Allen Chastanet | |
Allen Chastanet en octobre 2018. | |
Fonctions | |
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Premier ministre de Sainte-Lucie | |
– (5 ans, 1 mois et 21 jours) |
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Monarque | Élisabeth II |
Gouverneur | Dame Pearlette Louisy Sir Neville Cenac |
Prédécesseur | Kenny Anthony |
Successeur | Philip Pierre |
Président de la Communauté caribéenne | |
– (5 mois et 30 jours) |
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Secrétaire | Irwin LaRocque |
Prédécesseur | Timothy Harris |
Successeur | Mia Mottley |
Ministre du Tourisme et de l'Aviation civile | |
– (4 ans, 11 mois et 19 jours) |
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Monarque | Élisabeth II |
Gouverneur | Dame Pearlette Louisy |
Premier ministre | John Compton Stephenson King |
Biographie | |
Nom de naissance | Allen Michael Chastanet |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Martinique (France) |
Nationalité | Lucienne |
Parti politique | UWP |
Père | Michael Chastanet |
Conjoint | Raquel DuBoulay-Chastanet |
Diplômé de | Université Bishop's American University |
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Premiers ministres de Sainte-Lucie | |
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Allen Michael Chastanet, né le , est un homme d'affaires et homme politique saint-lucien, Premier ministre de Sainte-Lucie du au .
Après de nombreuses années comme vice-président d'Air Jamaica puis comme directeur d'un hôtel à Sainte-Lucie, il se lance en politique en 2006 au côté de John Compton en devenant son ministre du Tourisme. En 2013, il devient le nouveau dirigeant du Parti uni des travailleurs et remporte les élections de 2016.
Son gouvernement s'aligne sur celui des États-Unis concernant les relations internationales. Au sujet du Venezuela, il refuse de reconnaître le président Nicolás Maduro et apporte son soutien à Juan Guaidó, un dirigeant de l'opposition s'étant auto-proclamé président[1]. Il est convoqué avec les autres dirigeants pro-américains des Caraïbes à une réunion avec Donald Trump en mars 2019 pour définir une politique commune sur la situation au Venezuela et les « pratiques économiques prédatrices » de la Chine[1].
La mauvaise gestion de l’économie par son gouvernement est pointée par un rapport de la Banque centrale des Caraïbes orientales, qui évoque une explosion de la dette. Sainte-Lucie est ainsi devenue le pays le plus endetté de l’Organisation des États de la Caraïbe orientale[2].
Son parti est sévèrement battu aux élections législatives de 2021, n'obtenant que deux sièges contre treize pour le Parti travailliste et deux pour les indépendants.
En , Allen Chastanet déclare être favorable à ce que Sainte-Lucie devienne une république[3].