Aiguilles d'Arves | |||
Les aiguilles d'Arves, vues depuis Albiez. De gauche à droite : l'aiguille Septentrionale, l'aiguille Centrale et l'aiguille Méridionale. | |||
Géographie | |||
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Altitude | 3 514 m, aiguille Méridionale[1] | ||
Massif | Massif des Arves (Alpes) | ||
Coordonnées | 45° 07′ 23″ nord, 6° 20′ 04″ est[1] | ||
Administration | |||
Pays | France | ||
Régions | Auvergne-Rhône-Alpes Provence-Alpes-Côte d'Azur |
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Départements | Savoie Hautes-Alpes |
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Ascension | |||
Première | par William Auguste Coolidge avec Christian Almer père et fils | ||
Voie la plus facile | par le refuge des aiguilles d'Arves | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Savoie (département)
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Les aiguilles d'Arves constituent le sommet dominant du massif des Arves, au sud de la Maurienne, à la frontière des départements de la Savoie et des Hautes-Alpes.
Les aiguilles d'Arves sont appelées Agouelyes d'Arves [a'vɔʎə darvə]) en arpitan savoyard. Elles sont également appelées localement Trois Ouillons[2], notamment sur la carte de Cassini.
La crête des aiguilles d'Arves, située à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Grenoble dans le massif des Arves, appartient au bassin versant de la Maurienne et sépare plus précisément les vallées de l'Arvan à l'ouest et de la Valloirette à l'est. Seule l'aiguille Méridionale est à cheval sur le bassin de l'Oisans.
On distingue :
Ces aiguilles sont constituées d'un flysch gréso-schisteux d'âge éocène-oligocène et forment en bordure de la zone briançonnaise, en position autochtone, la gigantesque écaille « ultra-dauphinoise » qui chevauche les couches sédimentaires (liseré sédimentaire dit « dauphinois ») se redressant vigoureusement au contact du massif cristallin[3]. Elles abritent encore des lambeaux de glaciers.
L'aiguille Méridionale a coûté la vie à trois alpinistes. Les deux premiers, Joseph Roche en 1898 et M. Robert de Wyss en 1907, se sont tués au cours d'ascensions entreprises sans guide, le troisième, Raymond Bicknell, a glissé le en taillant, en premier, la glace du couloir qui aboutit à la fameuse cascade pétrifiée. Il se brisa le crâne sur les rocs du bord et la caravane, qui se trouvait en position dangereuse, dut, après s'être assurée de la mort du malheureux, couper la corde et laisser s'abîmer le corps sur le glacier[4]. Réalisée avec de bons guides et des grimpeurs entraînés, cette ascension ne présente, cependant, pas de réels dangers.