IATA | OACI | Indicatif d'appel |
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DG | APR VEF |
AIR PROVENCE LADYBIRD |
Date de création | 1985 |
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Date de disparition | 2005 |
Fondateur | Jean-Pierre ROZAN |
Basée à | Aéroport Marseille-Provence |
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Autres bases | Aéroport de Lorient-Bretagne-Sud |
Siège social | Aéroport Marseille-Provence |
Filiales | Compagnie aérienne Diwan |
Air Provence International était une compagnie aérienne charter basée à l'aéroport Marseille-Provence, créée en 1985[1].
La compagnie est créé par le Groupe de Jean-Claude ROZAN et propose des vols directs de passagers du sud de la France à destination de l'Europe, de la Méditerranée, de l'Afrique et du Moyen-Orient.
Au départ, Air Provence s'appelait Compagnie Air Provence. Elle était créée en 1974[2] par deux pilotes.
Jean-René Chambot[3] créait Cie Air Provence, une société spécialisée dans le transport aérien de fret, de passagers non régulier et de transport médical[4]. Elle regroupait deux compagnies, Jet Prop Assistance et Cap Air Service.
Jean-René Chambot revendait la compagnie à Jean-Claude Rozan (ancien actionnaire d'Air Méditerranée) mais en restant le directeur[5].
Air Provence International était également spécialisée dans le transport de passagers à la demande, transport sanitaire et petit fret, la maintenance d'avions et l'assistance au sol.
De 1980 à 1984, sous Cie Air Provence, les appareils suivants étaient en service : 3 Beechcraft 90 (dont le F-BVVM[6] et F-BXOM[6]), 1 Beechcraft 200, 1 Learjet 24D, 1 Hawker-Siddeley HS.125, 1 Cessna 172, 1 Cessna 310.
De 1984 à 1990 les appareils suivants étaient en service : 6 Beechcraft 90, 3 Beechcraft 200, 1 Learjet 25C, 1 AMD BA Falcon 20C, 12 Gulfstream Aerospace G159, 1 Beechcraft BE58.
Un Learjet 24 (F-BRNL) fut utilisé brièvement en 1984-85 avant sa perte à cause d'un problème à l'atterrissage à Toulouse-Blagnac.
Air Provence a débuté le l'exploitation de sa première ligne régulière Marseille-Gênes[7].
De 1989 à 2001 les appareils suivants étaient en service: en plus de la liste ci-dessus, il faut rajouter: 1 Cessna Citation, 3 HS 748, 2 Fairchild FH227.
Dans les années 1990, cette compagnie était notamment utilisée pour transporter les équipes sportives, comme la plupart des équipes de football, l'Olympique de Marseille , l'Olympique lyonnais, AS Saint-Étienne, etc.
À partir de 1991, la compagnie utilise deux anciennes Caravelle 12 d'Air Inter. Ces deux appareils sont retirés en 1996 et Air Provence devient par conséquent la dernière compagnie à utiliser la Caravelle en Europe.
En 1992, Air Provence entre à 49% dans la SARL DIWAN[8], une compagnie aérienne basée sur l'aéroport de Lorient servant au transfert des marins lorientais pêchant au large des Iles britanniques ou pour le transport de passagers en location (en remplacement d'Air Lorient). DIWAN utilisera donc les aéronefs d'Air Provence (F-GEXL, F-GFIB, F-GCLM...) en les louant à l'heure et sous pavillon Air Provence avant d'avoir sa propre licence ([9]). Diwan assure les liaisons Lorient-Inverness (Écosse) ou Lorient-Swansea (Pays de Galles). C'est donc à Lorient qu'Air Provence a choisi de baser deux de ses avions pour le grand Ouest, représentée par Diwan.
En 1992, Air Provence rachète la compagnie britannique Aberdeen Airways.
En , Air Provence assurait en Caravelle la liaison saisonnière, Brest-Lorient-Calvi-Ajaccio[10].
En 1994, la société devient une filiale d'EuroBelgian Airlines[11].
En 1996, Air Provence devient Air Provence International[12].
En , EuroBelgian Airlines est achetée par Virgin Atlantic Airways, sa filiale, Air Provence est également reprise[13].
Cette même année, Air Provence devient Air Provence Charter (APC).
En 1998, Air Provence Charter devient Virgin Express France[14].
En 2000, la compagnie se concentra uniquement sur le transport de fret en devenant le , Société Nouvelle Air Provence International[15].
En 2002, Elle est en redressement judiciaire. Un plan de cession est proposé à West Air Holding (West Air France)[16]. Le jugement de clôture après cession intervient en 2006[15].
Le , un Learjet 24 immatriculé F-BRNL est endommagé au-delà de toute réparation à la suite d'un problème à l'atterrissage à Toulouse-Blagnac[17].
Le , juste après avoir atterri à Lyon-Satolas en provenance de Rouen , l'aile d'un Grumman G-159 Gulfstream I immatriculé F-GIIX, avec 3 membres d'équipage et 24 passagers heurte la piste, forçant l'avion à se retourner et à prendre feu. Bien que l'avion soit endommagé au-delà de la réparation, il n'y aucun décès seulement 10 blessés[18],[19].