Alain Perrin | ||
Perrin en janvier 2019. | ||
Biographie | ||
---|---|---|
Nom | Alain André Christian Perrin | |
Nationalité | Français | |
Naissance | Lure (France) |
|
Poste | Défenseur puis entraîneur | |
Parcours junior | ||
Années | Club | |
1966-1970 | SR Haguenau | |
1970-1971 | GSA Tomblaine | |
1971-1975 | AS Nancy-Lorraine | |
Parcours amateur | ||
Années | Club | |
1976-1981 | AS Varangéville | |
1983-1987 | AS Nancy-Lorraine B | |
Parcours entraîneur | ||
Années | Équipe | Stats |
1993-2002 | ES Troyes AC | 133v 105n 86d |
2002-2004 | Olympique de Marseille | 31v 9n 20d |
2004 | Al-Ain | 2v 0n 2d |
2005 | Portsmouth FC | 4v 6n 11d |
2006-2007 | FC Sochaux-Montbéliard | 22v 13n 12d |
2007-2008 | Olympique lyonnais | 39v 11n 9d |
2008-2009 | AS Saint-Étienne | 20v 13n 25d |
2010-2012 | Al-Khor | 24v 13n 28d |
2012 | Qatar olympique | 3v 3n 3d |
2012-2013 | Al-Gharafa | 3v 3n 1d |
2013 | Umm-Salal | 4v 2n 5d |
2014-2016 | Chine | 15v 9n 4d |
2018-2019 | AS Nancy-Lorraine | 14v 4n 12d |
1 Matchs de championnat uniquement. Dernière mise à jour : 17 avril 2022 |
||
modifier |
Alain Perrin, né le à Lure (Haute-Saône), est un joueur et entraîneur de football français.
Après une carrière de joueur modeste, il entraîne successivement Troyes, Marseille, Sochaux, Lyon et Saint-Étienne, dont il est licencié en . Il quitte alors la France et commence une carrière à l'étranger. En 2014, il est nommé sélectionneur de l'équipe nationale chinoise.
De 1966 à 1970, Alain Perrin évolue au Sports réunis Haguenau, puis à Tomblaine jusqu'en 1971. Il rejoint alors l'AS Nancy-Lorraine, avec laquelle il évoluera jusqu'en 1975.
Il reste ensuite en Meurthe-et-Moselle, jouant à Varangéville de 1976 à 1981.
Il termine sa carrière de joueur en retournant à l'AS Nancy-Lorraine, où il est entraîneur-joueur de l'équipe de division d'honneur de 1983 à 1987. Il continue par la suite sa formation en prenant la tête du centre de formation et de l'équipe réserve du club jusqu'en 1993[1].
C'est l'ES Troyes AC qui lui propose son premier vrai défi comme entraîneur. Recruté en 1993, alors que le club évolue encore dans l'ancien championnat de National 2, la 4e division française, il réussit à ramener l'Estac au niveau professionnel en à peine trois saisons. Après une première saison de Deuxième Division difficile, le club aubois n'y sauve sa place que grâce à deux dépôts de bilans en fin de saison. Les quatre années qui suivent sont un vrai conte de fée, durant lesquelles le club va jusqu'à bousculer la hiérarchie de la Première Division, signant quelques succès retentissants en Europe (victoire de la Coupe Intertoto en 2001) et en Coupe de France (demi-finaliste en 2001), et révélant des joueurs de qualité tels que Jérôme Rothen, Karim Ziani ou Mamadou Niang. Son style fait de 4-2-1-2-1 et de 5-2-3 constitue sa marque de fabrique, la discipline et la générosité dans l'effort, ses principes. Perrin pouvait en outre compter sur la confiance aveugle du président Vacelet et gérait une fonction de manager, et non de simple entraîneur. Il quitte le club en 2002, afin de relever un défi encore plus ambitieux.
En 2002, il rejoint l'Olympique de Marseille où il se distingue par une troisième place en championnat, qualificative pour le tour préliminaire de la Ligue des champions, ainsi que par une demi-finale de Coupe de la Ligue qu'il perdra face à l'AS Monaco 0-1.
