À la télévision, il reprendra ladite pièce de Miller en 1966, dans un téléfilm. Il participe également à un autre téléfilm, ainsi qu’à des séries, entre 1951 et 1968.
Le au matin, après deux jours d’infructueuses tentatives de prises de contact avec Dekker, Jeraldine Saunders, sa fiancée, décida de se rendre à son appartement pour s’enquérir de la situation. Sur sa porte d’entrée était accrochée une multitude de mots déposés par des proches ou des collègues de travail désirant, eux aussi, communiquer avec Dekker. N’obtenant pas de réponse, Jeraldine Saunders fit ouvrir la porte par le propriétaire de l’immeuble. Albert Dekker gisait mort, agenouillé dans sa baignoire, le corps recouvert d’inscriptions obscènes, une corde autour du cou. L'enquête menée par Thomas Noguchi conclut qu’il mourut d’asphyxie érotique, pratique consistant à réduire la quantité d’oxygène parvenant au cerveau afin d’en tirer un plaisir sexuel. Les média commentèrent longuement les circonstances de sa mort[1] : Dekker était-il seul ou en compagnie ? Aurait-il voulu se suicider ? Jeraldine et les acteurs connaissant Dekker n'admirent ni la thèse d'une mort solitaire (il manquait du matériel électronique et 70 000 dollars en liquide soit environ 14 000 euros de 2020 : en 1968 c'était une très grosse somme), ni celle du suicide car Jeraldine et Albert devaient se marier le mois suivant, ni celle du meurtre politique car Dekker n'était pas un personnage influent et n'avait pas de connexions dans le milieu du renseignement[2],[3].