Ballaké Sissoko (né en 1967[1] à Bamako) est un musicienmalien, joueur de kora, issu d'une famille de « djéli » (musicien-conteur de la culture mandingue, assimilable au griot)[2].
Ballaké Sissoko est le fils du musicien Djelimady Sissoko. Autodidacte dans l’apprentissage de la kora, car son père ne souhaitait pas que son premier fils devienne musicien[3], il intègre l’Ensemble instrumental du Mali à la suite de la mort de son père en 1981, alors qu'il est âgé de 13 ans[4].
Il rencontre Vincent Ségal lors d'un festival de jazz d'Amiens[6]. En 2009, ils enregistrent ensemble le disque Chamber Music, puis Musique de nuit en 2015.
La difficile situation des musiciens traditionnels au Mali a conduit Ballaké Sissoko à privilégier une carrière internationale[7].
Le , de retour d'une tournée aux États-Unis, il découvre sa kora, confectionnée sur mesure et d'une valeur de plus de 5 000 €, démantelée. Elle est accompagnée d'un mot d'excuse de l’administration fédérale de la sécurité des transports, la Transportation Security Administration (TSA). Selon sa manageuse, Corinne Serres, « même si tous les composants qui ont été démontés étaient intacts, il faudrait des semaines avant qu’une kora de ce calibre puisse retrouver son état de résonance antérieur[8]. » La TSA a cependant nié toute ouverture du bagage en question, qui n'aurait pas déclenché d'alarme durant les scanners de sécurité[9].
↑« Au Mali, polémique au sujet de la mise en pièces de la kora de Ballaké Sissoko », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en-GB) Amanda Holpuch, « US customs dismantled 'impossible to replace' instrument, Mali musician says », The Guardian, (ISSN0261-3077, lire en ligne, consulté le ).