Alvignac

Alvignac
Alvignac
Pavillon des eaux de la source Salmière d'Alvignac.
Blason de Alvignac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Gourdon
Intercommunalité Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne
Maire
Mandat
Alfred Terlizzi
2020-2026
Code postal 46500
Code commune 46003
Démographie
Gentilé Avignacois
Population
municipale
691 hab. (2021 en évolution de −5,21 % par rapport à 2015)
Densité 53 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 49′ 40″ nord, 1° 41′ 37″ est
Altitude Min. 249 m
Max. 419 m
Superficie 13,05 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Gramat
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gramat
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Alvignac
Liens
Site web alvignac.fr

Alvignac est une commune française située dans le nord du département du Lot, en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (« géoparc des causses du Quercy ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Alvignac est une commune rurale qui compte 691 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gramat. Ses habitants sont appelés les Alvignacois ou Alvignacoises.

La commune occupe une position géographique favorable entre les grands sites touristiques du nord du Lot : la cité de Rocamadour et le gouffre de Padirac. Ville thermale grâce aux eaux de la source Salmière, elle héberge un casino qui a permis l'amélioration et la création d'infrastructures, comme une maison de santé, qui dynamisent les commerces et services de la commune.

Géographie

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La commune d'Alvignac se situe au nord du Lot, à 7 kilomètres au nord-ouest de Gramat au croisement de la route départementale 673 (Rocamadour, Padirac) et de la départementale 20, axe nord-sud reliant Carennac à Rignac. Le centre du bourg se trouve à 3 kilomètres de la gare de chemin de fer de Rocamadour[1].

Communes limitrophes

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Communes limitrophes d’Alvignac[2]
Montvalent Miers
Rocamadour Alvignac[2] Thégra
Rignac
Carte de la commune d'Alvignac et des proches communes.
Vue depuis le Causse Nu vers le nord-ouest.

Le terrain de la commune d'Alvignac présente globalement inclinaison du Sud-Est vers le Nord-Ouest. Le point haut se situe au Sud-Est, à une altitude de 419 mètres sur la crête qui marque la limite avec Rignac, au lieu-dit le Causse Nu. La zone la plus basse, à 249 mètres d'altitude, est localisée au Nord-Ouest dans le lit du ruisseau des Cazelles, au point qui sépare Alvignac de Miers et Montvalent[3].

Au Nord, le fond de la vallée (Combe Molière, plan d'eau de la source Salmière et ruisseau des Cazelles) marque la limite avec Miers. Ce ruisseau se perd dans le gouffre de Roque de Corn.

Au centre du territoire, à l'extrémité des terrains plus élevés du Sud-Est, à l'altitude de 360 mètres, le bourg d'Alvignac domine deux petites vallées qui se rejoignent vers l'Ouest pour donner le ruisseau de Salgues qui se perd au gouffre de Réveillon[3].

Le paysage de la commune est variable : noyers, pâturages, châtaigniers, causses calcaires recouverts de genévriers, et champs cultivés dans les zones argileuses.

Mécanisme de création de la faille de Padirac.

Le sous-sol d'Alvignac est composé de roches sédimentaires qui se sont formées du Lias (-200 Ma) au Jurassique (-140 Ma), dans une mer chaude bordant le Massif central et recouvrant le nord du bassin aquitain. Ces roches avaient une épaisseur de 500 mètres[4].

Ce plateau tabulaire a émergé et l'érosion a raboté 200 mètres de calcaire en 20 Ma. Il a aussi subi une tectonique cassante de faible intensité qui créa la faille de Padirac et des plis de direction pyrénéenne (WNW-ESE). La partie qui se trouve au sud de la faille, sur laquelle se trouve une partie des territoires des communes de Miers et d'Alvignac, a été surélevé et forme le horst de Miers-Alvignac[4].

Schéma d'une succession de horsts et grabens.

L'érosion a presque entièrement décapé sa couverture calcaire du Jurassique. Seule la zone située au lieu-dit le causse nu, sur la crête au sud-est séparant Alvignac de Rignac, a conservé sa couverture de calcaires reposant sur des marnes imperméables. À leur jonction apparaît une petite source à la cote 408, au-dessus du lieu-dit le Coustalou. Cette crête est parcourue par une faille de même orientation que celle de Padirac. Sur la majeure partie du territoire de la commune, les surfaces décapées laissent apparaître les sédiments plus anciens du Lias : des calcaires argileux semi-perméables propices à l'agriculture[4],[5].

De nombreux fossiles sont visibles dans les calcaires et argiles d'Alvignac : beaucoup de bélemnites en forme d'étui allongés noirs, des planorbes en quantité moindre, des térébratules[6] et des rhynchonelles.

Les calcaires situés à l'est d'Alvignac sont karstifiables : propices au creusement de galeries.

Hydrogéologie

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Carte hydrogéologique du nord du Lot. Alvignac est située dans la partie rose au centre de la carte.

Le territoire de la commune d'Alvignac fait partie du bassin versant de la Dordogne. Les eaux collectées aux nord et à l'est d'Alvignac par le ruisseau des Caselles, ou de Latouille, disparaissent sous terre au gouffre de Roque de Cor (commune de Montvalent), puis sont conduites vers le réseau de Padirac dont les résurgences se situent au pied de Montvalent.

