Alfonso Rueda | |
Alfonso Rueda, en 2023. | |
Fonctions | |
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Président du Parti populaire de Galice | |
En fonction depuis le (2 ans, 5 mois et 7 jours) |
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Élection | |
Prédécesseur | Alberto Núñez Feijóo |
Président de la Junte de Galice | |
En fonction depuis le (2 ans, 5 mois et 16 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Gouvernement | Rueda I et II |
Législature | XIe et XIIe |
Coalition | PP |
Prédécesseur | Alberto Núñez Feijóo |
Député au Parlement de Galice | |
En fonction depuis le (15 ans, 6 mois et 28 jours) |
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Élection | 1er mars 2009 |
Réélection | 21 octobre 2012 25 septembre 2016 12 juillet 2020 18 février 2024 |
Circonscription | Pontevedra |
Législature | VIIIe, IXe, Xe, XIe et XIIe |
Groupe politique | Populaire |
Conseiller à la Présidence, à la Justice et au Tourisme de la Junte de Galice | |
– (1 an, 8 mois et 9 jours) |
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Président | Alberto Núñez Feijóo |
Gouvernement | Feijóo IV |
Prédécesseur | Lui-même (Présidence et Justice) Román Rodríguez González (Tourisme) |
Successeur | Lui-même (Tourisme) Diego Calvo (Présidence et Justice) |
Premier vice-président de la Junte de Galice[a] | |
– (9 ans, 5 mois et 13 jours) |
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Président | Alberto Núñez Feijóo |
Gouvernement | Feijóo II, III et IV |
Prédécesseur | Anxo Quintana (indirectement) |
Successeur | Francisco Conde |
Conseiller à la Présidence, aux Administrations publiques et à la Justice | |
– (11 ans, 4 mois et 18 jours) |
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Président | Alberto Núñez Feijóo |
Gouvernement | Feijóo I, II et III |
Prédécesseur | José Luis Méndez Romeu |
Successeur | Lui-même (Présidence et Justice) Valeriano Martínez García (Administrations publiques) |
Biographie | |
Nom de naissance | Alfonso Rueda Valenzuela |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Pontevedra (Espagne) |
Nationalité | Espagnole |
Parti politique | PP |
Diplômé de | Université de Saint-Jacques-de-Compostelle |
Profession | Fonctionnaire territorial |
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Présidents de Galice | |
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Alfonso Rueda Valenzuela (/alˈfõnso ˈrweða balɛ̃nˈθwela/[b]), né le à Pontevedra, est un homme politique espagnol, membre du Parti populaire (PP). Il est président de la Junte de Galice depuis 2022.
Il est secrétaire général du Parti populaire de Galice (PPdeG) entre et . Il devient en député de Pontevedra au Parlement de Galice et membre du gouvernement autonome galicien comme conseiller à la Présidence. Il prend à partir de le titre de vice-président de la Junte de Galice, puis premier vice-président à compter de . À partie de , il préside le PP de la province de Pontevedra.
Il est élu en président de la Junte et du PP de Galice en remplacement d'Alberto Núñez Feijóo, entré sur la scène politique nationale comme président du Parti populaire. Les conséquences des élections municipales de 2023 lui permettent de renforcer son contrôle sur les appareils provinciaux du PP.
Lors des élections régionales de 2024, il confirme la majorité absolue du PP, ce qui lui permet d'entamer un deuxième mandat de chef du gouvernement territorial.
Alfonso Rueda Valenzuela naît à Pontevedra le [1].
Il dispose d'une licence en droit à l'université de Saint-Jacques-de-Compostelle. Fonctionnaire territorial, il est secrétaire de mairie au sein des administrations communales de Cervantes, A Cañiza et Cambados, puis secrétaire-vérificateur de la comarque de Paradanta[2].
Il devient en directeur général de l'Administration locale de la Junte de Galice, sous la présidence de Manuel Fraga[2].
En , Alfonso Rueda est élu secrétaire général des Nouvelles générations du Parti populaire (NNGG) de la province de Pontevedra. Il est nommé treize ans plus tard secrétaire général du Parti populaire de Galice (PPdeG), présidé par Alberto Núñez Feijóo[3].
Lors des élections parlementaires du 1er mars 2009, il devient député de la province de Pontevedra[4].
Alfonso Rueda est désigné le suivant conseiller[c] à la Présidence, aux Administrations publiques et à la Justice par le nouveau chef du gouvernement territorial, Alberto Núñez Feijóo[5].
À la suite des élections de 2012, il est conforté dans ses responsabilités et prend le titre de vice-président de la Junte[5]. Le , il est porté à la présidence du PP provincial de Pontevedra avec plus de 97 % des suffrages exprimés[6], étant remplacé six semaines plus tard par Miguel Tellado au secrétariat général du PPdeG[7].
Lors de la formation du quatrième gouvernement Feijóo en , il prend le poste de conseiller à la Présidence, à la Justice et au Tourisme et devient premier vice-président de l'exécutif, le conseiller aux Finances Francisco Conde bénéficiant de la création d'une seconde vice-présidence[8]. Avec Rosa Quintana (es), ils sont les deux seuls conseillers à siéger au gouvernement galicien depuis l'accession de Feijóo au pouvoir, en [9].
Après qu'Alberto Núñez Feijóo a été élu président national du Parti populaire en , Alfonso Rueda est perçu comme le principal candidat à sa succession en Galice[10].
