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Réalisateur de cinéma, scénariste, producteur de cinéma, producteur |
André Génovès est un réalisateur et un producteur de cinéma français, né le à Meknès et mort le au Chesnay.
Après avoir tenté d'entreprendre une carrière de comédien, il renonce à son projet pour se lancer dans l'immobilier. Il exerce cette activité pendant trois ans et fonde sa maison de production : il produit alors le premier film de Nadine Trintignant, Mon amour, mon amour (sélectionné pour le Festival de Cannes 1967).
À partir de 1967 et jusqu'à 1975, il est le producteur de nombreux films de Claude Chabrol. Leur première collaboration (La Route de Corinthe) se solde par un sévère échec commercial[1]. Les deux hommes n'en continuent pas moins à travailler ensemble. Avec Génovès, Chabrol signe certains de ses films les plus connus, notamment Que la bête meure, Juste avant la nuit, Le Boucher et Les Noces rouges.
André Génovès est aussi le producteur de Mado de Claude Sautet et de certains films de Michel Audiard (Elle cause plus... elle flingue, Bons baisers... à lundi). Il donne sa première chance à la romancière Catherine Breillat, qui passe à la réalisation avec Une vraie jeune fille, adaptation de son roman. Il produit également Barocco, film d'André Téchiné avec Isabelle Adjani et Gérard Depardieu, alors en début de carrière.
Au cours des années, Génovès produit aussi un certain nombre de films « adultes » comme Émilienne de Guy Casaril ou Néa de Nelly Kaplan. Génovès a également réalisé deux longs métrages : une comédie égrillarde intitulée Les Folies d'Élodie, dans laquelle il tient d'ailleurs un rôle, ainsi qu'un film biographique, Mesrine, consacré au célèbre truand et généralement considéré comme raté.
Il meurt le au Chesnay (Yvelines), à l'âge de 70 ans, d'une hémorragie cérébrale[2]. Ses obsèques se tiennent dans l'après-midi du en l'église de Thoiry, dans le même département[3].