Aubas

Aubas
Aubas
Vu depuis le coteau de l'Escaleyrou, le château de Sauvebœuf à Aubas.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée de l'Homme
Maire
Mandat
Valène Dupuy
2020-2026
Code postal 24290
Code commune 24014
Démographie
Gentilé Aubasins
Population
municipale
616 hab. (2021 en évolution de −2,69 % par rapport à 2015)
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 04′ 59″ nord, 1° 11′ 29″ est
Altitude Min. 68 m
Max. 255 m
Superficie 17,53 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Homme
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Aubas
Liens
Site web www.aubas.fr

Aubas [obas] est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

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Généralités

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Dans l'est du département de la Dordogne et traversée par la Vézère, la commune d'Aubas est située en Périgord noir.

Le bourg d'Aubas est situé, en distances orthodromiques, trois kilomètres au nord-est de Montignac-Lascaux, et dix kilomètres au sud-ouest de Terrasson-Lavilledieu.

La route départementale 704 (l'ancienne route nationale 704) est la principale voie de communication de la commune, également desservie au nord-ouest par la route départementale 46.

Au sud, le sentier de grande randonnée GR 461 traverse le territoire communal, sur un peu plus d'un kilomètre, entre Montignac et Saint-Amand-de-Coly.

Communes limitrophes

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Aubas est limitrophe de six autres communes.


Communes limitrophes d’Aubas
La Bachellerie,
Auriac-du-Périgord
Les Farges Condat-sur-Vézère
Aubas Coly-Saint-Amand
Montignac-Lascaux

Géologie et relief

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Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Aubas est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1]. Elle est dans le causse de Terrasson qui concerne quelques communes, au sud de Terrasson-Lavilledieu, sur les coteaux en rive gauche de la Vézère.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j3b, date du Bathonien moyen, composée de calcaire oolithique blanc bioclastique avec parfois un calcaire fin à bancs marneux au sommet. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 784 - Terrasson » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

Carte géologique d'Aubas.

Relief et paysages

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Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 68 m et 255 m[5],[6].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[9].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 17,53 km2[5],[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 17,18 km2[3].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par la Vézère et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[14],[Carte 1].

La Vézère, d'une longueur totale de 211,2 km, prend sa source en Corrèze dans la commune de Meymac et se jette dans la Dordogne — dont elle est l'un des principaux affluents — en rive droite, à Limeuil, face à Alles-sur-Dordogne[15],[16]. Elle traverse le territoire communal sur plus de six kilomètres du nord au sud-ouest et, lui servant de limite naturelle sur plus de trois kilomètres et demi en deux tronçons, face à Condat-sur-Vézère, Les Farges et Montignac-Lascaux.

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Vézère-Corrèze ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 904 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[21]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Thenon à 11 km à vol d'oiseau[22], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 907,1 mm[23],[24]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[25].

Au , Aubas est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[26]. Elle est située hors unité urbaine[27] et hors attraction des villes[28],[29].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (54 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,2 %), terres arables (22,4 %), zones agricoles hétérogènes (18,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,9 %), prairies (3,1 %), zones urbanisées (2,8 %)[30]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits

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Outre le bourg d'Aubas proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[31] :

  • l'Arzemme
  • Baunac
  • Bois de la Plaine
  • la Borie
  • le Bourdal
  • le Bousquet
  • Brégedelle
  • la Cabane
  • Château de Sauvebœuf
  • le Chemin Royal
  • Claveillère
  • la Clavière
  • le Clos du Bousquet
  • Combe Albert
  • les Combeaux
  • Combecuite
  • le Combel
  • les Combes
  • le Communal
  • le Duc
  • l'Escaleyrou
  • les Escures
  • les Faux
  • Feletz
  • la Garenne
  • les Genèbres
  • les Granges
  • le Lac de Borgne
  • Laudigerie
  • Leyssartrou
  • Ligal
  • la Maison Neuve
  • Métairie Neuve
  • la Migeardie
  • le Montant
  • Murat
  • Péchany
  • le Peuch
  • le Pigeonnier
  • les Places
  • les Placettes
  • le Port
  • les Régates
  • Rochemalière
  • le Sablou
  • la Salle
  • le Single
  • les Sivadoux
  • le Sourbel
  • la Tournerie
  • la Treille
  • Vialard.

Prévention des risques

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Le territoire de la commune d'Aubas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vézère. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1989, 1993, 1999 et 2001[34],[32]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Vézère », couvrant 16 communes et , puis révisé le , pour les crues de la Vézère. La crue historique la plus forte sur le secteur du PPRI pour laquelle des informations sont disponibles est la crue d’octobre 1960. Le débit de pointe de cette crue a été défini à 1 360 m3/s à Montignac, soit une période de retour d’environ 250 ans[35],[36].

Aubas est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[37]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[38],[39].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aubas.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[40]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[41]. 15,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[42].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[32].

