Sa méthode repose sur 13 critères déterminants pour qu’un candidat puisse remporter une élection présidentielle aux États-Unis[4],[5] :
Après les élections de mi-mandat, le parti sortant détient plus de sièges à la Chambre des représentants des États-Unis qu’après les élections de mi-mandat précédentes.
L’investiture du parti sortant n’est pas concurrencée.
Le candidat du parti sortant est le président en exercice.
Il n’y a pas de campagne significative d’un tiers ou d’un indépendant.
L’économie à court terme n’est pas en récession pendant la campagne électorale.
À long terme, la croissance économique réelle par habitant pendant le mandat est égale ou supérieure à celle des deux mandats précédents.
L’administration sortante apporte des changements majeurs à la politique nationale.
Il n’y a pas eu de troubles sociaux majeurs pendant le mandat.
L’administration sortante n’est pas entachée par des scandales.
L’administration sortante ne subit pas d’échec majeur dans les affaires étrangères ou militaires.
L’administration sortante remporte un succès majeur dans les affaires étrangères ou militaires.
Le candidat du parti sortant est charismatique ou est un héros national.
Le candidat du parti d’opposition n’est pas charismatique ou n’est pas un héros national.
Avec son modèle, Allan Lichtman a prédit correctement la plupart des différentes élections depuis 1984.
Cependant, il se trompe en 2000, en prévoyant la victoire du démocrate Al Gore sur le républicain George W. Bush[6]. Lors du décompte des voix entre Bush et Gore, il prévoit toujours la victoire d'Al Gore[7].
En août 2016, il annonce la victoire de la démocrate Hillary Clinton, par huit points d'avance selon sa formule de calcul[8]. Mais à la veille de l'élection, il annonce la victoire de Donald Trump[2].
Il annonce en 2018 la destitution de Donald Trump, qu'il appelle de ses vœux mais qui n'intervient pas[9],[10].
Il prévoit dès septembre 2024 la victoire de la démocrate Kamala Harris à l'élection présidentielle[12] et réitère sa prédiction jusqu'au scrutin. Cependant, Donald Trump est largement réélu ; il se montre alors dépité[13].
↑Thibault Priore, « Trump ou Harris : Allan Lichtman, le «devin» des élections américaines, livre son pronostic pour le 5 novembre », Le jdd, (lire en ligne)