Les eaux au sud et à l'ouest du village sont collectées par le ruisseau de Salgues vers le gouffre de Réveillon qui les dirigent ensuite vers les résurgences des gouffres du Limon situés sur la commune de Meyronne[5]. Le ruisseau de Salgues a deux sources, une de chaque côté du bourg d'Alvignac : les fontaines de Théron au sud et celle de Chamarre (ou Samarre) au nord[6].

Alvignac est entourée par de nombreuses sources et fontaines : Fontaine de Pénoutou, du Théron, de Lagorce, des Fontanelles, du Moulin du Vent et de Samarre[7]

La plus célèbre est la source Salmière dont les eaux fortement minéralisées proviennent d'une nappe captive des terrains du Lias inférieur[8].

Spéléologie

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Vue de la cascade depuis l'intérieur du porche de Réveillon.

À l'est d'Alvignac, une plateau calcaire du Jurassique s'étend sur plus de 3 km2 (20 % de la surface totale). Dans cette zone, quelques phénomènes karstiques (pertes, gouffres et igues) permettent aux spéléologues l'accès à des réseaux souterrains[9].

Le Gouffre de Réveillon est cité depuis 1595 et a été exploré au cours du XXe siècle. Il s'enfonce à 110 mètres de profondeur pour un développement de plus 2 kilomètres. L'igue de Cantecor a été explorée et topographiée par Jean Lesur, J.Guilhem et J.P. Couturié le . Elle atteint 94 mètres de profondeur. Enfin, les igues des Bosquets ont été étudiées par le Spéléo Club de Saint-Céré le . D'autres petites cavités sont aussi situées dans le camp militaire de Viroulou.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 108 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lunegarde à 15 km à vol d'oiseau[12], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 828,1 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Au , Alvignac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle est située hors unité urbaine[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gramat, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[17]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (34,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,3 %), zones agricoles hétérogènes (18,1 %), forêts (10 %), zones urbanisées (5,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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En allant de l'est à l'ouest, le bourg d'Alvignac présente plusieurs zones témoins de son développement passé et actuel. À l'extrême Ouest, au niveau de l'église actuelle, on trouve le cœur historique de la petite cité. En ce lieu, se situaient le château et sa chapelle. La route D673 a favorisé l'implantation de commerces alignés le long de cette voie menant de Rocamadour à Padirac. Un noyau urbanisé, conjuguant mas, résidences et hôtels, s'est constitué à l’extrémité Est, à l'intersection de la D673 et la D20[21].

Des voies secondaires en forme de boucles desservent des mas, des maisons individuelles et des équipements publics : école, maison de santé. De nombreux jardins publics et privés attachés à de belles demeures donnent l'impression d'un habitat où dominent les espaces non bâtis. Plus récemment, deux lotissements, celui des Promenades au Nord et des Barrières au Sud, ont apporté une cinquantaine de maisons individuelles[21]. En 2008, 123 logements ont été construits pour constituer la résidence de Salgues dédiée au tourisme et aux séminaires d'entreprise avec bar, restaurant, piscine, salle de réunions et bâtiments de ferme destinés aux séminaires[22], en 2011, elle a été renommée Résidence Les Portes de Dordogne[23].

Excepté au Sud-Ouest, inhabité, de nombreux hameaux isolés parsèment le territoire : Réveillon, Lasbros, Mazayrac, Salgues, Raillette, Festre, Crozille, Lagorce, Cantecor, la Garenne, Mas de Bertrand, de Cavaillé, le Coustalou, Penoutou et Bel-Air[3].

La construction de zones pavillonnaires, occupées par des habitations principales, d'un établissement de tourisme et de résidences secondaires a conduit à la plus forte croissance du parc de logements au nord du Lot : +44 % entre 1999 et 2008. Le nombre de logements vacants a dans le même temps fortement diminué : 6 en 2008. La commune est devenue résidentielle tant pour les habitants permanents que saisonniers[21].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Alvignac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

Risques naturels

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Alvignac est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[26].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Alvignac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des glissements de terrain[27]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 506 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 502 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1989 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[24].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].

Attestée sous la forme Alviniaco en 930 dans le cartulaire de Beaulieu[31].

Le toponyme Alvignac, ou Alvinhac en occitan est basé sur l'anthroponyme latin ou roman Albinius, dérivé du patronyme romain Albinus. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes. Albiniacum fundum est le nom du domaine d'Albinius[32].

Alvignac ne doit pas être confondu avec un lieu-dit nommé le Viel Alvignac qui se situait dans les environs de la borie d'Imbert sur la commune de Rocamadour (référence : cartulaire d'Obazine)[32].

Préhistoire

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Les premières traces humaines remontent au Néolithique comme l'attestent les nombreux vestiges situés sur les 25 hectares du Causse Haut sur le nord-ouest du territoire de la commune, entre le lieu-dit Cantecor et le camp de Viroulou. Le propriétaire de ces terrains en aurait dénombrés 17[33], Michel Carrière et Jean Clottes font eux état de 25 dolmens et tumuli[34]. Ces monuments ont pour la plupart été fouillés par André Niederlender et Amédée Lemozi en 1911. Un article de ce dernier décrit la fouille d'un tumulus de 30 mètres de diamètre pour un mètre de hauteur qui contenait 5 squelettes superposés et séparés par des pierres plates. Trois se rattacheraient à l'âge du bronze et les deux plus récents à l'âge du fer. Lemozi y trouva un anneau de fer, un vase brisé et une pince épilatoire en bronze[35],[36].