Sa deuxième saison sera en revanche plus mitigée. Après un bon début de championnat, l'OM ne parviendra pas a se qualifier pour les huitièmes de finales de la Ligue des champions, dans un groupe relevé avec le Real Madrid, le FC Porto et le Partizan Belgrade. L'OM terminera troisième et sera reversé en Coupe de l'UEFA. Parallèlement, l'OM perd des points en championnat, et est éliminé dès les huitièmes de finales de la Coupe de la Ligue.
Il est licencié pour faute grave en . Selon le journal l'Équipe, Alain Perrin aurait été surpris en plein ébat sexuel avec une salariée du club, à la Commanderie. Les motifs invoqués dans sa lettre de licenciement sont de l'ordre de l'exhibitionnisme et du harcèlement sexuel. Il assigne le club devant le Conseil de Prud'hommes et réclame dix millions d'euros d'indemnités. Finalement, en 2006, un accord à l'amiable sera trouvé, à hauteur de deux millions d'euros[2].
Il décide de s'exiler aux Émirats arabes unis, où il entraîne brièvement le club Al-Ain à Abou Dabi, puis en Angleterre, à Portsmouth, où il ne reste que quelques mois.
En 2006, le FC Sochaux lui tend les bras : il signe un contrat, recrute des joueurs de talent et rapporte la Coupe de France en Franche-Comté, sa région natale, en battant en finale son ancien club, l'Olympique de Marseille, aux tirs au but. Il ne reste toutefois qu'une saison dans le club sochalien.
Le , il prend la succession de Gérard Houllier au poste d'entraîneur de l'Olympique lyonnais[3]. Il remporte deux premiers trophées avec Lyon dès juillet 2007, d'abord lors de la Peace Cup en Corée du Sud puis, le 28 juillet, le Trophée des champions, face à son ancien club, le FC Sochaux (2-1).
Le , il remporte le Championnat de France de L1 avec l'Olympique lyonnais, le 7e d'affilée pour le club. Le , il remporte à nouveau la Coupe de France, cette fois-ci avec Lyon, en battant le Paris Saint-Germain en finale (1-0 après prolongation)[4], permettant à l'OL de réaliser le premier doublé Coupe de France-Championnat de son histoire.
Malgré ce doublé, Alain Perrin et le club décident d'un commun accord de se séparer le . Le président du club, Jean-Michel Aulas, qualifiera d'erreur de casting le fait de lui avoir confié la succession de Gérard Houllier. En effet, il est rapidement apparu des divergences avec une grande partie de son staff, des désaccords avec Bernard Lacombe au sujet du recrutement et une mauvaise relation avec ses joueurs.
Des difficultés apparaissent toutefois pour licencier Alain Perrin de Lyon et l'affaire dure[5]. Une fois la rupture de contrat entérinée, Alain Perrin se confie dans L'Équipe sur son passage lyonnais[6]. Entretemps, il est remplacé à la tête de l'effectif lyonnais par Claude Puel.
Lors du mois d'août 2008, Perrin refuse une offre du FC Nantes et devient par la suite, avec son adjoint, consultant pour la chaîne cryptée Canal+. Le , il accepte de succéder à Laurent Roussey à la tête de l'AS Saint-Étienne[7]. Celui-ci vient d'être remercié après la lourde défaite à domicile des Verts qui précipite le club dans la zone de relégation. Alain Perrin est une nouvelle fois accompagné par son adjoint Christophe Galtier. Son arrivée n'est pas immédiatement convaincante puisque les Verts perdent alors à deux reprises contre le LOSC et l'OGC Nice, ce qui provoque leur chute à la 20e place à l'issue de la 15e journée de Ligue 1. L'AS Saint-Étienne enregistre par la suite deux succès consécutifs face à l'AS Nancy-Lorraine et face au Havre AC. La saison des Verts reste tourmentée par plusieurs revers, et il faut attendre la dernière journée pour que leur maintien soit assuré. Un succès 4-0 face à Valenciennes leur permet de sortir in extremis de la zone rouge, alors que Caen, qui vient de perdre contre les Girondins de Bordeaux (sacrés champions grâce à ce succès), est relégué en Ligue 2 en compagnie du Havre et de Nantes.
