Andreas Stech, né en 1635 à Stolp (Słupsk), en Poméranie, et mort le à Dantzig, est un peintre baroque allemand du XVIIe siècle qui a réalisé des portraits, des retables et des thèmes spirituels, un célèbre paysage urbain de Gdansk, des natures mortes ainsi que des images d'animaux.
Andreas Stech est le fils du peintre Heinrich Stech de Lübeck[1]. Il y est baptisé le , dans le religion luthérienne[2]. En 1636, sa famille s'installe à Dantzig. C'est un élève d'Adolf Boy (1612-1683)[3]. En 1658, il épouse la fille de son maître, veuve du peintre August Ranisch[4]. Après la mort de sa première femme, il épouse Adelgunde, la fille de Nicias Wulf. Il a cinq enfants de son premier mariage et quatre de son second. En 1662, il devient maître artisan sur la base de son œuvre : La vocation de saint André et de Crésus se jetant dans le feu. En 1667, il obtient la citoyenneté de Dantzig. En 1673, il devint juré. Il est supposé qu'il a séjourné à Leyde, à Venise et à Rome[5]. À partir de 1677, il travaille pour le roi Jean III Sobieski de l'Union de Pologne-Lithuanie. Il meurt le à Dantzig[6]. Son frère aussi était peintre.
Son nom est parfois orthographié Steg, Stegh, Stecher, Stegh, Steche[4]. Les sources polonaises lui donnent régulièrement la forme polonaise de son prénom : Andrzej[7].
Dans les années 1689-96, aidé d'élèves, il réalise un groupe de 15 peintures pour le cloître du monastère cistercien de Pelplin[8].
Stelch est réputé avoir été influencé, en tant que portraitiste, par la tradition hollandaise créée par Daniel Schultz. Dans l'art religieux, il a été influencé par la peinture flamande, principalement par Peter Paul Rubens[9]. Parmi les œuvres de Stech :
Spaziergang vor den Toren Danzigs (Promenade aux portes de Gdansk''), 1680[10]
Das winterliche Panorama von Danzig (Le panorama hivernal de Gdansk), 1678[réf. souhaitée]
portrait d'Heinrich Schwarzwaldt
Composition florale
Dame patricienne de Danzig
Portrait d'Alexandre Zasławski-Ostrogski
portrait de Friedrich Gabriel Engelcke
portrait de Gabriel Friedrich Schumann
Garçon avec un nœud rouge et un jabot
Andreas Stech a aussi illustré des travaux techniques de son époque, en particulier les instruments de l’astronome Johannes Hevelius (en plus de faire deux portraits de lui[12]):
↑(de) « Andreas Stech », sur www.hellenicaworld.com (consulté le )
↑(de) Wolfgang Adam et Siegrid Westphal, Handbuch kultureller Zentren der Frühen Neuzeit : Städte und Residenzen im alten deutschen Sprachraum, Walter de Gruyter GmbH & Co KG, , 2464 p. (ISBN978-3-11-029555-9, lire en ligne)
↑(de) Willi Drost, Neue Deutsche Biographie, Band 2, (lire en ligne)
↑(en) Teresa Grzybkowska, « Andreas Stech’s portraits of Johannes Hevelius in Gdańsk and Oxford. At the origins of the portrait of the early modern scholar », Artibus et Historiae, vol. 33, , p. 287–316 (lire en ligne, consulté le )
(en) Teresa Grzybkowska, « Andreas Stech’s Portraits of Johannes Hevelius in Gdansk and Oxford. At the Origins of the Portrait of the Early Modern Scholar », Artibus et Historiae, , pages 287 à 316 (lire en ligne)
(en) B Makowski et Andreas Stech, Der Danziger Maler Andreas Stech., (lire en ligne)
Leni Telger, Andreas Stech. In: Walter Menn (Bearb.), Pommersche Lebensbilder, Böhlau, Cologne, 1966 (= Veröffentlichungen der Historischen Kommission für Pommern, 5; Forschungen zur Pommerschen Geschichte, 15), pages 36–52