Le dolmen du Pech no 1, situé sur la parcelle 414 de la section AB, est de type couloir et vestibule. La partie intérieure de la sépulture est formée de deux orthostates de 1,8 m et d'une dalle de chevet de 1 m encore visibles[33]. Découvert intact et épargné des pilleurs, il a été fouillé par Michel Carrière et Jean Clottes avant 1970 en utilisant des méthodes de fouille scientifiques (carroyage, stratigraphie, relevés et photographie). L'anthropologue Raymond Riquet y a étudié les éléments de squelette mis au jour. Un mobilier extrêmement riche y a été découvert : os, dents, tessons de poterie, boutons, fils d'or, lames, pointes de flèche. Raymond Riquet y a étudié les ossements provenant d'une quinzaine d'enfants et d'une trentaine d'adultes et adolescents. Son analyse pathologique a montré tout d'abord une population aux dents saines (aucune carie sur les 148 dents adultes en place), mais présentant des lésions rhumatismales particulièrement au niveau des articulations rachidiennes et enfin peu de dommages traumatiques (3 cas). Leurs tailles autour de 1,64 mètre pour les hommes et de 1,56 m pour les femmes ne paraissent pas s'écarter de la moyenne staturale des néolithiques vivant sur l'emplacement du territoire français[34].

Le dolmen et les tumuli du Viroulou ont été détruits lors de la construction d'un camp militaire sur le site[34].

Alvignac fait partie du territoire des Cadurques. Son nom en ac, tout comme celui du hameau Mazeyrac, indiqueraient la présence d'installations gallo-romaines. Une voie antique traversait le village dans toute sa longueur. Elle reliait Montvalent à Gramat[37].

En , un site d'habitat romain et de sépultures a été découvert autour de l'église[38].

La région était déjà traversée par un réseau de chemins antiques établi avant la conquête romaine. Certains d'entre eux devinrent des voies gallo-romaines, puis les grandes routes du Moyen Âge. L'une des plus importantes qui traversait le Quercy gallo-romain passait par Alvignac. Elle reliait Avaricum (Bourges) à Cahors. Ces tracés sont peu visibles sur le terrain, car non dallés, et établis directement sur le rocher. Cette voie ne figure sur aucun document. Venant de Brive, elle passait par Nazareth, l'Hôpital Saint-Jean pour atteindre le nord de Martel et se divisait en deux branches. À l'est, elle passait au-dessus de la croix de Mirandole (entaille et mur de soutènement) et franchissait la Dordogne entre Copeyre et La Roque. Elle rejoignait Gramat en traversant Alvignac. La voie occidentale rejoignait Alvignac par Montvalent[38].

Ancien Régime

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Peu d'information nous sont parvenues concernant la période séparant la paix gallo-romaine de la paix carolingienne. La paroisse Sainte Marie-Madeleine d'Alvignac pourrait avoir été détachée de celles plus importantes et plus anciennes de Saint Pierre de Loubressac, Saint Martin de Mayrinhac-le-Francal et de Miers. Sous Charlemagne, Alvignac est le chef-lieu d'une vicairie, connue grâce au cartulaire de l'abbaye de Beaulieu, qui devait s'étendre sur une partie du causse de Gramat[37].

Au Xe siècle apparaissent les vicomtes. La paroisse Saint Médard de Salgues apparaît dans le testament d'Adhémar des Échelles qui en fait don à l'abbaye de Tulle. Cantecor rattaché à Turenne fut donné aux Aubusson de Gimel. En 1163, Raynald de Gimel fait hommage pour son château à Raymond II et lui donne « ce qu'il avait à Alvignac ». Le , Alvignac est mentionnée dans une bulle du pape comme possession du doyenné de Carennac et passe au rang de simple paroisse. Le doyen de Carennac possède l'église et le bourg, mais probablement pas l'axe routier antique Montvalent-Gramat. Cantecor était un poste de garde au carrefour de la route précédente et de la route du sel qui allait du vieux port de Sal de Gintrac. Le lieu-dit Réveillon se nommait Boloc ou Monverlhe. Le XIIe siècle est une période prospère pour la région[37].

Au XIIIe siècle, Alvignac est au cœur d'une longue querelle entre les barons de Gramat (apparentés aux Castelnau de Bretenoux) et les doyens de Carennac, sous l'arbitrage du sénéchal du roi et de l'évêque de Cahors. En 1259, Salgues rend hommage au baron de Gramat. En 1267, l'église, le repaire et le bourg sont attribués au doyen avec un dédommagement de 19 000 sous pour les chevaliers d'Alvignac. En 1281, le baron est reconnu à son tour seul maître des lieux. Trois ans plus tard, l'évêque de Cahors revient sur sa décision et décide un partage, avec deux bayles, entre le baron et le doyen. Ce dernier est autorisé à se faire construire une demeure près de l'église, le baron possède lui le château. En 1285, le doyen ne dispose plus que d'un tiers de la justice. Les barons de Gramat Garin Ier et II sont engagés comme écuyers à la cour des papes et s'endettent au point d'engager Alvignac[37].

