Elle naît en Afrique du Sud, puis sa famille s'installe en 1960 en Australie[1]. Elle fait ses études à l'université de Sydney, où elle obtient son diplôme en 1969[2]. Elle obtient un master à l'université du Sussex et soutient sa thèse de doctorat à l'université Monash où elle enseigne jusqu'en 2010[3]. Elle est depuis professeur à l'université de Sydney, où elle dirige la School of Philosophical and Historical Inquiry. Elle a créé le premier centre d'études sur les femmes à l'université de Sydney, qui est depuis devenu un département de l'université à part entière.
Elle s'intéresse à l'histoire des femmes au Royaume-Uni et en Australie, particulièrement aux biographies historiques. Elle a étudié des biographies familiales, notamment des familles Strachey et Webb.
Ses recherches concernent également plus généralement les études liées au XIXe siècle, à la biographie et à l'histoire de vie[4]. Elle s'est notamment intéressée à l'usage du terme « féministe » pour envisager l'engagement des femmes durant la période victorienne[5].
Elle est membre de l'Australian Academy of the Humanities (1995)[3], de l'Academy of the Social Sciences in Australia, et de la Royal Historical Society[6].
Feminist biography and feminist history, Women's History Review, vol. 3, no 2, 1994, p. 247-261 [lire en ligne]
Destined to be wives: the sisters of Beatrice Webb, Clarendon Press, 1996[9]
English Feminism, 1780-1980, Oxford University Press, 1997[10]
The Stracheys and Psychoanalysis, History Workshop Journal, 45, 1998, p. 145-169PMID11620087
(Coll.) Australian Feminism: a Companion, Oxford University Press, 1999
Gendering European History: 1780-1920, avec Glenda Sluga, Leicester University Press, 2000[11]
Companion to Women's Historical Writing, avec Marie Spongberg et Ann Curthoys, Palgrave Macmillan, 2005
(en) Bombay to Bloomsbury : A Biography of the Strachey Family, Oxford, Oxford University Press, , 488 p. (ISBN0-19-925034-0)
(dir.) Friendship: A History, Equinox Publishing Ltd, 2009
Biography and History, Palgrave Macmillan, 2010, rééd 2019, Red Globe Press[12]
« ‘My vast Empire & all its many peoples’: Queen Victoria’s imperial family », dans Sarah Carter & Maria Nugent, Mistress of Everything: Queen Victoria in Indigenous Worlds, Oxford University Press, (ISBN9781784991401, lire en ligne), p. 125-143.
↑Elisabeth Schussler Fiorenza, Empowering Memory and Movement : Thinking and Working Across Borders, Augsburg Fortress Pub, , 353 p. (ISBN978-1-4514-8181-5)
↑ a et bNotice, Australian Academy of the Humanities [lire en ligne]
↑Ben Griffin, The Politics of Gender in Victorian Britain : Masculinity, Political Culture and the Struggle for Women's Rights, Cambridge University Press, , 61 p. (ISBN978-1-107-01507-4, lire en ligne)
↑Kathryn Bond Stockton, God Between Their Lips : Desire Between * Women in Irigaray, Brontë, and Eliot, Stanford University Press, , 78 p. (ISBN978-0-8047-2344-2, lire en ligne)
↑Liste des « Current RHS Fellows and Members », [1], page consultée en ligne le 17 avril 2017.
↑Queen's Birthday honours: full list, The Sidney Morning Herald, 9 juin 2014 [lire en ligne]
↑Emily Davies, Ann B. Murphy et Deirdre Raftery, Emily Davies : Collected Letters, 1861-1875, University of Virginia Press, , 51 p. (ISBN978-0-8139-2232-4, lire en ligne)
↑Helena Michie, Victorian Honeymoons : Journeys to the Conjugal, Cambridge University Press, , 117 p. (ISBN978-1-139-46296-9, lire en ligne)
↑Anthony Howe et Simon Morgan, Rethinking Nineteenth-century Liberalism : Richard Cobden Bicentenary Essays, Ashgate Publishing, Ltd., , 229 p. (ISBN978-0-7546-5572-5, lire en ligne)
Barbara Caine & Peter Mares, [Kate Pearcy (transcript)], « Biography and History », sur ABC, The Book Show, (consulté le ).
Sharon M. Harrison, « Caine, Barbara (1948-) », dans Judith Smart & Shurlee Swain (dir.), The Encyclopedia of Women and Leadership in Twentieth-Century Australia, (lire en ligne)