Adolphe Ribbing est le fils naturel[1] du comte Adolphe-Louis Ribbing, officier de l'armée suédoise né à Stockholm, et Jeanne-Claude Billard, fille de médecin. Son grand-père, le comte Frédéric Ribbing, était sénateur du Riksråd.
Associé pendant près de cinquante ans avec l'Opéra-Comique, il en assure la codirection (avec Camille du Locle) de 1862 à 1874. Il démissionne en signe de protestation contre le meurtre sur scène du personnage principal dans Carmen.
Il a également écrit plusieurs vaudevilles avec Alexandre Dumas qui lui consacre dans ses mémoires plusieurs pages[4].
↑Acte de décès à Paris 9e, n° 551, vue 12/31. Le rédacteur de l'acte ne disposait d'aucun renseignement d'état civil concernant le défunt qu'il désigne sous le nom d'Adolphe Frédericson, comte de Ribbing de Leuven.
↑Inspiré du patronyme de sa grand-mère paternelle, Loiven. Sa notoriété faite, il obtiendra l'autorisation d'accoler les deux noms : Ribbing de Leuven[réf. nécessaire].
↑Alexandre Dumas, Mes mémoires, éd. Calmann Lévy, 1863
↑Acte n°55 (p.84), registre des naissances, mariages et décès (1873-1877) pour la ville de Marly-le-Roi sur le site des Archives départementales des Yvelines. L'acte précise qu'elle est née à Paris et qu'elle était âgée de 56 ans. Adolphe de Leuven a signé l'acte A. de Ribbing de Leuven.