André Grisoni | |
![]() André Grisoni en 1933. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (3 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Élection | 8 mai 1932 |
Circonscription | Seine |
Législature | XVe (Troisième République) |
Groupe politique | SOC |
Prédécesseur | Louis Dubois |
Successeur | Étienne Fajon |
Maire de Courbevoie | |
– | |
Prédécesseur | Pierre Fouquart |
Successeur | Gabriel Roche |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Moltifao |
Date de décès | (à 89 ans) |
Lieu de décès | Courbevoie |
Nationalité | Française |
Parti politique | RRRS |
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André Grisoni, né le à Moltifao (Corse) et mort le à Courbevoie (Hauts-de-Seine), est un homme politique français, député radical de la Seine de 1932 à 1936 et maire de Courbevoie de à .
Membre du Parti radical-socialiste, il en devient l'un des vice-présidents. Membre de la loge maçonnique « Émile Zola » et antiraciste convaincu, il siège au comité central et à la commission de propagande de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme[1]. Il est maire de Courbevoie à partir de 1927 et député de la Seine de 1932 à 1936.
Il n'accepte pas la constitution du Front populaire en 1935 et signe en octobre 1935 un appel aux côtés d'autres radicaux dissidents demandant aux radicaux de ne pas s'associer aux communistes[2]. Il est battu au second tour aux élections législatives de 1936 par un candidat communiste.
Il lance un appel à l'été 1936 aux radicaux anticommunistes pour former un parti radical français, constitué quelques mois plus tard. Il en prend la présidence. Il est secondé par un radical en rupture de ban, Édouard Pfeiffer[3]. Ce parti fusionne, en 1938, avec les Comités radicaux unionistes au sein du Parti radical indépendant présidé par Pierre Cathala. Grisoni est son secrétaire général[4].
Proche de Pierre Laval, pacifiste convaincu et partisan de la réconciliation franco-allemande, il milite au Rassemblement national populaire sous l'Occupation[5].
Maire de Courbevoie de à , il modernise activement sa commune :
En 1944, il joue un rôle, comme président des maires de la Seine, dans la recherche par Laval d'une solution « républicaine » à l'épisode de Vichy. Il reçoit l'ordre de la Francisque[7].
Il est arrêté le et condamné pour intelligence avec l'Allemagne à 15 ans de travaux forcés, confiscation de ses biens et indignité nationale à vie. Toutefois, il bénéficie de remises de peine en raison de circonstances atténuantes[8].
Il repose à l'ancien cimetière de Courbevoie.