Alicia Steimberg

Alicia Steimberg
Alicia Steimberg en 1971.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
Buenos AiresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Programme international d'écriture de l'Iowa (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Distinction
Prix Konex ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Alicia Steimberg, née le à Buenos Aires et morte le , est une romancière et traductrice argentine.

Fille de Gregorio Steimberg et Luisa Imas, tous deux originaires d'Argentine d'origine est-européenne (roumaine, ukrainienne et russe), elle naît à Buenos Aires et fait ses études à l'Instituto Nacional del Profesorado (« Institut National Supérieur des Enseignants ») en Langues vivantes, spécialisée en anglais. Son père, enseignant, meurt quand elle a huit ans[1],[2].

Elle publie son premier roman Músicos y relojeros (« Musiciens et horlogers ») en 1971. Il est suivi par La loca 101 (« La folle 101 ») en 1973. En 1983, elle publie un recueil de nouvelles Como todas las mañanas (« Comme chaque matin »). En 1992, son roman Cuando digo Magdalena (« Quand je dis Madeleine ») remporte le Premio Planeta Biblioteca del Sur[1]. Injecté d'une dose d'humour, son travail s'inspire de ses propres expériences de vie et de la vie quotidienne dans l'Argentine urbaine[3],[4].

Malgré un accueil favorable de la critique, Steimberg juge nécessaire de compléter ses revenus par des travaux de traduction et par l'animation d'ateliers littéraires. Elle est directrice de la section livres du Secrétariat argentin de la culture de 1995 à 1997[1].

Malgré son héritage juif, elle a peu d’interactions directes avec la communauté juive locale[1]. Parfois, dans son travail, elle compare défavorablement le judaïsme au catholicisme[3].

Vie privée

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Elle se marie deux fois : d'abord avec Abraham Sokolowicz en 1957, puis avec Tito Svidler en 1968. Svidler meurt d'un cancer en 1990[1].

Steimberg meurt à Buenos Aires à l'âge de 78 ans[1] des suites d'une crise cardiaque[5].

Son frère Oscar est un sémiologue réputé[1].

  • (es) Músicos y relojeros., 1971
  • (es) La loca 101, 1973
  • (es) Su espíritu inocente, 1981
  • (es) Como todas las mañanas, 1983
  • (es) El árbol del placer, 1986
  • (es) Amatista, 1989
  • (es) El mundo no es de polenta, 1991
  • (es) Cuando digo Magdalena, 1992
  • (es) Vidas y vueltas, 1999
  • (es) Antología del amor apasionado, 1999
    Coécrit avec Ana María Shua.
  • (es) La selva, 2000
  • (es) Una tarde de invierno un submarino, 2001
  • (es) Aprender a escribir, 2004
  • (es) La música de Julia, 2008

Prix et récompenses

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  • 1973 : Prix Satiricón de Oro, décerné par le magazine Satiricón[6]
  • 1992 : Premio Planeta Biblioteca del Sur[6]
  • 2004 : Prix Konex, catégorie « Traduction »[7]

Notes et références

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  1. a b c d e f et g (en) Lois Barr, « Alicia Steimberg » Accès libre, sur Shalvi/Hyman Encyclopedia of Jewish Women, Jewish Women's Archive, (consulté le )
  2. (es) « Murió la escritora argentina Alicia Steimberg » [archive du ] Accès libre, sur telam.com.ar, (consulté le )
  3. a et b (en) Darrell B Lockhart, Jewish Writers of Latin America: A Dictionary, Routledge, , 499–504 p. (ISBN 978-1134754205, lire en ligne)
  4. (en) Marjorie Agosín, Passion, Memory, and Identity, UNM Press, , 45–49 p. (ISBN 082632049X, lire en ligne), p. 217
  5. (en) « Argentine writer Alicia Steimberg dies » [archive du ] Accès libre, sur Buenos Aires Herald, (consulté le )
  6. a et b (es) « Alicia Steimberg - Cronología » [archive du ] Accès libre, sur Audiovideoteca de la Ciudad de Buenos Aires (consulté le )
  7. (es) « Alicia Steimberg » Accès libre, sur fundacionkonex.org (consulté le )

Liens externes

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