La communauté était numériquement beaucoup plus importante par le passé, mais les mariages mixtes et l'assimilation aboutissent à ce que de plus en plus de citoyens d'ascendance arménienne se déclarent « roumains » aux recensements.
Au recensement de 2011, le nombre de citoyens qui se sont affirmés « arméniens » est de 1 361[1]. La plupart d'entre eux se réclament de l'église apostolique arménienne ou catholique, soit environ 20 000 fidèles en tout[2].
En Transylvanie, une ville entière, Gherla, alors Armenopolis (Հայաքաղաք - Hayakaghak) est bâtie par des Arméniens[8],[9], et dans les principautés danubiennes de Moldavie et de Valachie les communautés sont également anciennes et prospères. Très souvent elles bénéficient de privilèges, entretiennent des liens avec les pays voisins, affrètent des caravanes et des navires, ouvrent de grands caravansérails comme celui d'Emmanuel Marzayan (dit Manuc, 1769–1817) à Bucarest[10].
Emmanuel Marzayan, dit Manouk Bey, diplomate et marchand arménien. Construction du caravansérail de Bucarest. A aussi été un prétendant au trône de Moldavie.
↑Claude Mutafian et Nassim Nicholas Taleb (trad. de l'anglais), La saga des Arméniens de l'Ararat aux Carpates, Paris/94-Villiers-sur-Marne, Les Belles Lettres, , 649 p. (ISBN978-2-251-44758-2).
↑"Analele Academiei Române", seria II, tom V, 1882