L'autohypnose est un état modifié de conscience qui conduit à un état mental d'hypervigilance (caractéristique de l'hypnose) et souvent de relaxation dans lequel le sujet cesse de diriger volontairement le cours de ses pensées. L’état hypnotique est à mi-chemin entre la veille et le sommeil, un état où le sujet reste conscient tout en étant particulièrement réceptif[1][réf. non conforme]. La sensibilité à la suggestion et aux métaphores s'y trouve grandement amplifiée[2].
L'autohypnose s'utilise de différentes façons. D'une manière générale, la personne choisit un thème, puis se laisse entrer en état d'hypnose. Une méthode fréquente consiste en des visualisations de lieux ou de personnes, pour permettre à une signification symbolique plus profonde de prendre place[3].
Christian Godefroy, S'aider soi-même par l'auto-hypnose, Éditions Godefroy, 1986.
Lise Bartoli, Se libérer par l'hypnose. 10 exercices d'auto-hypnose, Petite bibliothèque Payot, 2010.
Marie-Elisabeth Faymonville et Valérie Palmaricciotti, « L'apprentissage d'auto-hypnose dans un problème de douleur chronique », in La douleur chronique : une approche interdisciplinaire, Presses de l'Université de Montréal, 2011.
Palmaricciotti, Romain, Malaise, Salamun et Faymonville, « Comment aider les patients douloureux chroniques à mieux gérer leur problème de douleur ? Étude exploratoire de l'impact de l'apprentissage de l'autohypnose et de la psycho-éducation », in Douleurs : Évaluation, Diagnostic, Traitement, Actes congrès de la SFETD, Marseille, 17-20 novembre 2010.
Virna Signorelli, « De l'hypnose à l'apprentissage de l'autohypnose », in Changer par la thérapie - Du chamane au psychothérapeute, Dunod, 2011, coll. Psychothérapies.