Aiguille de Blaitière | |||
L'aiguille de Blaitière avec, à droite l'aiguille des Ciseaux et l'aiguille du Fou | |||
Géographie | |||
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Altitude | 3 522 m, pointe Centrale[1] | ||
Massif | Aiguilles de Chamonix (Massif du Mont-Blanc, Alpes) |
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Coordonnées | 45° 53′ 57″ nord, 6° 54′ 47″ est[1] | ||
Administration | |||
Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||
Département | Haute-Savoie | ||
Ascension | |||
Première | par E.R. Whitwell avec Christian Lauener et Johann Lauener | ||
Voie la plus facile | Arête Nord-Est dite arête Bregeault (PD) depuis le refuge du Plan de l'Aiguille | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
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L'aiguille de Blaitière, qui culmine à 3 522 m d'altitude, est l'une des principales aiguilles de Chamonix dans le massif du Mont-Blanc.
Les noms des montagnes font partie des couches les plus anciennes des toponymes. La plupart du temps ils sont d'origine celte ou indo-européenne. Pour l'aiguille de Blaitière la racine celte est le mot blato / blatu[2],[3]. Dans la langue gauloise un même mot désigne deux choses bien différentes : la fleur et la farine. On retrouve cette homonymie dans d'autres langues. En anglais par exemple la farine est flour et la fleur est flower. Les deux mots se prononcent presque de la même manière. Même chose en néerlandais où bloem[4] signifie à la fois « fleur » et « farine ». La fleur étant la partie supérieure d'une plante, il n'est pas surprenant que ce mot ait pu être utilisé pour désigner des sommets. Il pourrait également s'agir d'une référence à une divinité (« la fleurie » ?). Les peuples traditionnels ont donné aux montagnes les noms de leurs divinités[5].
Sous le régime de Vichy, le sommet Nord (pointe ou aiguille de Chamonix) fut rebaptisé « pointe Maréchal-Pétain »[6] ou « pic Maréchal-Pétain »[7].
L'aiguille de Blaitière compte trois sommets :
La face Ouest est parcourue par de nombreuses voies d'escalade, notamment la voie britannique (Joe Brown et Don Whillans le ), avec la célèbre fissure Brown (6b/c), franchie pour la première fois en libre par Robert Paragot.
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