Ambrières-les-Vallées | |||||
Vue du bourg et de l'église Notre-Dame depuis la mairie. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Mayenne | ||||
Arrondissement | Mayenne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Bocage Mayennais | ||||
Maire Mandat |
Guy Ménard 2020-2026 |
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Code postal | 53300 | ||||
Code commune | 53003 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Amboriverain | ||||
Population municipale |
2 623 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 68 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 24′ 08″ nord, 0° 37′ 50″ ouest | ||||
Altitude | Min. 95 m Max. 162 m |
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Superficie | 38,78 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Ambrières-les-Vallées (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Mayenne (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Gorron | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | www.ambriereslesvallees.mairie53.fr | ||||
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Ambrières-les-Vallées est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 2 623 habitants[Note 1].
Son nom est Ambrières jusqu'en 1910, puis devient Ambrières-le-Grand pour réduire les confusions postales avec la commune homonyme du département de la Marne. En 1972, la commune fusionne avec Cigné et La Haie-Traversaine et prend alors le nom d'Ambrières-les-Vallées. La Haie-Traversaine redevient commune en 1986.
La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine dans le pays de Passais.
C'est un chef-lieu de canton situé à 115 m d'altitude, à 42 km de Laval et 11 km de Mayenne. Ville-porte du parc naturel régional Normandie-Maine et Station verte, elle doit son nom à sa position à proximité du confluent de la Varenne, de la Mayenne et de la Colmont, rivières entre lesquelles elle s'est peu à peu développée.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 851 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Mayenne à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 849,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au , Ambrières-les-Vallées est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ambrières-les-Vallées[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mayenne, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,5 %), terres arables (34,9 %), zones agricoles hétérogènes (17,4 %), zones urbanisées (5,7 %), eaux continentales[Note 4] (0,6 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Attestations anciennes[15] :
Selon Lucien Beszard[16], se prononce « anbrer ».
Dans le premier élément du nom, on peut reconnaître le radical de l'hydronyme gaulois ambra, dérivé d'une racine indo-européenne signifiant « eau », « humidité »[17], interprétation justifiée, comme l'écrit l'abbé Angot[18] : « La situation du bourg, entre les deux rivières de la Mayenne et de la Varenne, et si près de leur jonction, donne l'explication étymologique de ce nom ».
Le gentilé est Amboriverain.
Ambreras en 1080, G. de Ambarils en 1128, Ambieras en 1135, son histoire commence vers 1049. À cette lointaine époque, Guillaume le Conquérant vient de prendre Lassay. Pour répondre aux attaques d'Henri Ier, roi de France et de Geoffroy Martel, comte d'Anjou, il décide de bâtir une forteresse, sur le territoire du baron de Mayenne qui prenait parti pour son adversaire. L'actuel hôtel de ville est élevé sur l'emplacement de cette place forte (1049-1066) assise sur un rocher escarpé et inaccessible du côté de la Varenne et bénéficiant du retranchement naturel de deux vallées et de leurs cours d'eau. Ce château est à l'origine de la ville qui se trouvait à la frontière du Maine et en avant-poste de la Normandie. En 1199 les barons du Maine n’acceptent pas la succession de Jean sans Terre aux possessions angevines de Richard Cœur de Lion. Grâce à l’intervention du jeune Arthur de Bretagne (et avec l’appui de Philippe II August et de Guillaume des Roches) Juhel III de Mayenne reçoit, donc, le château[19]. Les guerres féodales terminées, les habitants vont s'agglomérer près de l'église, sur l'autre rive de la Varenne et c'est là qu'Ambrières prendra réellement son extension.
Vers la fin du XVIIe siècle, Ambrières est toujours une ville murée ; les vestiges des remparts limitent encore, face à la rivière, la place du château. Le , Anne Leclerc, qui était veuve de Pierre Drouet, juge général de la baronnie d'Ambrières lègue « tous ses meubles, tous ses acquêts, et la tierce partie de ses propres pour la fondation d'un hôpital où il y aura des personnes qui instruiront les jeunes enfants ».
Pendant la tourmente révolutionnaire, Ambrières est souvent le théâtre d'opérations menées par Louis de Frotté. Ce dernier, à la tête d'une armée qui a compté jusqu'à 4 000 hommes recrutés pour la plupart dans la région, étendait son action jusqu'à Domfront, Juvigny-sous-Andaine, Pré-en-Pail, Villaines-la-Juhel, Gorron et Mayenne. Sanctionnés par des mesures cruelles, les Chouans se rebellèrent. Le , à 21 heures, « quinze à dix-huit hommes pénètrent dans la ville, massacrant le corps de garde, saisissent le commandant de la garde nationale, tuent sous ses yeux ceux dont ils avaient décrété la mort et l'égorgent le dernier ». On emmène les familles suspectes en prison à Laval ou à Rochefort-sur-Loire et les administrateurs du canton n'osent plus exercer leurs fonctions. Maîtres de la ville de à , les Chouans de Frotté se font payer les fermages des biens nationaux sans oublier d'opérer des réquisitions et d'exiger une rançon de 300 francs de toutes les familles qui ont un fils enrôlé dans la garde mobile. En 1799, la division royaliste d'Ambrières est sous les ordres du baron Armand-Joseph de Commarque, chef d'état-major dans l'armée de Frotté ; on le fusille avec son chef à Verneuil.[citation nécessaire]
Le , la localité subit les assauts d'une épidémie de choléra qui fait dix-neuf victimes en quelques jours. Soignés par les sœurs d'Évron, les malades reçoivent la visite de Mgr Wicart et du préfet de la Mayenne. Le fléau se termina, avec une procession en l'honneur de saint Roch, le .[citation nécessaire]
Les armes de la commune de Ambrières-les-Vallées se blasonnent ainsi : |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2021, la commune comptait 2 623 habitants[Note 8], en évolution de −6,25 % par rapport à 2015 (Mayenne : −0,65 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune d'Ambrières-les-Vallées propose de nombreuses manifestations culturelles notamment par le biais de l'association Au Cœur d'Ambrières, l'association des artisans, commerçants et industriels d'Ambrières-les-Vallées[réf. nécessaire].
La commune abrite deux monuments historiques :
Autres monuments :