Le , à la suite d'une série de mauvais résultats au sein de l'AS Saint-Étienne, Alain Perrin est limogé de son poste d'entraîneur et est remplacé par son adjoint Christophe Galtier.
En juin 2010, il signe un contrat de deux ans avec le club qatari d'Al-Khor et succède à un autre entraîneur français, Bertrand Marchand[8]. Il termine 7e lors de sa première saison, dans un championnat de 12 équipes, puis 5e lors de la saison 2011-2012. Au terme de ses deux années de contrat, il est nommé à la tête de la sélection olympique qatarie de football[9].
Le , il est nommé sélectionneur de l'équipe nationale chinoise de football[10],[11]. Il est limogé le à la suite d'une série de mauvais résultats lors des éliminatoires de la Coupe du monde de football 2018.
Le , l’AS Nancy-Lorraine annonce par le biais d’un communiqué la nomination d’Alain Perrin en tant que conseiller du président Jean-Michel Roussier. Cette nomination doit permettre la réalisation d'un audit de l’ensemble des secteurs sportifs du club au chardon. A cette période, l’ASNL, entraînée par Didier Tholot, est alors dernière de Ligue 2[12].
Le , Didier Tholot est remercié, la faute à une succession de résultats peu favorables. Le lendemain, Alain Perrin accepte de prendre sa succession, à la demande du président Jean-Michel Roussier. Il est secondé par Benoît Pedretti [13] pour le reste de la saison 2018-2019.
Le , Alain Perrin quitte ses fonctions avec la satisfaction du devoir accompli. Après avoir réussi sa mission maintien, il décide de quitter le banc de touche[14].
Période | Club | Division |
---|---|---|
1983 - 1993 | AS Nancy-Lorraine (équipe junior) | - |
1993 - 1994 | ES Troyes AC | 4 |
1994 - 1996 | ES Troyes AC | 3 |
1996 - 1999 | ES Troyes AC | 2 |
1999 - 2002 | ES Troyes AC | 1 |
2002 - | Olympique de Marseille | 1 |
2004 - | Al-Ain Club | 1 |
- | Portsmouth | 1 |
2006 - 2007 | FC Sochaux | 1 |
2007 - 2008 | Olympique lyonnais | 1 |
- | AS Saint-Étienne | 1 |
- 2012 | Al-Khor | 1 |
- | Qatar olympique | - |
- | Al-Gharafa SC | 1 |
- | Umm Salal | 1 |
- | Chine | - |
- | AS Nancy-Lorraine | 2 |
Club | Début | Fin | Statistiques[15],[16] | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
M | V | N | D | V. % | |||
ESTAC Troyes | 324 | 133 | 105 | 86 | 41,0 % | ||
Olympique de Marseille | 60 | 31 | 9 | 20 | 51,6 % | ||
Al-Ain | 4 | 2 | 0 | 2 | 50,0 % | ||
Portsmouth FC | 21 | 4 | 6 | 11 | 19,0 % | ||
FC Sochaux-Montbéliard | 47 | 22 | 13 | 12 | 46,8 % | ||
Olympique lyonnais | 59 | 39 | 11 | 9 | 66,1 % | ||
AS Saint-Étienne | 58 | 20 | 13 | 25 | 34,4 % | ||
Al-Khor | 65 | 24 | 13 | 28 | 36,9 % | ||
Qatar olympique | 9 | 3 | 3 | 3 | 33,3 % | ||
Al-Gharafa | 7 | 3 | 3 | 1 | 42,8 % | ||
Umm Salal | 11 | 4 | 2 | 5 | 36,3 % | ||
Chine | 29 | 15 | 10 | 4 | 51,7 % | ||
AS Nancy-Lorraine | 23 | 9 | 4 | 10 | 39,1 % | ||
TOTAL | 717 | 309 | 192 | 216 | 43,0 % |