Il lui est attribué un sirventès[2] et un partimen (tenson) avec Girardo Cavalazzi[3].
Le sirventès[4] est un chant de guerre où le poète se félicite de la lutte qui va commencer entre Charles d'Anjou et un prince qu’il nomme Conrad et qui est en réalité Conradin[5]. Il s’agit de la bataille de Tagliacozzo (1268) où le poète est supposé être décédé. Le partimen, Si paradis et enfernz son aital, est un débat sur la nature du paradis et de l'enfer (ca 1250). Sur le manuscrit de Bergame par lequel ce partimen nous est connu, les débateurs sont uniquement nommés Aicart et Girart, mais ils ont été depuis longtemps identifiés à Aicart del Fossat et Girardo Cavalazzi.
↑Camille Chabaneau, Les biographies des troubadours en langue provençale : publiées intégralement pour la première fois avec une introduction et des notes, Toulouse, E. Privat, , 204 p., In-fol. (BNF30214219), p. 120
↑(de) Karl Bartsch, Grundriss zur Geschichte der provenzalischen Literatur, Elberfeld, R. L. Friderichs, , VIII-216 p., In-8° (BNF31769739), p. 99, nº7
↑Congrégation de Saint-Maur et Académie des inscriptions et belles-lettres, Histoire littéraire de la France, Paris, V. Palmé, puis : Firmin-Didot, puis : Impr. nationale, puis : De Boccard, 1865-, 28 cm (BNF34294743), p. 524-526, t. 19
Antoine de Bastard, Aicart del Fossat et les événements politiques en Italie (1268), Liège, Soledi, ca 1899, 73 p., planche fac-sim. ; In-8 ° (BNF38776000)
Gresti, Paolo. "Un nuovo trovatore italiano? Osservazioni sul partimen tra Aycard de Fossat e Girard Cavalaz, Si paradis et enfernz son aital (BdT 6A.1)", p. 341–354. Il genere ‹tenzone› nelle letterature romanze delle Origini. Atti del convegno internazionale, Lausanne, 13–15 November 1997, edd. M. Pedroni and A. Stäuble. Ravenna, 1999.