Naissance |
Saint-Sever-Calvados, France |
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Activité principale | Compositeur, pianiste, pédagogue, poète |
Style | Musique contemporaine |
Formation | Conservatoire national supérieur de musique de Paris, IRCAM |
Maîtres | Olivier Messiaen Hélène Boschi, Louis Fourestier |
Enseignement | Conservatoire américain de Fontainebleau, Université de Musique d'Osaka |
Récompenses | Grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros (1995) |
Site internet | www.allaingaussin.com |
Œuvres principales
Allain Gaussin est un compositeur français né le à Saint-Sever-Calvados.
Après avoir interrompu un cursus de mathématiques-physique-chimie pour se consacrer à la musique, sa formation professionnelle débute au Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 1969. Lauréat de plusieurs Premiers prix dans les classes d'écritures et d'analyse, Allain Gaussin obtient également un prix de composition dans la classe d'Olivier Messiaen (lequel préface son recueil de poésies). Messiaen lui fait découvrir Xenakis, Berio, Ligeti et Kagel, des compositeurs qui deviendront de véritables références[1]. Puis il étudie l'informatique musicale à l'IRCAM. Parallèlement il étudie le piano avec Hélène Boschi et la direction de chœur et d’orchestre par l'intermédiaire de Louis Fourestier, tout en se formant également à la musique électroacoustique avec Pierre Schaeffer.
De 1977 à 1979, il réside, en qualité de pensionnaire de l'Académie de France à Rome, puis il est invité par le DAAD à Berlin (1984-1985) et à Kyoto (1994-1995), en tant que pensionnaire à la Villa Kujoyama. Depuis, Allain Gaussin poursuit une carrière internationale de compositeur avec concerts, conférences et séminaires de composition.
Actuellement professeur de composition et d'orchestration au conservatoire de Sevran (classe préparatoire aux concours d'entrée au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris et au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon), il enseigne aussi la composition au Conservatoire américain de Fontainebleau, et l'orchestration (3e cycle) à l'Université de Musique d'Osaka (Japon).
Plusieurs prix jalonnent son parcours, en particulier le Grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros en 1995 pour Irisation-Rituel, Camaïeux et Arcane (disque Salabert/Harmonia-mundi) et le Prix international de composition ICONS (Italie, 1998) pour Mosaïque Céleste.
Ivanka Stoianova parle ainsi de sa musique :
« [...] si on parcourt le cheminement de Gaussin à travers ses œuvres, on est fortement attiré par la force vitale de sa musique, par l'énergie subjugante du mouvement des sons se déployant en extension dans un espace-temps à trois dimensions qui ne tolère plus la distinction des paramètres et les quadrillages formels issus de la tradition sérielle. L'impact de cette musique semble inévitable : elle agit directement sur le corps, sur la sensibilité en attente ; elle impose un « passage obligé » explorant « l'espace intime du corps » relié par ses multiples facettes à « l'espace infini de l'univers » ».