André Chilo

André Chilo
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BarcusVoir et modifier les données sur Wikidata
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André Chilo né le à Bordeaux et décédé le à Barcus, est un joueur de rugby à XV et un athlète français évoluant aux poste d'arrière ou de trois-quarts aile en sélection nationale et au Racing club de France

Médaillé d’argent aux Jeux olympiques de 1920 à Anvers, aux côtés de René Crabos, de François Borde et d'Adolphe Jauréguy, il est l'un des joueurs les plus représentatifs de ce club après la première guerre mondiale.

Dans les années 1970, il devient le Président fondateur du club de rugby à XV de l'Avenir de Barcus, dont le stade municipal porte également son nom.

Il a également détenu le record de France du triple saut, réalisé en 1919.

André Chilo nait le à Bordeaux[1], de parents basques originaires de Barcus, en Soule[2].

Après une saison au Stade Toulousain en 1916-1917, il rejoint le Racing Club de France en 1918.

En 1919, Chilo est sélectionné pour affronter l’Australian Imperial Force et participe aux Jeux Interalliés contre la Roumanie et les États-Unis. Cette même année, il remporte le championnat de France du triple saut avec un saut de 13,41 mètres, battant le record de France de cinquante centimètres. En 1920, malgré une défaite en finale du championnat contre le Stadoceste tarbais, il se retrouve dans l’équipe olympique de rugby, apportant une médaille d’argent à la France après une défaite contre les États-Unis. Son service militaire à l’école militaire de Joinville a été déterminant, car c’est dans ce contexte qu’il est sélectionné pour l’équipe de France de rugby participant aux Jeux olympiques d’Anvers en 1920.

En 1922, Chilo remporte un Bouclier de Brennus avec le Stade Toulousain. Il reçoit six convocations en équipe nationale, mais ne joue que deux matchs, la dernière fois contre la Nouvelle-Zélande en 1925.

Après carrière

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Dessinateur lithographe de profession, André Chilo se distingue également comme éducateur. Dans les années 1940, il devient Moniteur National de Rugby aux côtés d’Eugène Ribère, marquant ainsi de nombreuses générations d’internationaux. En 1972, Chilo fonde le club de rugby de l'Avenir de Barcus[3], dont il est le président fondateur et dont le stade porte aujourd’hui son nom[4].

Jusqu’à son décès le 3 novembre 1982, il continue d’influencer le rugby local[5].

Lors de ses obsèques le 6 novembre 1982, trois cercueils sont présents au cimetière de Barcus : celui d’André Chilo, de son fils Michel[6] et de sa belle-fille, la sculptrice argentine Alicia Penalba, décédés dans un accident de voiture à un passage à niveau à Saint-Geours-de-Maremne[7] dans les Landes en se rendant aux funérailles[8].

Décoration

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En équipe de France

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En athlétisme

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  • Sélection en équipe Probables du Sud lors du match Possibles-Probables du Sud lors de la saison 1916-17.
  • Sélection en équipe Sud, en [12].

En équipe de France

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Notes et références

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  1. « André Chilo (1898-1982) », sur data.bnf.fr (consulté le )
  2. « Le destin olympique du Souletin André Chilo, médaillé d’argent en 1920 », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne Accès payant)
  3. « Une nouvelle société omnisports: l'Avenir de Barcus », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  4. « Finales Rugby - Stade André Chilo », sur finalesrugby.fr (consulté le )
  5. Laurent Vignasse, « Barcus, le souvenir d’un Avenir », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  6. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  7. « L'auto défonce le passage à niveau », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  8. Geneviève Breerette, « Le sculpteur Alicia Penalba », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  9. « Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°15 du 16 juillet 1955 - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  10. Pierre Capdeville et Roger Surjus, De la vierge rouge aux anges blonds, Toulouse, Cépaudès, , 188 p., p. 188
  11. Hebdomadaire "Rugby" du 21 avril 1917, p. 3.
  12. Hebdomadaire "Rugby" du 10 mars 1917.

Lien externe

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