Jusqu'au XIVe siècle, la seigneurie d'Alvignac, en la vicomté de Turenne, fut indivise entre le baron de Castelnau-Gramat et le prieur de Carennac, ce qui fut la cause de nombreux procès pour la possession du repaire, du château et de la ville. À partir du XIVe siècle, le vicomte de Turenne et le prieur de Carennac furent coseigneurs d'Alvignac, le dernier Castelnau-Gramat ayant vendu sa part de seigneurie au vicomte de Turenne. En 1492, le vicomte de Turenne céda sa part de seigneurie à Antoine de Loubrairie, seigneur de Laval qui, en 1513, transmit ses droits à son neveu Antoine de Quinhard et à sa descendance[39].

Au début de la guerre de Cent Ans, les rois et capitaines anglais épargnent la région, car les papes originaires de la région leur demandent d'épargner les terres de leurs familles jusqu'à la mort de Grégoire XI en 1378. À partir de cette date, la région est dévastée en période de guerre par les armées et pendant les trêves par les routiers qui s'emparent des petits châteaux et rançonnent les marchands et les villages[37].

C'est au XVe siècle, après les guerres franco-anglaises qui ruinèrent cette région du Haut-Quercy, qu'Alvignac, qualifié alors de « désert », reçut de nouveaux habitants du Limousin et de l'Auvergne, qui réédifièrent le village et y firent souche.

La communauté était administrée par des consuls. Le dernier seigneur d'Alvignac fut Jean-Octavien de Gironde, comte de Gironde, marquis de Montcléra, baron de Lavaur et Roquecor, qui légua son domaine aux Briance[39].

Révolution française et Empire

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Au moment de la Révolution française, la majorité des terres étaient possédées par trois familles nobles. Le seigneur de Gironde possédait le château au centre d'Alvignac ainsi que toutes les terres avoisinantes. Le marquis de Fontanges était propriétaire du château de Cantecor et des terres du causse et enfin, le seigneur de Palhasse régnait sur le château de Salgues et son domaine. Environ 200 familles se partageaient le reste du territoire. Une délibération du conseil municipal du 14 nivôse an 2 () mentionne la visite d'un sieur Varennes du district de Saint-Céré, venu s'assurer de la destruction des signes féodaux et constate que le mur d'enceinte et les tourelles des portes du château de Cantecor ont été démolis jusqu'à cinq pieds du sol (environ 1,6 mètre). La tour du château d'Alvignac avait été décapitée jusqu'au niveau du corps du bâtiment[6].

La population en majorité, et surtout les femmes très attachées à la religion, se montrèrent hostiles aux changements. Le curé réfractaire Castel s'opposa violemment à son remplaçant constitutionnel et aux nouvelles autorités municipales. Il menaça de faire étrangler le délégué Delpérié envoyé par le commissaire du département. Face à une centaine d'individus, le maire nommé Pascolie, qui s'interposa, fut alors frappé. Les paroles fermes du délégué calmèrent la foule. La situation resta tendue jusqu'au 9 Thermidor. Les biens communaux furent partagés d'après la loi du , vers l'an 8 ou 9 (1800), en 800 lots, soit une partie pour chaque habitant. À partir de la restauration, les anciens dirigeants révolutionnaires et leurs familles quittèrent la commune[6].

Les divergences de la période révolutionnaires furent balayées par les efforts nécessaires aux guerres du Premier Empire et pour pallier leurs funestes conséquences. Sous le second Empire, les rivalités entre communes s'intensifièrent et de nombreux coups de bâton et pierres pleuvaient lors des jours de foire de Gramat, rendant tout déplacement hors de la commune dangereux. L'autorité publique réagit et mit fin aux excès en emprisonnant les agitateurs à Gourdon[6].

La paroisse de Salgues fut démantelée après 1806, la majeure partie fut adjointe à celle d'Alvignac[40],[7].

Époque contemporaine

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En 1887, l'instituteur de la commune, A. Lescure, décrit Alvignac comme une commune rurale dont l'économie est basée sur l'agriculture. Plus de 80 % du territoire est exploité (terres labourables, prairies et plantations de noyer), le Phylloxéra a détruit les vignes. l'industrie est quasi inexistante mis à part une tuilerie utilisée pour les besoins locaux. La population baisse du fait d'une natalité faible et d'un exode important car les jeunes quittent la commune pour des emplois aux chemins de fer ou comme domestiques dans les grandes villes. Une activité touristique (hôtellerie, transports des curistes) est liée aux eaux minérales de la source Salmière[6].

Au début du XXe siècle, la renommée de la source Salmière connaît son apogée[41], de nouveaux bâtiments, dont le grand hôtel de la source, sont construits et un établissement thermal est ouvert[42].

Le , le conseil municipal d'Alvignac, représenté par son maire M. Branche, donne un avis favorable à la demande d'ouverture d'un casino au profit de M. Pelouze. Le cahier des charges stipule, entre autres, que « les diverses sommes provenant des versements effectués par le Directeur du casino (soient) affectés autant que possible à l'entretien des chemins et places publiques et à leur propreté ». L'établissement se situait dans « l'ancien hôtel Fabre Darnis », à côté de la poste, le long de la route de la gare (de Rocamadour). Les jeux de hasard sont à nouveau autorisés par la municipalité en le . Le , le marquis Adrien de Puybaudet adresse au ministre de l'Intérieur une nouvelle demande d'ouverture du casino « où l'on pourra jouer aux petits chevaux, à l'écarté ou au Baccara ». L'autorisation temporaire est donnée le et mentionne aussi « les jeux du whist, du bridge, du bésigue et du piquet ». Cependant, une nouvelle demande émanant de M. Durazzo apparaît le dans le registre des délibérations du conseil municipal et conduira à l'exploitation du casino pendant quelques années[43]. La ville est classée Ville d'eau en 1927 pour pouvoir exploiter un casino[42].

