Afikim אֲפִיקִים | |
Administration | |
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Pays | Israël |
District | District nord |
Démographie | |
Population | 1 427 hab. (2011) |
Géographie | |
Coordonnées | 32° 40′ 47″ nord, 35° 34′ 40″ est |
Divers | |
Date de création | 1932 |
Localisation | |
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Afikim (אֲפִיקִים) est un kibboutz créé sur 1932, dans la vallée du Jourdain, au nord d'Israël, à trois kilomètres au sud de la mer de Galilée. Il relève de la compétence du Conseil régional d'Emek HaYarden et en 2019, il compte 1 511 habitants. Il est devenu un acteur majeur de l'industrie laitière mondiale.
Le nom Afikim signifie « lits de rivière » et fait référence au Jourdain et à son affluent, la rivière Yarmuk. Ce nom est également tiré de la Bible, livre d'Ézéchiel 34 : « Je les ferai paître... dans les lits des rivières »[1].
Le site préhistorique d'al-'Ubaydiyya est situé à proximité du kibboutz[2].
En 1932, des Juifs russes soviétiques, précédemment installés depuis les années 1920[2] dans la région de Wazia en Haute Galilée, et affiliés au groupe Hashomer Hatzaïr, créent le kibboutz Afikim, à côté du fleuve Jourdain, sur une parcelle de terrain appartenant au kibboutz historique Degania Bet[3].
Durant la guerre d'indépendance en 1948, le kibboutz subit de fréquents raids de l'armée syrienne et irakienne et était un bastion de l' activité du Palmach[4].
Par la suite, Afikim devient un centre de formation agricole pour les soldats de Tsahal qui prévoyaient de rejoindre les kibboutzim après leur démobilisation.
En 1977, Afikim a accueilli 66 réfugiés du Vietnam. En 2011, le kibboutz a accepté 100 nouveaux membres[3].
En 1967, Afikim comptait 1 290 habitants issus de nombreux pays, ce qui en fait l'une des plus grandes colonies communales d'Israël[2]. En 2002, sa population s'élevait à 1 030[2] et en 2019, à 1 511 habitants.
Afikim cultive des bananes, des palmiers dattiers, des pamplemousses, des avocats, des olives, une flore subtropicale et des céréales. Il s'occupe également d'aquaculture, de volailles et d'élevage laitier[5]. Le kibboutz compte ainsi 400 vaches. Il exploite Afimilk, une entreprise d'équipement laitier, et Afikim Electric Vehicles, un fabricant de véhicules électriques dont pour handicapés[6],[7]. Dans les années 1980, Afikim a traversé une crise économique et a été partiellement privatisée[8]. Le kibboutz est devenu partenaire de l'usine voisine de cellotex et de matériaux similaires[2].
Afikim se livrer à une agriculture intensive (grandes cultures irriguées)[2].
En 2010, Afikim annonce son partenariat dans un projet de production laitière d'un demi-milliard de dollars au Vietnam. Le projet consiste à établir une exploitation laitière de 30 000 vaches pour fournir 500 000 litres de lait par jour, soit environ 40 % de la consommation actuelle de lait du Vietnam. Afikim est responsable de toutes les étapes de l'entreprise, y compris l'élevage et la préparation des terres pour les cultures utilisées comme fourrage[9]. En plus d'une ferme de démonstration avec 174 vaches établie à des fins éducatives, une ferme laitière commerciale avec 20 000 vaches, l'installation TH Milk, est construite par étapes jusqu'en 2015. La production de lait par vache est de 9 300 litres de lait par an malgré les conditions tropicales[10].
Le premier compteur à lait électronique, qui mesure le nombre de litres de lait produit par une vache, a été inventé à Afikim[3].
D'autres inventions incluent le podomètre qui compte le nombre de pas qu'une vache effectue, indiquant le bon moment pour l'insémination ; AfiFarm, un logiciel de gestion de troupeaux laitiers ; AfiAct, un système de détection de fertilité ; AfiLab, un appareil qui analyse les composants du lait et détecte les bactéries[3].
En 2009, Assaf Inbari, un écrivain qui a grandi dans le kibboutz, publie Home, un roman basé sur l'histoire d'Afikim[11]. Il reçoit le Prix Platine de l'Association des Éditeurs de Livres d'Israël 2010[12] et figurait sur la liste restreinte des finalistes pour le Prix Sapir de Littérature[13].
En 2011, le scooter Breeze-S d'Afikim Electric Vehicles a remporté le prix allemand du design Red Dot dans la catégorie Sciences de la vie et médecine[14].
Article rédigé en grande partie à partir de l'article anglophone. : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.