryani s'est activement opposé aux rois du royaume mutawakkalite du Yémen, Al-Eryani a été condamné à mort par décapitation en 1955. Cependant, quelques minutes avant son exécution par l'épée, il a obtenu un sursis du roi Imam Ahmed. Il a passé plus de 15 ans en prison jusqu'à sa libération en 1962[5].
En 1970, il parvient à un accord de conciliation nationale avec les partisans du régime royal et établit une relation formelle avec l'Arabie saoudite. En 1972, il parvient à un accord avec le Yémen du Sud pour l'unification des deux parties du pays, qui constitue les bases de l'unification de 1990. C'est également sous son régime que le Yémen a eu pour la première fois des élections législatives et une constitution permanente.
En 1972, son Premier ministre al-Aini est limogé après avoir prôné l'unification du Yémen[6].
Parmi les gouverneurs des dix provinces du Yémen, six sont des chefs tribaux[6].
C'est sous sa présidence que la Banque centrale du Yémen a vu le jour.