Nom local |
(ro) Ațintiș |
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Pays | |
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Județ | |
Chef-lieu |
Ațintiș (d) |
Superficie |
48,09 km2 |
Coordonnées |
Population |
1 500 hab. () |
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Densité |
31,2 hab./km2 () |
Statut | |
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Chef de l'exécutif |
János-István Jakab (d) (depuis ) |
Contient les localités |
Site web |
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Ațintiș (Cintos en hongrois, Zinzendorf en allemand) est une commune roumaine du județ de Mureș, dans la région historique de Transylvanie et dans la région de développement du Centre.
La commune d'Ațintiș est située dans le sud-ouest du județ, à la limite avec le județ d'Alba, sur la rive droite du Mureș, sur le Plateau de Târnava (Podișul Târnavelor), à 6 km au sud de Luduș et à 55 km au sud-ouest de Târgu Mureș, le chef-lieu du județ.
La municipalité est composée des six villages suivants (population en 2002)[1] :
La première mention écrite du village date de 1357.
La commune d'Ațintiș a appartenu au royaume de Hongrie, puis à l'empire d'Autriche et à l'Empire austro-hongrois.
En 1876, lors de la réorganisation administrative de la Transylvanie, Ațintiș a été rattachée au comitat de Torda-Aranyos.
La commune d'Ațințis a rejoint la Roumanie en 1920, au Traité de Trianon, lors de la désagrégation de l'Autriche-Hongrie. Elle a été de nouveau occupée par la Hongrie de 1940 à 1944, période durant laquelle sa petite communauté juive fut exterminée par les Nazis. Elle est redevenue roumaine en 1945.
Le Conseil Municipal d'Ațintiș compte 11 sièges de conseillers municipaux. À l'issue des élections municipales de juin 2008, Teodor Precup (P D-L) a été élu maire de la commune[2].
Parti | Nombre de conseillers |
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Parti démocrate-libéral (PD-L) | 4 |
Parti national libéral (PNL) | 2 |
Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) | 2 |
Parti social-démocrate (PSD) | 2 |
Parti tsigane "Pro Europa" | 1 |
En 2002, la composition religieuse de la commune était la suivante[4] :
En 1900, la commune comptait 1 702 Roumains (61,29 %) et 1 031 Hongrois (37,13 %)[5].
En 1930, on recensait 1 887 Roumains (59,60 %), 1 145 Hongrois (36,17 %), 13 Juifs (0,4 %) et 112 Tsiganes (3,54 %).
En 2002, 1 039 Roumains (63,70 %) côtoient 532 Hongrois (32,61 %) et 60 Tsiganes (3,67 %)[4].
L'économie de la commune repose sur l'agriculture.