La SNCF achète le grand hôtel en 1943 et l'utilise l'été comme colonie de vacances jusqu'en 1995, et l'hiver comme centre d'accueil pour ses retraités[42].

En 1962, l'eau est mise en bouteilles qui sont vendues en pharmacies et en magasins diététiques, mais toute activité s'arrête en 1981. Une remise en service de la source a lieu de 1998 et un casino est ouvert en [44], une nouvelle fermeture du site de la source intervient 2005, suivie de celle du grand hôtel en 2006[42].

Le , le site, remis est état, est réceptionné par les élus des communes d'Alvignac et de Miers[45].

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[46]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1892 Étienne Cledel Montagnard  
1793 1801 Jean-Pierre Castel    
1801 1805 Guilhaume Darnis    
1805 1815 Étienne Cledel   Destitué au motif de régicide

De 1815 à 1830 les maires sont nommés par le préfet au nom du roi.

1816 1825 Louis Solinhac    
1825 1834 Jean-Baptiste Batut    

De 1830 à 1848 les conseillers municipaux sont élus par le dixième des hommes les plus imposés mais le maire et les adjoints sont désignés par le préfet.

1834 1835 Jean-Baptiste Molinier   Démissionnaire en 1835
1835 1847 Jean Branche    
1847 1848 ? Jean-Baptiste Batut    
1848 Urbain Batut parti: démocrate socialiste[47] Républicain Propriétaire

Décembre 1851, le sous-préfet de Gourdon nomme comme maire Jean Branche, démission en 1856 Remplacé par Germain Molinié qui démissionne le 29 janvier 1862 Remplacé par Victore Bennet. La loi du 14 avril 1871 permet aux conseillers municipaux des petites et moyennes communes d'élire le maire et les adjoints Mai 1871 Antoine Branche, démissionnaire en 1873

1873 1874 Urbain Batut Républicain  

Loi du 20 janvier 1874, retour à la désignation du maire par le préfet avec possibilité de nommer un homme n'ayant pas été élu conseiller municipal. Elections municipales des 22 et 29 novembre 1874 gagnées par les Républicains mais le préfet désigne comme maire Victor Bennet, bonapartiste. La loi du 12 août 1876 votée par la nouvelle majorité républicaine abroge la loi du 20 janvier 1874. 8 octobre 1876 Urbain Batut, Républicain, élu maire.

1884 1886, révoqué par le préfet Victor Bennet Bonapartiste  

10 janvier 1886 Urbain Batut élu maire

1892 1913, démissionnaire Antoine Branche républicain conservateur  
1913 1919 Louis Malvy réactionnaire  
1919 démissionnaire en janvier 1920 Armand Fabre Fabre Républlician Radical et Radical Socialiste  

Elu en janvier 1920 Henri Fabre, Parti Républicain Radical et Radical Socialiste Elections municipales de 1925, maire Armand Fabre, Parti Républicain Radical et Radical Socialiste, décédé en janvier 1926.

1926 1935 Henry Vermes tendance radicale  
1935 1953 Marcel Daubet Parti Républicain Radical et Radical Socialiste   A noter qu'en octobre 1944 Marcel Daubet a été confirmé maire par le comité départemental de libération et le préfet.
1953 1959 Ferdinand Blanc divers gauche  
1959 1976 Marcel Daubet Parti Républicain Radical et Radical Socialiste puis Mouvement des Radicaux de Gauche  
1976 1989 Jean Tournié Mouvement des Radicaux de Gauche  
1989 1995 Georges Souladié RPR  
1995 2008 Michel Doumerc PS  
2008 En cours Alfred Mathieu Terlizzi PS Retraité, conseiller départemental depuis 2021

Politique de développement durable

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La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2014[48]. Le , elle a reçu à l'Hôtel de Région de Toulouse le diplôme de la charte régionale Objectif Zéro Phyto qui souligne l'engagement de ses équipes techniques à ne plus utiliser de produits phytosanitaires[49].

Dans le cadre du label Notre Village - Terre d’avenir obtenu en 2014, Alvignac a décliné un volet Protection de l’environnement et préservation des ressources dans son agenda 21 local. Y sont traités[50] :

  • l'optimisation de l'utilisation des ressources ;
  • la gestion des déchets ;
  • la sensibilisation et la protection de l’environnement.

Une nouvelle station d'épuration des eaux usées, gérée par Syndicat de l'eau SIEA Alvignac-Montvalent, a été inaugurée le [51]. Elle remplace celle édifiée en 1933 pour bénéficier du classement Ville d'eau obtenu en 1927 pour pouvoir exploiter un casino. En 2001, 85 % des habitations étaient déjà reliées au système d'assainissement collectif[52].

