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Appartenant à une famille de marchands d'Avallon, originaires de Troyes, Antoine Vestier montra très jeune des dons pour le dessin et la peinture qui attirèrent l'attention d'un notable du pays, le comte de Chastellux. Grâce à lui, il put quitter sa Bourgogne natale et s'installer à Paris où il est élève de Jean-Baptiste Pierre.
Les récits familiaux parlent de voyages en Angleterre et aux Pays-Bas. Il y rencontra Antoine Reverend, maître-émailleur, allié au peintre Henri-Pierre Danloux, dont il épousa la fille, Marie-Anne, le . Il suit à cette époque les cours de l'Académie royale de peinture et de sculpture. Après la mort de son beau-père, il se qualifie dans les actes de naissance de ses enfants comme peintre-émailleur.
Peintre miniaturiste et excellent portraitiste, il présenta ses œuvres au Salon de la Correspondance avant d'être agréé à l'Académie royale de peinture le . Il dut remettre à l’Académie les portraits de deux de ses futurs confrères, Doyen et Brunet. Après la remise de ces portraits, il est reçu à l'Académie le et devient peintre du roi.
Charles Oulmont, « Antoine Vestier d’après des portraits de famille inédits », Gazette des Beaux-Arts, , p. 295-313 (lire en ligne).
Jean-Claude Sueur, Le portraitiste Antoine Vestier (1740-1824), Neuilly-sur-Seine, 1974. — Cet ouvrage dactylographié publié par l'auteur à 200 exemplaires est consultable à la BnF site Tolbiac, Rez-de-jardin-magazin, cote 4-LN27-91066.
Anne-Marie Passez, Antoine Vestier, 1740-1824, Paris, La Bibliothèque des Arts, Fondation Wildenstein, 1989. [lire en ligne] — Ouvrage publié avec le concours de Joseph Baillio et de Marie-Christine Maufus.