Anningasaura lymense
Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Classe | Sauropsida |
Super-ordre | † Sauropterygia |
Ordre | † Plesiosauria |
Famille | † Rhomaleosauridae |
Anningasaura est un genre fossile de plésiosaures de la famille des Rhomaleosauridae.
Selon Paleobiology Database en 2024, ce genre est resté monotypique et a une seule espèce fossile son espèce type Anningasaura lymense, découverte dans les roches du Jurassique inférieur de Lyme Regis en Angleterre, au Royaume-Uni.
Le genre Anningasaura et l'espèce Anningasaura lymense sont décrits en 2012 par les paléontologues Peggy Vincent (d) et Roger B. J. Benson (d)[1],[2],[3].
Selon Paleobiology Database en 2024, ce genre Anningasaura a une seule collection référencée de fossiles[2]. Cette collection est de l'Hettangien inférieur au Sinémurienau Pliensbachien inférieur du Jurassique inférieur, c'est-à-dire date de 201,3 à 183 Ma avant notre ère[2].
Le genre Anningasaura est classé dans la famille des Rhomaleosauridae en 2012 par ses créateurs[1],[2].
Anningasaura a été décrite et nommée pour la première fois par Peggy Vincent et Roger B. J. Benson en 2012 et l'espèce type est Anningasaura lymense. Le nom générique rend hommage à Mary Anning (1799–1847), une collectionneuse de fossiles britannique qui est devenue célèbre dans le monde entier pour les découvertes qu'elle a faites dans les gisements de fossiles marins du Jurassique à Lyme Regis dans le Dorset. Le nom spécifique est dérivé du nom de la localité de Lyme Regis où le seul spécimen connu a été collecté[1].
Anningasaura n'est connu que par le spécimen holotype NHMUK OR 49202, qui se compose d'un crâne complet, d'un palais et d'une mandibule, avec huit vertèbres cervicales associées, y compris le complexe atlas-axis. Le squelette partiel provient d'un plésiosaure juvénile. Il a été initialement désigné sous le nom de « Plesiosaurus » macrocephalus par Charles William Andrews en 1896, qui n'est par ailleurs connu que par le très jeune spécimen type NHMUK PV R1336. NHMUK OR 49202 a été collecté à Lyme Regis, dans le Dorset, dans les couches de l'Hettangien au début du Sinémurien du groupe du Lias inférieur[1].
NHMUK OR 49202 possède des caractères plésiomorphes, notamment des prémaxillaires qui ne séparent pas les frontaux sur la ligne médiane, des passages cranioquadraux étroits et l'absence d'une rainure de constriction autour du condyle occipital. Il présente également plusieurs autapomorphies non observées chez d'autres plésiosauriens. Ses processus postéro-médiaux des prémaxillaires (ou possible partie antérieure du frontal) forment une plate-forme épaisse dorsoventralement et élargie médiolatéralement et son processus cultriforme du parasphénoïde est plus large médiolatéralement que les vacuités interptérygoïdiennes postérieures combinées. Il présente également deux foramens étroitement espacés sur la surface latérale de l'exoccipital. D'autres autapomorphies sont la présence d'un foramen supplémentaire pénétrant la crête sagittale pariétale, l'absence de contact ptérygoïdien-vomérien et l'absence de contact entre les ptérygoïdiens en aspect palatin[1].
Selon Benson (d), Evans (d) et Druckenmiller (d) 2012[4] révisé en 2014 par Benson & Druckenmiller (d) (avec l'exclusion des genres Macroplata et Eurycleidus et l'ajout de Borealonectes) :[5]
En complément, on peut aussi consulter l'image de 2013, concernant la phylogénie complète des plésiosaures[6] :
Plesiosauria |
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: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.