Arques (Aude)

Arques
Arques (Aude)
Le village et le château.
Blason de Arques
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Limoux
Intercommunalité Communauté de communes du Limouxin
Maire
Mandat
Géraldine Gracia
2020-2026
Code postal 11190
Code commune 11015
Démographie
Gentilé Arquois
Population
municipale
259 hab. (2021 en évolution de +8,37 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 57′ 12″ nord, 2° 22′ 33″ est
Altitude Min. 329 m
Max. 854 m
Superficie 18,53 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Haute-Vallée de l'Aude
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Arques
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Arques
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Arques
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Arques
Liens
Site web communes-du-limouxin.fr/arques

Arques Écouter est une commune française, située dans le département de l'Aude, en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Rialsesse et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « hautes Corbières ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Arques est une commune rurale qui compte 259 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 601 habitants en 1846. Ses habitants sont appelés les Arquois et ses habitantes les Arquoises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : la croix, inscrite en 1948, et le château, classé en 1887.

Géographie

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Localisation

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Arques est une commune située dans les Pyrénées en haute vallée de l’Aude, sur la route RD 613 de Couiza à Narbonne par les Corbières, dans la vallée de la Rialsesse.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes d’Arques[1]
Valmigère Bouisse
Peyrolles Arques Albières
Rennes-les-Bains Sougraigne Fourtou

Géologie et relief

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Arques se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].

Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[3], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par la Rialsesse, le ruisseau de Jouncquairolles, le ruisseau de la Frau, le ruisseau de Laït, le ruisseau del Cazal, le ruisseau de Moullet, le ruisseau des Bringuières, le ruisseau des Eychartous, le ruisseau de Vétouze, le ruisseau du Bosquet et le ruisseau du Paradis, constituant un réseau hydrographique de 24 km de longueur totale[5],[Carte 1].

La Rialsesse, d'une longueur totale de 14,2 km, prend sa source dans la commune de Fourtou et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers l'ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Sals à Rennes-les-Bains, après avoir traversé 6 communes[6].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 808 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 4,7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Granès à 12 km à vol d'oiseau[9], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 724,6 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Dans la nuit du 11 au 12 janvier 1981 il neige environ 1 mètre de neige.

Dans la nuit du 30 au 31 janvier 1986 il neige plus de 1mètre de neige.

Dans la nuit du 22 au 23 janvier 1992 il neige 1 mètre 30 de neige.

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « hautes Corbières »[14], d'une superficie de 28 398 ha, accueillant une avifaune riche et diversifiée : rapaces tels que les Busards, l'Aigle Royal, le Circaète Jean-le-Blanc, qui trouvent sur place des conditions favorables à la nidification et à leur alimentation du fait de l'importance des milieux ouverts[15].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[16] : la « forêt domaniale du Rialsesse » (1 830 ha), couvrant 4 communes du département[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[16] : les « Corbières occidentales » (59 005 ha), couvrant 66 communes du département[18].

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Plan séisme
  3. « Découpage en régions hydrographiques », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  4. « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le ).
  5. « Fiche communale d'Arques », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  6. Sandre, « le Rialsesse »
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Arques et Granès », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Granes » (commune de Granès) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Granes » (commune de Granès) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  14. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Arques », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « site Natura 2000 FR9112028 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune d'Arques », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF la « forêt domaniale du Rialsesse » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « ZNIEFF les « Corbières occidentales » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).

Au , Arques est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[2],[3].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,6 %), zones agricoles hétérogènes (16,8 %), prairies (1 %)[4]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Arques est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[5]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[6].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Rialsesse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1996, 2000, 2009 et 2020[7],[5].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Arques.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 82 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 234 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 234 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[8],[Carte 3].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Arques est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[9].

Le nom d'Arques, proviendrait du terme "arca" (ou "arcas" au pluriel) en occitan signifiant "arche" ou "coffre"[10].

Une autre hypothèse serait une origine liée au mot "arx" (forteresse), mais le château étant postérieur à la conquête française, on peut supposer que le nom est antérieur et provient d'un terme occitan comme ci-dessus.