Risque technologique

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La commune est en outre située en aval du barrage de Monceaux la Virolle, un ouvrage de classe A[Note 4] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[44].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ambas au XIIIe siècle, Aubas en 1365[45], Albacium en 1479.

Le nom d'Aubas se référerait à un personnage d'origine gallo-romaine : Albatius ou Albasius[46],[47]. Selon Bénédicte Fénié, l'explication pourrait provenir d'aubars, correspondant aux saules blancs en occitan[48] ou du peuplier blancs, Populus alba en latin, Aubars en occitan que l'on retrouve aussi sous l'appellation Aube en français.

En occitan, la commune porte le nom d'Aubàs[48].

Plusieurs gisements préhistoriques ont été découverts sur le territoire communal[46].

L'église a été bâtie au XIIe siècle[49].

La première mention écrite connue du lieu apparait au XIVe siècle sous sa forme actuelle : « Aubas »[46].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Dès 1790, la commune d'Aubas a été rattachée au canton de Montignac qui dépendait du district de Montignac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, ce canton dépend de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[5].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[50]. La commune est alors rattachée au canton de la Vallée de l'Homme.

Intercommunalité

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Fin 2001, Aubas intègre dès sa création la communauté de communes de la Vallée de la Vézère. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2013 et remplacée au 1er janvier 2014 par la communauté de communes de la Vallée de l'Homme.

Administration municipale

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La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[51],[52].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1953 mars 2001 Jean Burg PS Agriculteur
Conseiller général du canton de Montignac (1979-1998)
mars 2001 juillet 2020 Patrick Gourdon PS[53] Ambulancier
juillet 2020[54] En cours Valène Dupuy   Conseillère en insertion[55]

Équipements et services publics

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Dans le domaine judiciaire, Aubas relève[56] :

Population et société

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Démographie

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Les habitants d'Aubas se nomment les Aubasins[57].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[59].

En 2021, la commune comptait 616 habitants[Note 5], en évolution de −2,69 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
600605565629663677649654685
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
690673617542578604591560547
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
519525515482503456506385346
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
363348348395458488587601627
2017 2021 - - - - - - -
609616-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[60].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Au printemps, Fête des plantes, des fleurs, des savoir faire et de la culture occitane (7e édition en 2023[61]).

En 2015[62], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 295 personnes, soit 46,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (41) a augmentéé par rapport à 2010 (37) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 13,7 %.

Établissements

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Au , la commune compte cinquante-quatre établissements[63], dont vingt au niveau des commerces, transports ou services, seize dans la construction, neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, cinq relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et quatre dans l'industrie[64].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Château de Sauvebœuf, des XVIIe et XIXe siècles, inscrit au titre des monuments historiques en 1987 et 2009[65], visitable[66].
  • Château de Brégedelle, XVIe siècle[67].
  • Manoir de Féletz du XIIIe siècle, avec logis et chapelle, transformé en métairie[68],[69]. La première mention du fief date de 1502 : « il y a un autre gentilhomme, nommé Dauradie, qui tient belle metayrie ». Le gentilhomme dont il est question est Étienne de Féletz qui a rendu hommage au comte de Périgord pour la seigneurie de « La Daurandie ». Étienne de Féletz est à l'origine de la fortune foncière de la famille. La famille de Féletz a conservé le domaine de la Dauradie jusqu'à la Révolution. Elle possède aussi une maison à Montignac. Étienne de Féletz rend aveu de tous ses domaines au comte de Périgord le [70] et établit son testament en 1542 au repaire de la Dauradie. C'est la première mention de la demeure.
  • Ferme, Borie de Féletz, située à 250 m du manoir de Féletz, date peut-être de l'origine du domaine de Féletz, au XVIe siècle, mais sa première mention remonte à 1724, dans l'inventaire fait après décès de Charles de Féletz[71].
  • Église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte, XIIe et XVe siècles, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1970[49]. Elle doit son nom à saint Cyr et à sa mère sainte Julitte, deux martyrs chrétiens du IVe siècle.
  • Belvédère et table d'orientation du coteau de l'Escaleyrou, avec vue sur la vallée de la Vézère et sur trois châteaux : Sauvebœuf, la Petite Filolie et la Fleunie.
  • Ancien repaire noble de Bigord[72]. La première mention remonte à 1324.

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  4. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[43].
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique d'Aubas » sur Géoportail (consulté le 15 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique d'Aubas » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune d'Aubas », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 784 - Terrasson de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  8. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Portrait du Périgord noir », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. Insee, « Comparateur de territoire - Commune d'Aubas », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  13. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  14. « Fiche communale d'Aubas », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  15. « Confluence Vézère-Dordogne face au Port de Limeuil » sur Géoportail (consulté le 20 juillet 2022)..
  16. Sandre, « la Vézère »
  17. « SAGE Vézère-Corrèze », sur gesteau.fr (consulté le ).
  18. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  20. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  21. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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