Antoine Courtois | |
Création | |
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Forme juridique | Jusqu'en 2016: société à responsabilité limitée depuis 2016: marque |
Siège social | Paris |
Activité | Fabrication d'instruments de musique (d)[1] |
Société mère | Buffet Crampon Group |
SIREN | 484007455 |
Site web | www.a-courtois.com |
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Antoine Courtois est une marque d'instrument de musique de la famille des cuivres, fondée en 1803 par Antoine Courtois. Depuis 2006, elle est la propriété de Buffet Crampon Group[2].
Le père d’Antoine Courtois créa le premier atelier familial de facture instrumentale pendant la révolution française à Paris, rue Mazarine, dans ce qui est aujourd’hui le Quartier latin de Saint-Germain-des-Prés. Un cor naturel exposé à Berlin et une trompette de cavalerie du musée du Conservatoire de Paris témoignent par leurs gravures de cette première période. Cette trompette fut la propriété de l’officier parlementaire envoyé par Napoléon Bonaparte au siège de Saint-Jean d’Acre en 1799
Antoine Courtois (1770-1855) déménage les ateliers 21, rue du Caire. Parmi les instruments de cette époque, nous trouvons entre autres des trompettes en forme de demi-lune aux sonorités proches du cor, des trombones à coulisses, des bugles à clefs, des cors ou encore des ophicléides.
En 1831, les corps de troupe furent dotés de clairons, un instrument mis au point en 1822 par le facteur de cuivres Antoine Courtois, et le chef de Musique Melchior composa un répertoire complet des sonneries règlementaires pour clairon dont la plupart étaient basées sur les rythmes des batteries de tambours correspondantes.
Le , Denis A. Courtois, fils d’Antoine Courtois qui lui a succédé en 1844, dépose un brevet d’invention à la préfecture du département de la Seine pour les améliorations apportées à la facture des instruments Cuivres et en particulier à la fabrication des pistons.
Denis A. Courtois transfère la manufacture au 88, rue des Marais où il travaille à l’amélioration des modèles en partenariat avec de célèbres artistes tels que Jean-Baptiste Arban avec qui il créera le célèbre cornet à pistons Arban.
La maison Courtois remporte la médaille d’or de l’exposition universelle de Paris pour la qualité de ses instruments « d’une excellente fabrication et d’une justesse irréprochable ».
À la suite du décès de Denis A. Courtois, sans descendance, le chef d’atelier Auguste Mille lui succède et fonde le la société Antoine Courtois et Mille au capital de 20 000 francs. Il dirigera la compagnie pendant une quinzaine d’années et comptera alors près de 25 employés. Cette période est riche de récompenses diverses aux expositions internationales.
À partir de 1895, Emile Delfaux et Amédée Legay, successeurs d’Auguste Mille, offrent chaque année des instruments aux musiciens les plus méritants du Conservatoire de Paris et poursuivent la moisson de récompenses aux expositions universelles.
La marque Antoine Courtois devient le fournisseur exclusif du ministère des beaux-arts pour les conservatoires de Paris[Lesquels ?] et des départements, de l’opéra, de l’opéra comique, des concerts classiques et de la garde républicaine.
Emmanuel Gaudet – éditeur de musique, à Paris – associé à Emile Deslaurier, acquièrent la manufacture Antoine Courtois, à laquelle ils offriront de nouvelles perspectives en portant notamment le capital à 100 000 francs le .
Paul Gaudet, ayant succédé à son père en 1934 à la codirection de l’entreprise puis devenu Président-Directeur en 1937, ouvre une manufacture à Amboise en Indre-et-Loire.
Jacques Gaudet entre dans l’entreprise de son père et y poursuit le travail de développement et de perfectionnement des instruments avec les plus grands artistes. Il prendra la tête de la société à partir de 1980.
Après quelques années au sein du groupe Allemand JA MUSIK, la marque Antoine Courtois retrouve ses racines françaises en intégrant le Groupe Buffet Crampon et se recentre sur son savoir-faire historique.
La société Buffet Crampon crée un holding appelé désormais Buffet Crampon Group. Sa nouvelle identité fédère l’ensemble des marques du groupe autour d’une vision unique : devenir la « référence mondiale des instruments à vent ».
Jusqu'à la fin de 2014, la manufacture Antoine Courtois se situait à Amboise en Indre-et-Loire. Depuis , les ateliers français ont fermé et la fabrication est désormais réalisée dans l'usine B&S de Markneukirchen en Allemagne[3]. Buffet Group, propriétaire des deux marques, a préféré rassembler la production sur un seul site. En 2016, Buffet Group devient Buffet Crampon Group.
La marque produit les instruments suivants :
Les instruments Cuivres Antoine Courtois sont joués aujourd'hui de par le monde et en particulier au sein des plus célèbres orchestres.