En 1231, Pierre de Voisins, lieutenant de Simon de Montfort, reçoit Arques dans ses nouvelles possessions. Son successeur, Gilles de Voisins, fit débuter la construction du château en 1280 ainsi que l'organisation de la bastide. ce sont des barons du nord qui viennent occuper les terres de l'hérésie cathare sous l'ordre du pape Innocent III. La dynastie des Voisins s'éteint avec le mariage en 1518 de Françoise avec un membre de la Maison de Joyeuse, qui deviendra dès lors détentrice de la seigneurie et baronnie d'Arques, Jean de Joyeuse. Le château d'Arques est alors délaissé au profit du château des ducs de Joyeuse à Couiza. Les seigneurs et barons d'Arques étaient barons-héréditaires de Languedoc (Pays d'états) et siégeaient à ce titre permanent, aux États de Languedoc.

Anne de Joyeuse est désigné sous le nom d'Arques à la cour de Henri III.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune d'Arques est membre de la communauté de communes du Limouxin[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Limoux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[11].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Limoux, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 1].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de la Haute-Vallée de l'Aude pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la troisième circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[12].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1925 1935 Déodat Roché   Magistrat
1977 2014 Henri Barbaza PS  
2014 2014 Maxime Barbaza   Maire de mars à avril
2014 2020 Audrey Cabedo    
2020 En cours Géraldine Gracia PS Secrétaire de mairie
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14]. En 2021, la commune comptait 259 habitants[Note 4], en évolution de +8,37 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
460488535506549591600601556
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
504560539542495520531508507
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
504516429272326330297284250
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
235210190201210199253268240
2018 2021 - - - - - - -
261259-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 101 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 222 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 030 [I 2] (19 240  dans le département[I 3]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 12,3 % 16,4 % 15,6 %
Département[I 5] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 135 personnes, parmi lesquelles on compte 65,9 % d'actifs (50,4 % ayant un emploi et 15,6 % de chômeurs) et 34,1 % d'inactifs[Note 6],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 7]. Elle compte 59 emplois en 2018, contre 51 en 2013 et 73 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 72, soit un indicateur de concentration d'emploi de 82,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,1 %[I 8].

Sur ces 72 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 33 travaillent dans la commune, soit 46 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 79,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

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19 établissements[Note 7] sont implantés à Arques au [I 11]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 42,1 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 19 entreprises implantées à Arques), contre 32,3 % au niveau départemental[I 12].

Agriculture

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1988 2000 2010
Exploitations 13 8 9
Superficie agricole utilisée (ha) 206 272 176

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Pays de Sault »[17]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[18]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 9] de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 176 ha[18].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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La commune d'Arques porte :

  • De sinople coupé d'argent, chapé chaussé de l'un en l'autre[20],[21].

Le dessin ci-contre donne l'interprétation de Henri Sivade.

L'Armorial général d'Hozier[22] donne le dessin ci-contre qui peut se blasonner ainsi :

  • Coupé de sinople et d'argent, vêtu de l'un en l'autre.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  9. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[19].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique d'Arques » sur Géoportail (consulté le 7 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  4. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  5. a et b « Les risques près de chez moi - commune d'Arques », sur Géorisques (consulté le ).
  6. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  7. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur aude.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  8. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  9. « cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  10. « dicod'Òc - Recherche »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur locongres.org (consulté le ).
  11. « communauté de communes du Limouxin - fiche descriptive au  », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
  12. « Découpage électoral de l'Aude (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  17. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  18. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune d'Arques - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  19. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  20. Augustin Cornet-Peyrusse, Armorial général du département de l'Aude, Carcassonne, Imprimerie François Pomiès, , 124 p. (lire en ligne).
  21. Henri Sivade, Armorial des communes du département de l'Aude, Carcassonne, Archives départementales de l'Aude, , 128 p. (ISBN 978-2-86011-012-9, BNF 35823262).
  22. Charles d'Hozier, Armorial général de France, dressé en vertu de l'édit de 1696 : Languedoc (2e partie), vol. 15 (lire en ligne).