Surnom |
Alex |
---|---|
Naissance | |
Nationalité |
|
Alexis Rhodes, dite Alex Rhodes, née le à Alice Springs, est une coureuse cycliste australienne. En junior, elle devient championne du monde de poursuite. Elle court ensuite pour l'équipe nationale australienne. En 2005, l'équipe est victime d'un terrible accident. Alexis Rhodes souffre de nombreuses fractures mais revient rapidement à la compétition. Elle devient professionnelle en 2007 avec l'équipe T-Mobile Women. Elle a notamment été médaillée d'or du championnat d'Océanie sur route et du contre-la-montre en 2009 et championne d'Australie sur route en 2011, ainsi que championne d'Australie sur route en 2011.
Elle met fin à sa carrière à l'issue des championnats du monde sur route de 2012, lors desquels elle obtient la médaille d'argent du contre-la-montre par équipes avec Orica-AIS.
Elle la fille de Greg et Jenny. Elle commence le cyclisme à l'école. À l'âge de 16 ans, elle obtient une bourse pour pratiquer son sport. Sa famille déménage alors d'Alice Springs à Adelaïde[1].
En 2002, elle est sélectionnée pour les championnats du monde junior à Zolder et termine onzième de l'épreuve contre-la-montre et huitième de la course en ligne[2],[3]. Début 2003, elle termine douzième de l'épreuve de coupe du monde de Geelong[4].
Alexis Rhodes est également une spécialiste de la piste. En 2004 par exemple, lors de l'épreuve de coupe du monde de Sydney, elle gagne la course aux points et finit troisième de la poursuite individuelle. En 2005, elle est deuxième de la coupe aux points à Los Angeles[5],[6].
En 2005, elle participe au Tour d'Italie avec l'équipe nationale d'Australie et le termine[7].
Le , alors qu'elle s'entraîne avec l'équipe d'Australie en Allemagne pendant le Tour de Thuringe, elles sont percutées par une voiture à Zeulenroda-Triebes. Elles sont toutes gravement blessées, Amy Gillett décède[8],[9]. Alexis Rhodes est hospitalisée à Iéna et est placée dans un coma artificiel. Dans le détail, elle souffre d'une fracture d'un os du cou, de sept vertèbres thoraciques, de douze côtes, du sternum, de l'omoplate, du nez et d'une main, son poumon est également percé[10],[11],[12].
Elle revient à la compétition six mois après l'accident[11].
En 2007, elle rejoint l'équipe T-Mobile[13],[14]. Elle y joue le rôle d'équipière.
En 2008, elle termine troisième du championnat d'Australie contre-la-montre. Elle est satisfaite de sa performance[15]. Sur la San Dimas Stage Race, elle gagne à la fois l'étape sur route et le criterium mais finit deuxième du classement général[16]. Sur le contre-la-montre du RaboSter Zeeuwsche Eilanden, elle prend la sixième place. Elle est finalement huitième du classement général[17]. Elle participe également au contre-la-montre par équipe de l'Open de Suède Vårgårda. L'équipe est deuxième derrière l'équipe Cervélo Lifeforce[18]. Elle prend part à la Route de France[19] Le , sur le Tour de Nuremberg, Alexis Rhodes part avec dans un groupe de dix-huit échappée. Elle termine huitième[20]. Elle est sélectionnée pour l'épreuve contre-la-montre des championnats du monde[21].
En 2009, elle est deuxième du championnat d'Australie contre-la-montre[22]. Elle rejoint l'équipe Webcor Builders sur recommandation de Kristy Scrymgeour, la dirigeante de la T-Mobile, et ne court que la moitié du temps[23],[24]. Elle gagne les Championnats d'Océanie sur route et finit deuxième sur l'épreuve contre-la-montre[25]. Au Tour du Grand Montréal, elle se classe huitième du contre-la-montre de la troisième étape et finit l'épreuve à la septième place[26]. Elle participe de nouveau à la Route de France[27]. Elle est sélectionnée pour les championnats du monde pour le contre-la-montre et l'épreuve en ligne[28]. Elle est treizième du contre-la-montre[29]. Aux championnats d'Océanie de novembre, elle remporte l'épreuve contre-la-montre[30].
En 2010, l'équipe Vera Bradley Foundation la recrute. Alexis Rhodes se remet au cyclisme à plein temps[23]. Elle est deuxième de la deuxième étape de la San Dimas Stage Race après avoir initié l'échappée décisive[31]. Sur la Redlands Bicycle Classic, elle termine troisième du classement général[32]. En avril, elle est sélectionnée par l'équipe nationale australienne pour participer à diverses classiques. En juillet, elle participe à l'Open de Suède Vårgårda avec la même équipe[33], qui la sélectionne également pour les championnats du monde[34].
Elle rejoint l'équipe Garmin-Cervélo en 2011 et s'installe à Gérone[35],[36]. Elle gagne le championnat d'Australie sur route en devançant un groupe de six échappées au sprint. Elle dit que c'est sa plus grande victoire[37]. Elle est cinquième du classement général du Tour du Qatar.
En 2012, elle s'engage avec l'équipe GreenEDGE-AIS alors qu'elle a un contrat de deux ans chez Garmin. Elle se dit séduit par le projet de l'équipe professionnelle australienne[38]. Elle finit quatrième des championnats d'Australie sur route[39]. Elle s'impose sur l'épreuve du critérium du même championnat avant d'être cinquième du contre-la-montre[40],[41]. Sur le Tour du Qatar, elle prend la bonne échappée le premier jour[42]. Elle est finalement septième au classement général[43]. Au championnat du monde du contre-la-montre par équipes, l'équipe Orica termine deuxième[44]. Elle annonce dans la foulée son départ à la retraite. Elle souhaite se consacrer à sa famille[12],[45].
Participation en 2005.
Année | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 |
Classement UCI[47] | 124e[48] | 69e | 279e | 56e | 136e |