Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Activités |
Parti politique | |
---|---|
Idéologie | |
Distinctions |
Alba Rueda, née le , est une femme politique argentine devenue la première femme politique ouvertement transgenre du pays à occuper un poste gouvernemental (en) de haut niveau lorsqu'elle a été sous-secrétaire aux politiques de diversité au sein du ministère des Femmes, des Genres et de la Diversité, entre et .
Alba Rueda naît à Salta le [1]. Elle déménage à Buenos Aires avec sa famille dans les années 1990, où elle connaît la pauvreté[2],[3]. Elle fait son coming out à l'âge de seize ans en se rebaptisant Alba. Elle poursuit des études de philosophie à l'université de Buenos Aires, qu'elle abandonne peu avant la fin de ses études, invoquant la transphobie du personnel de l'université[2],[4].
En 2003, Alba Rueda commence à se rendre à l'hôtel Gondolín, un centre pour les personnes transgenres à Buenos Aires qui est devenu une plaque tournante pour le mouvement transgenre argentin. Elle y rencontre des activistes transgenres locaux de renom, dont Marlene Wayar (en) et Lohana Berkins[2],[5]. Alba Rueda plaide pour l'inclusion des femmes transgenres dans les espaces féministes et défend des causes transféministes[2],[6].. Elle fait campagne pour le mariage homosexuel en Argentine, qui a été légalisé par le gouvernement argentin en 2010[2]. Elle fait également campagne avec succès pour l'adoption de la loi sur l'identité de genre en 2012[4],[5]. Après l'adoption de cette loi, Alba Rueda créé le 0800, une ligne d'assistance téléphonique pour aider les Argentins transgenres à faire enregistrer leurs documents personnels à leur nom et à leur genre[4].
En 2006, Alba Rueda commence à travailler pour l'Institut national contre la discrimination, la xénophobie et le racisme (es)[note 1]. Pendant deux ans, elle n'est pas payée parce que son identité de genre ne correspond pas à ses papiers officiels. Elle commence à plaider publiquement pour que son identité de genre soit officiellement reconnue sur sa fiche de paie, ce qui est approuvé par la présidente de l'époque,Cristina Fernández de Kirchner, en 2008[3],[5]. Le document national d'identité (es) (DNI) d'Alba Rueda est finalement modifié en 2019[5]. Elle poursuit ensuite l'archevêque de Salta en justice parce qu'il refuse de mettre à jour son certificat de baptême avec le nom qu'elle a choisi[6].
En 2021, Alba Rueda fait partie de la liste des 100 femmes de la BBC, qui reconnaît les femmes les plus influentes du monde[6].
En 2022, elle fait partie de la liste Time 100 Next du magazine Time qui recense les cent personnes les plus influentes dans le monde[7].
Le elle se voit décerner le prix international de la femme de courage[8].