La collecte des déchets ménagers triés est organisée par la Communauté de communes Causses et vallée de la Dordogne (Cauvaldor). Leur traitement relève du Syndicat Départemental d’Élimination des Déchets (SYDED) du Lot[53]. Les autres déchets sont gérés par la déchèterie la plus proche, située sur les territoires des communes voisines de Rignac et Gramat[54].

Finances locales

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Cette section est consacrée aux finances locales d'Alvignac de 2000 à 2020[Note 2].

Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuées avec ceux des communes de 500 à 2000 hab appartenant à un groupement fiscalisé, c'est-à-dire à la même strate fiscale.

Budget général

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Pour l'exercice 2020, le compte administratif du budget municipal d'Alvignac s'établit à 991 910  en dépenses et 1 212 350  en recettes :

  • les dépenses se répartissent en 666 300  de charges de fonctionnement et 325 610  d'emplois d'investissement ;
  • les recettes proviennent des 931 900  de produits de fonctionnement et de 280 450  de ressources d'investissement.

Fonctionnement

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T1p - Section de fonctionnement d'Alvignac en 2020
Alvignac
(€/hab.)
Strate
(€/hab.)
Résultat comptable 356  155  Picto disque bleu : écart fort
Charges de personnels 397  275  Picto disque bleu : écart fort
contingents 190  43  Picto disque bleu : écart fort
Achats et charges ext. 183  188  Picto disque blanc : écart nul
subventions versées 23  Picto disque bleu : écart fort
charges financières 15  Picto disque bleu : écart fort
Autres impôts 710  54  Picto disque bleu : écart fort
Impôts locaux 301  322  Picto disque blanc : écart nul
dotation globale de fonctionnement 48  148  Picto disque bleu : écart fort
Écart par rapport à la moyenne de la strate :
Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

Pour Alvignac en 2020, la section de fonctionnement[Note 3] se répartit en 666 300  de charges (893  par habitant) pour 931 900  de produits (1 249  par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 265 600  (356  par habitant) :

  • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 4] pour un montant de 296 000  (44 %), soit 397  par habitant, ratio supérieur de 44 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (275  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 377  par habitant en 2019 et un maximum de 463  par habitant en 2017. Viennent ensuite les groupes des contingents[Note 5] pour 21 %, des achats et charges externes[Note 6] pour 21 %, des subventions versées[Note 7] pour des sommes plus faibles et finalement celui des charges financières[Note 8] pour des sommes inférieures à 1 % ;
  • la plus grande part des recettes est constituée des autres impôts[Note 9] pour un montant de 530 000  (57 %), soit 710  par habitant, ratio supérieur de 1215 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (54  par habitant). Sur la période 2016 - 2020, ce ratio fluctue et présente un minimum de 710  par habitant en 2020 et un maximum de 919  par habitant en 2019. Viennent ensuite des impôts locaux[Note 10] pour 24 % et de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 11] pour 21 %.

La dotation globale de fonctionnement est inférieure (-18 %) à celle versée en 2019.

Fiscalité communale

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T2p - Fiscalité d'Alvignac en 2020
Alvignac
(%)
Strate
(%)
Taxe d'habitation 6,59 12,41 Picto disque bleu : écart fort
Taxe foncière sur le bâti 14,50 15,44 Picto disque blanc : écart nul
Taxe foncière sur le non bâti 119,08 43,64 Picto disque bleu : écart fort
Écart par rapport à la moyenne de la strate :
Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

Le tableau T2p compare les taux d'imposition locaux à ceux des autres communes de la même strate fiscale.

Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité d'Alvignac. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2019 :

G2a - Évolution de la taxe d'habitation et foncière sur le bâti pour Alvignac
Valeurs en %
Alvignac, Taux : Point bleu taux taxe habitation Point rouge taux foncier bâti
taux moyen pour la strate : Point vert taux taxe habitation Point noir taux foncier bâti

Investissement

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T3p - Investissement d'Alvignac en 2020
Alvignac
(€/hab.)
Strate
(€/hab.)
Dépenses d'équipement 392  272  Picto disque bleu : écart fort
Remboursements d'emprunts 20  73  Picto disque bleu : écart fort
subventions reçues 39  88  Picto disque bleu : écart fort
fctva 37  42  Picto cercle bleu : écart moyen
Nouvelles dettes 53  Picto disque bleu : écart fort
Écart par rapport à la moyenne de la strate :
Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

Cette section détaille les investissements[Note 12] réalisés par la commune d'Alvignac.

Les emplois d'investissement en 2020 comprenaient par ordre d'importance :

  • des dépenses d'équipement[Note 13] pour une valeur totale de 293 000  (90 %), soit 392  par habitant, ratio supérieur de 44 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (272  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 73  par habitant en 2017 et un maximum de 437  par habitant en 2016 ;
  • des remboursements d'emprunts[Note 14] pour une valeur de 15 000  (5 %), soit 20  par habitant, ratio inférieur de 73 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (73  par habitant).