Le , trois jours après la démission d'Alberto Núñez Feijóo, le président du Parlement de Galice Miguel Ángel Santalices indique qu'il propose la candidature d'Alfonso Rueda à la présidence de la Junte, ayant constaté qu'il dispose du plus grand nombre de soutiens parmi les parlementaires, et qu'il convoque le débat pour son investiture les et [11]. Il obtient le la confiance des députés par 41 voix pour et 33 contre[12].
Il prête serment deux jours après son investiture devant environ 500 personnes, dont la ministre du Travail Yolanda Díaz, qui représente le gouvernement espagnol, l'ancien président du gouvernement Mariano Rajoy, ses prédécesseurs Alberto Núñez Feijoo et Fernando González Laxe et les présidents de la communauté de Madrid Isabel Díaz Ayuso, de la région de Murcie Fernando López Miras et de Castille-et-León Alfonso Fernández Mañueco[13]. Le , il forme son premier gouvernement, qui compte plusieurs changements de dénomination des portefeuilles, la nomination de Diego Calvo (es) aux fonctions précédemment que lui-même exerçait, la promotion de Francisco Conde (es) comme premier vice-président, et la reconduction de la totalité des conseillers sortants[14].
En raison de la candidature de Francisco Conde et Rosa Quintana (es) aux élections générales anticipées du 23 juillet 2023, Rueda procède à un remaniement gouvernemental, qu'il dévoile . Il promeut Diego Calvo premier vice-président et Ángeles Vázquez (es) seconde vice-présidente, nomme María Jesús Lorenzana (gl), précédemment conseillère à l'Emploi, comme conseillère à l'Économie à la suite de Francisco Conde. Celle-ci est donc remplacée par Elena Rivo, universitaire, tandis que l'ancien maire de Cervo, Alfonso Villares (gl), prend la succession de Rosa Quintana comme conseiller à la Mer[15]. Les membres mutés ou nommés au sein de l'exécutif sont assermentés et entrent en fonction deux jours plus tard[16].
Alfonso Rueda présente le sa candidature à la présidence Parti populaire de Galice de Galice, dans la perspective du congrès extraordinaire convoqué les et suivants, après s'être assuré du soutien des trois autres présidents provinciaux du parti[17]. Après avoir recueilli les parrainages de plus de 7 000 adhérents, il est proclamé le seul candidat en lice pour la direction galicienne du PP, et le comité d'organisation annule la tenue des primaires, qu'il juge inutiles compte tenu des circonstances[18]. Lors du congrès, il est élu le président du PPdeG avec 97,2 % des voix, succédant là encore à Alberto Núñez Feijóo[19].
Selon le journal El Confidencial, la séquence des élections municipales du 28 mai 2023 permet à Alfonso Rueda de consolider son pouvoir en interne du PPdeG, accumulant plus d'influence qu'Alberto Núñez Feijóo ou même Manuel Fraga. Il parvient, par un concours de circonstances, à éjecter José Manuel Baltar de la présidence de la députation provinciale d'Ourense, mettant un terme à trois décennies de pouvoir des Baltar, père et fils, dans la province. Il impose comme successeur un de ses très proches, Luis Menor, et évite ainsi que Baltar ne continue à gouverner à distance, en qualité de président provincial du PP. Dans la province de Pontevedra, avec le gain inattendu de la députation provinciale, les élus locaux poussent la candidature de Luis López à la direction de l'institution. Celui-ci se trouve être le président provincial du parti, choisi comme successeur par Rueda, qui le considère comme un homme de confiance[20].
Le , Alfonso Rueda organise une réunion extraordinaire du conseil de gouvernement. À l'issue de la rencontre, il annonce qu'il convoque les prochaines élections régionales au , bien que le terme naturel de la législature lui permette d'attendre jusqu'en . Sa décision intervient deux jours après l'adoption de la loi de finances pour 2024[21].
Au cours du scrutin, le Parti populaire remporte sa cinquième majorité absolue consécutive avec 40 députés sur 75, soit deux de moins qu'en 2020. Ce résultat garantit le maintien au pouvoir d'Alfonso Rueda[22]. Proposé le suivant comme candidat à l'investiture par le président du Parlement Miguel Ángel Santalices[23], il l'emporte le par 40 voix pour, 34 voix contre et 1 abstention, seul le Parti populaire lui accordant sa confiance[24]. Il prête serment deux jours plus tard dans un parc de Saint-Jacques-de-Compostelle, en présence notamment du ministre des Transports Óscar Puente, des présidents d'Aragon Jorge Azcón, des Asturies Adrián Barbón, de Castille-et-León Alfonso Fernández Mañueco, de la région de Murcie Fernando López Miras, de ses prédécesseurs Fernando González Laxe, Emilio Pérez Touriño et Alberto Núñez Feijóo[25].
Il annonce le la composition de son deuxième gouvernement[26]. Revenant au modèle existant entre et , il supprime les deux postes de vice-président, rétrogradant leurs titulaires au rang de conseillers. Cette suppression empêche l'émergence évidente d'un « dauphin », comme ce fut le cas pour Alfonso Rueda en 2012, à l'époque d'Alberto Núñez Feijóo. Quatre nouvelles personnalités intègrent l'exécutif, dont deux maires, et un conseiller change d'affectation tandis que la conseillère à l'Emploi Elena Rivo López (gl), nommée lors du remaniement de , n'est pas reconduite, ce qui génère une certaine surprise. Avec la création du département de la Culture, de la Langue et de la Jeunesse, douze départements structurent désormais l'exécutif galicien, les compétences entre eux connaissant une nouvelle répartition[27]. Le nouvel exécutif est assermenté le lendemain[28].