Alejandro Maldonado | ||
Portrait officiel d'Alejandro Maldonado, 2015. | ||
Fonctions | ||
---|---|---|
Président de la république du Guatemala | ||
– (4 mois et 11 jours) |
||
Vice-président | Juan Alfonso Fuentes | |
Prédécesseur | Otto Pérez Molina | |
Successeur | Jimmy Morales | |
Vice-président de la république du Guatemala | ||
– (3 mois et 20 jours) |
||
Président | Otto Pérez Molina | |
Prédécesseur | Roxana Baldetti | |
Successeur | Juan Alfonso Fuentes | |
Ministre des Affaires étrangères du Guatemala | ||
– (2 ans, 7 mois et 7 jours) |
||
Président | Ramiro de León Carpio | |
Successeur | Eduardo Stein | |
Ministre de l'Éducation du Guatemala | ||
– (4 ans) |
||
Président | Carlos Arana Osorio | |
Prédécesseur | Carlos Martínez Durán | |
Successeur | Guillermo Putzeys | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Alejandro Baltazar Maldonado Aguirre | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Guatemala (Guatemala) | |
Nationalité | guatémaltèque | |
Parti politique | Démocratie-chrétienne (1980-2001) Parti unioniste (2001-2008) Indépendant (depuis 2008) |
|
Conjoint | Ana Fagianni Enríquez | |
Diplômé de | Université de San Carlos | |
Profession | Avocat | |
Religion | Catholicisme | |
|
||
|
||
Présidents de la république du Guatemala | ||
modifier |
Alejandro Baltazar Maldonado Aguirre, né le à Guatemala, est un avocat et homme d'État guatémaltèque. En qualité de vice-président, il devient le 49e président de la République, succédant à Otto Pérez Molina, démissionnaire à la suite de l'affaire La Linea, dont il termine le mandat du au .
Né en 1936 à Guatemala, Alejandro Maldonado Aguirre est diplômé en droit de l'université d'études supérieures San Carlos de Guatemala[1].
Il commence sa carrière politique en 1956 comme membre du conseil de la ville de Guatemala. Il est ensuite député de 1966 à 1970[1], puis ministre de l'éducation jusqu'en 1974[2]. Il est alors membre du Mouvement de libération nationale (MLN), parti d'extrême droite[3].
De 1974 à 1976, il est représentant de son pays auprès de l'ONU à New York, puis de 1978 à 1980, auprès de l'Office des Nations unies à Genève[1].
En 1977, il se présente à l'élection présidentielle sous les couleurs du MLN, mais abandonne en cours de route[4]. En 1982, il se présente de nouveau, cette fois-ci sous les couleurs du Parti du renouveau national (PNR), et finit à la troisième place d'un scrutin entaché de fraudes et remporté par le général Ángel Aníbal Guevara, qui ne peut prendre ses fonctions à la suite du coup d'État du général Efraín Ríos Montt. De 1984 à 1986, il est député à l'Assemblée constituante de son pays. En 1986, il est élu juge à la Cour constitutionnelle pour un mandat de cinq ans et préside cette instance de à .
De 1991 à 1993, il est ambassadeur du Guatemala au Mexique, avant d'occuper la fonction de ministre des Affaires étrangères de à , sous la présidence de Ramiro de León Carpio[1].
En 1996, il est de nouveau élu comme l'un des cinq juges de la Cour constitutionnelle pour cinq ans, et remplit de nouveau la présidence de 1997 à 1998.
Député au Congrès de la République de 2004 à 2008, il est premier vice-président de à . À cette date, il est une nouvelle fois élu à la Cour constitutionnelle et assume la présidence entre et [5]. Il est réélu en 2011.
Le , il est élu vice-président de la République par le Congrès, à la suite de la démission de Roxana Baldetti, mêlée au scandale de corruption La Linea.
Le suivant, il devient président de la République en remplacement d'Otto Pérez Molina, démissionnaire à son tour. Il doit achever le mandat de son prédécesseur jusqu'au [2].
Lors de la cérémonie d'investiture, il reprend une phrase qu'il avait déjà utilisée lors de sa campagne électorale de 1977 : « Nous ne reculerons pas devant l'énorme tâche que nous avons à effectuer, l'esprit clair, le cœur propre et le dos large ».
En dépit de l’augmentation de la pauvreté au Guatemala, il décide d’abaisser le salaire minimum à l'équivalent de 233 euros mensuels afin « d'attirer les investisseurs »[6].
Alejandro Maldonado Aguirre est atteint de la maladie d'Alzheimer[3].