L'aviso Commandant Birot se présente pour un ravitaillement à la mer (RAM).Le cotre de la Royal NavyHMS Entreprenante suivant le retour à Cadix des rescapés franco-espagnols après la bataille de Trafalgar
L'aviso est à l'origine un petit navire de guerre à voile[1], armé, rapide et de faible tonnage (brick, cotre, goélette)[2]. Il servait de liaison pour le commandement d'une marine de guerre et assurait les communications[1],[2] entre les divers bâtiments, entre des navires et la terre ou de port à port. Ils transportaient colis et courriers, et transmettaient ordres et renseignements[1].
Avec la disparition de la marine à voile et avec l'usage généralisé de la TSF, le terme est resté pour désigner un bâtiment rapide de taille moyenne (celle d'un torpilleur par exemple) utilisé pour ces mêmes fonctions de communications entre escadres ou avec la terre. Puis il a été utilisé dans la Marine nationale française pour désigner un bâtiment stationné en outre-mer : les avisos coloniaux, puis les avisos escorteurs.
Le terme aviso désigne aujourd'hui, une classe de petites corvettes polyvalentes anti-sous-marine et anti-navires. La classification OTAN est celle d'une frégate (FF ou FFG et l'indicatif visuel précédé d'un F). Le terme tombe aujourd'hui en désuétude, remplacé par patrouilleur .
Le terme aviso, vient de l'abréviation de l'expression espagnolebarca de aviso. En français, il existe les termes bâtiment d'avis ou navire d'avis, mais ils ne sont pas utilisés de nos jours.
Pour la communication et les transmissions, la marine à voile utilise avant le XXe siècle, divers type de navires de taille réduite à moyenne, rapide et maniable. Il s'agit de sloop, cotre, de brick, de goélette à deux mâts, de corvette ou de frégate pour les plus gros d'entre eux.
Certains avisos participaient à des actions de guerre pour les bâtiments de plus grande taille. Ils portaient alors le nom de Brig-aviso ou Corvette-aviso[1].
les dix-sept avisos type A69 de la classe d'Estienne d'Orves de 1976 à 2012, date à laquelle les neuf encore en service sont déclassés « aviso » et reclassés « patrouilleur hauturier »[6].
Parïs Bonnefoux et De Bonnefoux, Dictionnaire de marine à voiles, Editions du Layeur, 1999 (réédition d'un ouvrage du xixe siècle), 720 p.
Collectif, Guide des termes de marine : Petit dictionnaire thématique de marine, Douarnenez, Le Chasse Marée - Armen, , 136 p. (ISBN978-2-903708-72-6, BNF37681464)
Hans H. Hildebrand, Albert Röhr, Hans-Otto Steinmetz: Die deutschen Kriegsschiffe. Biographien; ein Spiegel der Marinegeschichte von 1815 bis zur Gegenwart. Koehlers Verlagsgesellschaft, Hamburg 1982/88, (ISBN3-7822-0236-8) (6 Bde.).
Gerhard Albrecht (Hrsg.): Weyers Flottentaschenbuch 1994/96. Bernard & Graefe Verlag, Bonn 1994, (ISBN3-7637-4507-6).
Helmut Pemsel: Seeherrschaft. Bernard & Graefe Verlag, Koblenz 1995, (ISBN3-89350-711-6).