Alexandre Marcel | |
Présentation | |
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Naissance | Paris |
Décès | (à 67 ans) Paris |
Nationalité | France |
Activités | Architecte-paysagiste |
Diplôme | DPLG en 1882 |
Formation | ENSBA, atelier André |
Œuvre | |
Distinctions | Académie des beaux-arts (1926) |
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Alexandre Auguste Louis Marcel est un architecte français, né le à Paris 7e[1] et décédé le dans la même ville.
Entré à l'École des beaux-arts en 1877, il fréquente l'atelier de Louis-Jules André. Il est deux fois logiste pour le prix de Rome sans succès.
Architecte éclectique, il se spécialise dans l'architecture orientaliste et notamment le japonisme, sans jamais s'être déplacé en Asie. Il réalise en 1899 une salle des fêtes aux décors japonais à destination du directeur du Bon Marché, rue de Babylone. Il ne se rend au Japon qu'en 1913 pour l'étude de l'ambassade de France à Tokyo[2]. Repéré lors de l'Exposition universelle de 1900 au cours de laquelle il conçoit le pavillon du Cambodge et remporte le grand prix, il devient architecte de la couronne belge, pour laquelle il réalise plusieurs aménagements de châteaux et de parcs. Il rédige par ailleurs une étude pour le projet de ville nouvelle d'Héliopolis dans la banlieue du Caire[3].
Sa belle-famille étant propriétaire du château Colbert à Maulévrier (Maine-et-Loire), il réaménage le domaine à partir de son travail réalisé pour l'exposition universelle, créant ainsi un parc oriental[4].
Nommé Architecte des bâtiments civils et palais nationaux, il est chargé du Panthéon de Paris et de l'École des beaux-arts. Il est par ailleurs architecte diocésain de Saint-Claude, Auch et Montauban. Après la Grande Guerre, il réalise de nombreux monuments aux morts[5].