Les ressources en investissement d'Alvignac se répartissent principalement en :

  • subventions reçues pour une valeur de 29 000  (10 %), soit 39  par habitant, ratio inférieur de 56 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (88  par habitant). Sur la période 2016 - 2020, ce ratio fluctue et présente un minimum de 1  par habitant en 2017 et un maximum de 133  par habitant en 2016 ;
  • fonds de Compensation pour la TVA pour 28 000  (10 %), soit 37  par habitant, ratio inférieur de 12 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (42  par habitant).
G3a - Évolution des emplois d'investissement pour Alvignac
Valeurs en millier d'euros (k€)
Alvignac, Valeur totale : Point bleu Dépenses d'équipement Point vert Remboursements d'emprunts
G3b - Évolution des ressources d'investissement pour Alvignac
Valeurs en millier d'euros (k€)
Alvignac, Valeur totale : Point rouge Nouvelles dettes Point bleu subventions reçues Point vert Fonds de compensation pour la TVA

Endettement

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T4p - Endettement et capacité d'autofinancement d'Alvignac en 2020
Alvignac
(€/hab.)
Strate
(€/hab.)
Encours de la dette 192  600  Picto disque bleu : écart fort
annuité de la dette 21  88  Picto disque bleu : écart fort
Capacité d'autofinancement 404  165  Picto disque bleu : écart fort
Écart par rapport à la moyenne de la strate :
Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

L'endettement d'Alvignac au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 15], l'annuité de la dette[Note 16] et sa capacité de désendettement[Note 17] :

  • l'encours de la dette pour une somme de 143 000 , soit 192  par habitant, ratio inférieur de 68 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (600  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio diminue de façon continue de 367  à 192  par habitant ;
  • l'annuité de la dette pour un montant de 16 000 , soit 21  par habitant, ratio inférieur de 76 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (88  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 0  par habitant en 2016 et un maximum de 21  par habitant en 2017 ;
  • la capacité d'autofinancement (CAF) pour une valeur de 301 000 , soit 404  par habitant, ratio supérieur de 145 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (165  par habitant). En partant de 2016 et jusqu'à 2020, ce ratio fluctue et présente un minimum de 306  par habitant en 2016 et un maximum de 553  par habitant en 2019. La capacité de désendettement est de moins d'un an en 2020. Sur une période de 21 années, ce ratio présente un minimum de moins d'un an en 2005 et un maximum d'environ 11 années en 2004.

Les courbes G4a et G4b présentent l'historique des dettes d'Alvignac.

G4a - Capacité d'autofinancement et encours total de la dette d'Alvignac
Valeurs en euros
Alvignac, Par habitant : Point bleu CAF Point rouge Encours total de la dette
G4b - Nombre d'années pour rembourser la dette en fonction de la CAF d'Alvignac
Valeurs en années
Alvignac, : Point bleu Ratio = Encours de la dette / CAF

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[56].

En 2021, la commune comptait 691 habitants[Note 18], en évolution de −5,21 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
605732934703733746832813816
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
778772717750739668673636635
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
620620582540520512511566520
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
534540525566473573632638675
2014 2019 2021 - - - - - -
718691691------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

Au début du XXe siècle, Alvignac comptait 620 habitants[59].

La politique d'accueil des nouveaux arrivants, menée par la municipalité depuis 1990, a conduit à une augmentation de plus de 45 % de la population entre 1990 et 2013. Le nombre de nouveaux habitants venant de l'extérieur compense largement un solde naturel négatif et freine la dynamique de vieillissement démographique de la commune[21].

Enseignement

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L'école maternelle publique

Alvignac possède une école publique, à deux classes de maternelles de la très petite à la grande section. Elle dépend de l'académie de Toulouse et fait partie du Regroupement pédagogique (RPI) « L'étoile » qui rassemble les enfants des communes d'Alvignac, Miers, Padirac, Rignac et Rocamadour[60],[61].

L’école privée Notre-Dame comporte deux classes de cycles 2 (maternelle et cours préparatoire) et 3 (cours élémentaires et moyens)[61].

Associations culturelles

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La médiathèque d'Alvignac regroupe une bibliothèque et un point internet avec une station multimédia. Un comité des fêtes organise des manifestations comme la fête votive en juillet et le grand repas villageois[62].

L'association Racines, créée le , a son siège à Alvignac. Son but est l'inventaire et la protection du patrimoine naturel, bâti et culturel, de l'archéologie, de l'histoire et de la généalogie d'Alvignac et sa région (Rignac, Miers, Padirac et d'autres communes limitrophes)[63].

D'autres associations proposent des activités diverses et variées : musique, club des ainés, sauvegarde des espèces régionales de pommes, anciens combattants, histoire, œnologie, linguistique[62], etc.

Maison de santé

Une maison de santé d'une surface de 320 m2 est en service depuis au cœur du bourg d'Alvignac. Deux chirurgiens-dentistes y ont installé leur cabinet[64], ainsi que 5 infirmiers, une ostéopathe et une psychologue clinicienne[65].

Cabinet de kinésithérapie

Alvignac dispose d'un médecin généraliste, d'une pharmacie, de deux cabinets de kinésithérapeute et d'un centre communal d'action sociale[66].

L'hôpital le plus proche est celui de Saint-Céré situé à 22 km à l'Est-Nord-Est d'Alvignac. Il dispose de services d'urgence, de réadaptation après un traumatisme (SSR) ainsi que d'équipements de radiologie et d'un scanner[67].

Chemin de randonnée pédestre en amont de la Source Salmière

Plusieurs associations et éducateurs sportifs permettent une pratique encadrée du sport : zumba, la section tennis de la jeunesse sportive alvignacoise et enfin l'Entente d'Alvignac, Miers, Thégra, Rocamadour et Gramat pour le football[68].

