Ali Mohammad Mahar | |
Fonctions | |
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Ministre en chef du Sind | |
– (1 an, 5 mois et 22 jours) |
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Gouverneur | Ishrat-ul-Ibad Khan |
Prédécesseur | Liaquat Ali Jatoi (indirectement) |
Successeur | Arbab Ghulam Rahim |
Ministre fédéral du contrôle des stupéfiants | |
– (7 mois et 20 jours) |
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Premier ministre | Imran Khan |
Successeur | Shehryar Khan Afridi |
Biographie | |
Nom de naissance | Ali Mohammad Khan Mahar |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Khangarh, Sind |
Date de décès | (à 52 ans) |
Nationalité | pakistanaise |
Parti politique | Parti du peuple pakistanais (1995-2002) Ligue musulmane du Pakistan (Q) (2002-2018) Mouvement du Pakistan pour la justice (2018-2019) |
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Ministres en chef du Sind | |
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Ali Mohammad Mahar (en ourdou : سردار علی محمد خان مہر), né le et mort le , est un chef tribal et homme politique pakistanais. Il a été ministre en chef du Sind de 2002 à 2004 et ministre fédéral du contrôle des stupéfiants de 2018 jusqu'à sa mort.
Il a été successivement membre du Parti du peuple pakistanais, de la Ligue musulmane du Pakistan (Q) puis du Mouvement du Pakistan pour la justice.
Ali Mohammad Mahar est né le à Khangarh, dans le nord de la province du Sind. Il est issu d'une famille influente en politique, à la tête de la tribu des Mahar, présente à Ghotki. Il commence sa scolarité à Bahawalpur et est titulaire d'un Bachelor of Arts de l'enseignement supérieur[1].
Il a au moins deux fréres, Ali Gohar Mahar élu député de l'Assemblée nationale et Ali Nawaz Mahar élu à l'Assemblée provinciale du Sind, comme son cousin Mohammad Bakhsh Khan Mahar[2].
Ali Mohammad Mahar commence sa carrière politique à 28 ans, quand il est élu député de l'Assemblée nationale lors d'une élection partielle en 1995. Il remplace ainsi son oncle décédé Ghulam Mohammad Khan Mahar, sous une étiquette du Parti du peuple pakistanais[1].
Ali Mohammad Mahar est élu député à l'Assemblée provinciale du Sind lors des élections législatives de 2002 avec 53,7 % des voix sur une étiquette indépendante dans une circonscription du district de Ghotki[3]. Il rejoint ensuite la Ligue musulmane du Pakistan (Q), vainqueur de l'élection au niveau national. Il est choisi par le pouvoir militaire pour mener un gouvernement local de coalition excluant le Parti du peuple pakistanais. À ce titre, il fait une alliance avec le Mouvement Muttahida Qaumi (MQM), l'Alliance nationale et la Ligue musulmane du Pakistan (F). Il est élu ministre en chef du Sind et prête serment le [4],[5].
Comme de nombreux politiciens pakistanais, Mohammad Mahar est probablement tombé du fait des violences à Karachi. Il aurait perdu la confiance du MQM, le plus important membre de sa coalition, et notamment de son chef Altaf Hussain. Il démissionne le et est remplacé par Arbab Ghulam Rahim, un autre membre de son parti. Ses rivaux pointent la dégradation de la sécurité et une défense trop faible des intérêts de la province, notamment dans le partage de l'eau d’irrigation[6].
Lors des élections législatives de 2018, Mohammad Mahar est élu député à l'Assemblée nationale dans la deuxième circonscription de Ghotki, sous une étiquette indépendante[7]. Il rejoint ensuite le Mouvement du Pakistan pour la justice puis intègre le cabinet fédéral d'Imran Khan en octobre 2018 en devenant ministre fédéral du contrôle des stupéfiants.
Alors qu'il est ministre en fonction, Mohammad Mahar meurt d'une crise cardiaque le , à l'âge de 52 ans[1].