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Antonio García-Trevijano Forte, né le à Alhama de Granada et mort le à Madrid[1], est un juriste, avocat, homme politique, critique d'art et penseur républicain espagnol.
Né dans une famille de juristes, de fonctionnaires et d'intellectuels[2], Antonio García-Trevijano se signale par son opposition au régime franquiste dans les années 1960.
Il est défini par University Press of America comme « une figure remarquable de la politique espagnole depuis la fin des années 1960 et comme un des intellectuels les plus importants du XXe siècle en théorie politique et esthétique ».
Il est professeur de droit commercial à l'université de Grenade et notaire.
En 1974, il est à l'origine de la fondation de la Junte démocratique d'Espagne, dont il est le coordinateur exécutif et le rédacteur de son manifeste. Cette organisation fusionne ensuite avec la Plateforme de convergence démocratique, pour donner lieu à la Platajunta, qui unit en un seul front toutes les forces politiques opposées au régime franquiste. Au moment de la transition démocratique espagnole, l'option de la réforme s'impose face à l'option de rupture démocratique que défendait García-Trevijano. Ce revers le conduit à abandonner la vie politique active.
Il préside ensuite l'association Mouvement de citoyens vers la République constitutionnelle (MCRC), qui s'oppose au système de partis existant en Espagne qu'il désigne sous le terme d'« oligarchie de partis étatiques » ou « partitocratie ». Il s'oppose aussi à la Constitution espagnole de 1978 et à la monarchie car il n'accepte pas que Juan Carlos Ier ait été désigné par le dictateur Francisco Franco.
García-Trevijano est favorable à l'établissement en Espagne d'une république constitutionnelle basée sur la séparation du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif, sur la représentation politique des gouvernés et sur l'indépendance du pouvoir judiciaire, comme forme d'État capable de garantir la démocratie représentative.
Il a publié de nombreux articles dans les principaux journaux espagnols ainsi que de nombreux essais de philosophie politique, dont Teoría Pura de la República.
Il a écrit deux projets de constitutions, le premier pour la Guinée-Équatoriale et le second pour le Cambodge.