L’office de Tourisme et la Mairie d’Alvignac offrent à tous six circuits de randonnée dont un parcours botanique. Leurs longueurs vont de 3 à 15 km[69].

Commerces au centre du village

Les emplois de la commune relèvent pour 51 % du secteur du commerce et des services suivi par l'industrie 27 %. Le domaine administration publique, enseignement, santé et action sociale est bien représenté avec 18 % des emplois. Par contre, la part de l'agriculture est faible : 8 emplois.

À la suite d'un projet lancé par la municipalité d'Alvignac en 1995[52], un casino du groupe Arevian a été ouvert en sur la route de Padirac[44]. Il propose 75 machines à sous[70] et des jeux de table tels que le blackjack, la roulette ou le poker[71]. Sur l'année 2014, la société Casino d'Alvignac a réalisé un chiffre d'affaires de 3 643 300 [72]. En 2010, elle employait 40 personnes[44]. En 2012, 80 000 personnes ont été accueillies[73].

Alvignac dispose de commerces et producteurs du domaine de l'alimentation : boulangerie-pâtisserie, boucherie-charcuterie, épicerie, traiteur, unité de production fromagère.. De nombreux artisans fournissent des services aux habitants et un bureau de poste se situe au carrefour de la D673 et de la D20[74].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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La commune compte parmi ses lieux remarquables le plan d'eau de la source Salmière et sa station thermale de Miers Alvignac (source Salmière), le gouffre de Réveillon remarquable par son porche d'entrée et deux châteaux en propriétés privées : Cantecor et Salgues[7].

Grand hôtel de la Source

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Vue de l'hôtel de la source d'Alvignac en 2007 depuis le lotissement des Promenades.

La société anonyme du « Palais hôtel et Éden » est créée à Paris et choisit l'architecte Joachim Richard pour créer son hôtel de la source en 1911, en même temps que le complexe thermal. L'hôtel dispose de 80 chambres et était « comparable aux palais de l'époque ». L'hôtel est réquisitionné par l'armée en 1914 et sert d'hôpital jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale. Les propriétaires successifs sont : en 1915, la société anonyme du Grand Hôtel de la Source de Paris ; de 1921 à 1933, Guillaume Léopold Dulac, domicilié à Périgueux ; la société anonyme immobilière d'Aurillac jusqu'en 1939. Cette année-là, l'hôtel est réquisitionné pour servir à nouveau d'hôpital jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le livre d'or, couvrant la période 1920-1939, témoigne du séjour de personnages célèbres comme le maréchal Édouard Mortier le qui affirme à propos de l'hôtel être « certain qu'il ne peut y en avoir de meilleur », Henri Bernstein, Tsugouharu Foujita, Aimée Mortimer le , le président Albert Lebrun, Francis Carco, Pierre Benoit.. En 1953, l'hôtel est vendu à la Société immobilière des chemins de fer français pour servir de colonie de vacances et accueillir les retraités de la SNCF jusqu'en 1995. il ferme définitivement et il est mis en vente depuis 2006[75],[42].

Camp de Viroulou

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Le camp militaire de Viroulou se situe à l’extrême est le territoire de la commune d'Alvignac et sur celui de Rocamadour. Il occupe une surface de 2 km2 et était connecté à la voie de chemin de fer Paris-Rodez[3]. De 1940 à 1950, il servait de lieu de stockage de munitions et prit la dénomination de base aérienne 265 (bases entrepôt) à partir de 1950 jusqu'au , date de son transfert de l'Armée de l'air au Centre d'Études de Gramat (CEG) dépendant de la Direction générale de l'Armement. Le CEG l'utilisa, jusqu'en 1997, pour conduire des études sur les effets du souffle nucléaire et l'analyse des actions terroristes visant les aéronefs. Le , le camp passe sous l'autorité de la direction générale de la Gendarmerie nationale pour la formation de ses recrues et de ses forces mobiles[76]. Il est dorénavant désaffecté.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Alvignac Blason
D'azur à la fontaine d'or sommée d'une statue de femme du même, jaillissant d'azur dans un bassin circulaire d'or
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Cette section est réalisée à partir des données du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global du ministère de l'Économie et des Finances. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 4.0.1 : Yin Yang Tau a effectué la synthèse des tableaux du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant Alvignac. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
  3. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intérêts des emprunts. Elle enregistre également les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
  4. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés.
  5. Les « contingents » représentent des participations obligatoires au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
  6. Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
  7. Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
  8. Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
  9. Les « autres impôts » couvrent certains impôts et taxes autres que les impôts locaux.
  10. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
  11. Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.
  12. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
  13. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
  14. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
  15. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
  16. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
  17. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources d'Alvignac.
  18. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Géoportail Alvignac », sur Geoportail (consulté le ).
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. a b c et d Carte IGN 1/25000 Rocamadour - Padirac - IGN 2136 ET.
  4. a b et c Jean-Noël Salomon (LGPA et INTERMET, Institutde Bordeaux, Université Bordeaux 3), « Le causse de Gramat et ses alentours : les atouts du paysage karstique », Karstologia, no 35,‎ , p. 1-3 (ISSN 0751-7688)
    Description du causse de Gramat (géologie, climat, sol, végétation, hydrologie, occupation humaine, atouts paysagers et patrimoniaux, 6 figures, 9 photos et une carte A3 hydro-karsto-spéléologie du causse de Gramat.
    .
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