Albert Dekker

Albert Dekker
Description de cette image, également commentée ci-après
Albert Dekker dans La Ruée sanglante (1943)
Nom de naissance Albert Van Ecke
Naissance
New York
État de New York, États-Unis
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Décès (à 62 ans)
Hollywood (Los Angeles)
Californie, États-Unis
Profession Acteur
Films notables Dr. Cyclops (1940)
Les Tueurs (1946)
À l’est d’Éden (1955)
La Horde sauvage (1969)

Albert Dekker (parfois crédité Albert Van Dekker) est un acteur américain, de son vrai nom Albert Van Ecke, né le à New York (État de New York), mort le à Hollywood — Quartier de Los Angeles (Californie).

Au théâtre, Albert Dekker (pseudonyme) joue à Broadway entre 1928 et 1966, notamment en 1949-1950 dans une pièce d’Arthur Miller, Mort d’un commis voyageur (création, en remplacement de Lee J. Cobb), mise en scène par Elia Kazan (qui avait joué à ses côtés dans Johnny Johnson en 1936-1937 et qui le dirige également dans deux de ses films, Le Mur invisible - avec Gregory Peck - en 1947 et À l’est d’Éden - avec James Dean - en 1955).

À la télévision, il reprendra ladite pièce de Miller en 1966, dans un téléfilm. Il participe également à un autre téléfilm, ainsi qu’à des séries, entre 1951 et 1968.

Au cinéma, Albert Dekker apparaît de 1937 à 1969 (son dernier film, La Horde sauvage, sort l’année suivant sa mort).

Au titre de sa contribution à la télévision, une étoile lui est dédiée sur le Walk of Fame d’Hollywood Boulevard.

Élu démocrate en 1944 à l'Assemblée de l'État de Californie, Albert Dekker fut marginalisé pendant la « chasse aux sorcières ».

Une mort énigmatique

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Le au matin, après deux jours d’infructueuses tentatives de prises de contact avec Dekker, Jeraldine Saunders, sa fiancée, décida de se rendre à son appartement pour s’enquérir de la situation. Sur sa porte d’entrée était accrochée une multitude de mots déposés par des proches ou des collègues de travail désirant, eux aussi, communiquer avec Dekker. N’obtenant pas de réponse, Jeraldine Saunders fit ouvrir la porte par le propriétaire de l’immeuble. Albert Dekker gisait mort, agenouillé dans sa baignoire, le corps recouvert d’inscriptions obscènes, une corde autour du cou. L'enquête menée par Thomas Noguchi conclut qu’il mourut d’asphyxie érotique, pratique consistant à réduire la quantité d’oxygène parvenant au cerveau afin d’en tirer un plaisir sexuel. Les média commentèrent longuement les circonstances de sa mort[1] : Dekker était-il seul ou en compagnie ? Aurait-il voulu se suicider ? Jeraldine et les acteurs connaissant Dekker n'admirent ni la thèse d'une mort solitaire (il manquait du matériel électronique et 70 000 dollars en liquide soit environ 14 000 euros de 2020 : en 1968 c'était une très grosse somme), ni celle du suicide car Jeraldine et Albert devaient se marier le mois suivant, ni celle du meurtre politique car Dekker n'était pas un personnage influent et n'avait pas de connexions dans le milieu du renseignement[2],[3].

Filmographie partielle

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De g. à d., Albert Dekker, Jane Wyatt et Victor Jory, dans Le Cavalier du Kansas (1943) - photo promotionnelle
Dans Docteur Cyclope (1940), tenant Charles Halton miniaturisé dans sa main
De g. à d. : Martha Scott, John Wayne et Albert Dekker, dans
La Ruée sanglante (1943)
Dans Le Mur invisible (1947)

À la télévision

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Théâtre (pièces à Broadway)

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Notes et références

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  1. (en) Alan W. Petrucelli, Morbid Curiosity: The Disturbing Demises of the Famous and Infamous, Perigee Books, U.S, 11 mai 2009 (ISBN 978-0399535277)
  2. « Arabella And Co », sur www.arabella-and-co.com (consulté le )
  3. « Welcome Friends and Lovers of Hollywood - Home », sur www.lauriejacobson.com (consulté le )

Liens externes

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