Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalités | |
Formation | |
Activité | |
Enfant |
Genre artistique |
---|
Aniela Pająkówna (1864 à Medyka - 26 avril 1912 à Paris[1]) est une peintre polonaise qui a surtout peint des portraits. Sa fille est la dramaturge Stanisława Przybyszewska.
Elle est née à Medyka près de Przemyśl[2]. Son père travaille comme cocher du journaliste et militant politique Mieczysław Gwalbert Pawlikowski (pl) et sa femme Helena (née Dzieduszycka). La générosité des employeurs de son père ont permis à Aniela Pająkówna d'étudier l'art ; d'abord à Cracovie avec Florian Cynk puis, après 1886, à Paris à l'Académie Julian[Pas dans la source] et l'Académie Colarossi avec Carolus-Duran et Jean-Jacques Henner[3]. Elle passe également du temps à étudier à Munich.
En 1891, elle retourne vivre en Pologne, à Lwów. Elle y crée son propre studio. Sa première exposition se déroule à la Société des Amis des Beaux-Arts en 1896[3]. L'année suivante, elle commence à exposer avec la Société des amis des beaux-arts de Cracovie et participe même à une grande exposition à la Halle aux Draps en 1899[4]. Elle expose aussi à l'étranger et notamment en Autriche au Künstlerhaus de Vienne et au Salon des Indépendants.
En 1898, elle rencontre Stanisław Przybyszewski à Lwów, où il donne une conférence sur Chopin. Plus tard, ils ont eu une brève liaison qui donne naissance à une fille, Stanisława. Elle a aussi eu une fille, Iwa, issue de son mariage avec Dagny Juel, et dont elle s'est aussi occupé[3].
En 1907, la discrimination à laquelle elle fait face, du fait d'être une mère célibataire avec un enfant illégitime, les forcent à déménager; d'abord à Vienne, puis à Zurich et à Munich, pour finalement s'installer à Paris en 1909. Elle y meurt, d'une pneumonie, trois ans plus tard[3]. Sa fille Stanisława est alors confiée à une tante[5],[6].