La commune de Bargemon est accessible par la route départementale 25, entre les villages de Callas et Le Muy, au sud, et Bargème, au nord, ainsi que par la route départementale 19 depuis Montferrat.
La sortie de l'A8 la plus proche est la no 36, qui dessert la ville du Muy.
Bargemon fait partie de la communauté de Dracénie Provence Verdon agglomération (ex-Communauté d'Agglomération Dracénoise)[3] de 110 019 habitants en 2019[4], créée le 31 octobre 2000. Les 23 communes composant la communauté d'agglomération en 2019 sont (par ordre alphabétique) :
Le point culminant de la commune est le Pierrion, à 1 087 m[5], au nord du village.
La route départementale 25, qui traverse la commune, passe par le col du Bel Homme[6].
Le 23 août 1992, un effondrement de terrain de 80 m de diamètre et 15 m de profondeur environ, s'est produit sur la commune au lieu-dit "Peyrui"[7],[8].
Zone 0 : Risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer.
Zone Ib : Risque faible. Ce risque, le plus élevé du département mais qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale, concerne 21 communes du Nord du département.
La commune de Bargemon est en zone sismique de très faible risque « Ia »[9].
le Beaudron[12] : cet affluent de la Nartuby, dont le cours ne traverse que la commune de Montferrat, sert partiellement de limite de commune avec Bargemon ;
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 044 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 3,3 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Seillans », sur la commune de Seillans à 7 km à vol d'oiseau[18], est de 14,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 914,4 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −8,6 °C, atteinte le [Note 1],[19],[20].
Au , Bargemon est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23].
Elle appartient à l'unité urbaine de Callas[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[24],[25]. La commune est en outre hors attraction des villes[26],[27].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (59,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %), zones urbanisées (3,7 %), cultures permanentes (3,5 %), prairies (2,2 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Guillaume de Puget, viguier d'Avignon (1347-48), vice-sénéchal de Provence (1353), chevalier, fut coseigneur de Puget-Théniers[32], seigneur de Figanières, de Bargemon, Flayosc, etc. Il fut conseiller et chambellan[33] de la reine Jeanne qu'il suivit de Provence à Naples[34]. Il eut au moins deux fils, Guillaume et Honorat, coseigneurs de Figanières[35]. Manuel de Puget (?-av.1384), viguier-capitaine de Nice (1374) puis viguier d'Arles (1374-1384), fut chevalier, coseigneur de Puget-Théniers et Figanières, seigneur de Bargemon ; il fut conseiller de la reine en 1350. Il fut assassiné avant le alors qu'il était viguier d'Arles, par Bertrand Sanneri d'Arles[36].
Le château (ou plutôt la maison seigneuriale, grande bâtisse) appartenant aux De Ricavi tout d'abord (leur nom est inscrit dès le XIe siècle au cartulaire de Saint-Victor) puis par un mariage entre la famille de Villeneuve et la famille de Ricavi en 1351 la famille de Villeneuve récupéra le château, passe ensuite à la famille de Charrin, jusqu’en 1977.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].
En 2021, la commune comptait 1 401 habitants[Note 4], en évolution de −1,96 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Bargemon compte de nombreux commerces[47], tant sur le plan alimentaire (boulangerie, boucherie, supérette...), que dans le secteur des services (banque, notaire, coiffeur, institut de beauté...).
Des artisans liés au BTP ainsi qu'un garagiste sont présents à Bargemon. Des artisans d'art sont également installés sur la commune (artiste peintre, potier, galeriste).
La commune bénéficie de sa proximité avec les gorges du Verdon et le lac de Sainte-Croix. L'hébergement proposé se fait essentiellement par le biais de chambres d'hôtes et d'appartements meublés[48].
Le village de Bargemon est le lieu d'une apparition de la Sainte Vierge[49] à Élizabeth, épouse de Jean Caille, depuis longtemps malade (fièvre, nerfs, épilepsie) et qui fut complètement guérie. C'était le 17 mars 1635.
Une petite communauté religieuse, le couvent des Petites Sœurs du Bon Pasteur, y a été fondée par l'Institut du Bon-Pasteur, le , sur la commune de Bargemon, avec l'approbation de l'évêque du diocèse de Fréjus-Toulon, Mgr Rey.
Ancienne chapelle Saint-Étienne : il s'agit de la chapelle de la confrérie des pénitents noirs, jusqu'en 1912. Elle abrite depuis 1994 le musée Camos[52], nom du célèbre peintre provençal Honoré Camos.
Chapelle de Montaigu[53] : chapelle de la confrérie des pénitents blancs, depuis sa construction en 1609, elle portait le nom de chapelle de l'Annonciade, jusqu'en 1635. Elle prit, alors, le nom de Notre-Dame-de-Montaigu, en hommage à la statuette « miraculeuse » de la Vierge, ramenée de Montaigu, en Belgique.
La commune possède quatre musées, ce qui est considérable compte tenu de sa taille[67] :
Le musée Honoré-Camos : lieu qui retrace l'histoire du village et qui a vocation d'être également une galerie d'Art
Le musée des machines à écrire
Le musée des fossiles et des minéraux
Un musée unique au monde : ouvert en 2017, le musée du garde champêtre, où des milliers d'objets liés à ce métier sont exposés : des plus anciens aux plus modernes.
Des professionnels de santé sont installés à Bargemon[70] :
1 kinésithérapeute
1 pharmacie
1 cabinet d'infirmier
Par contre, aucun hôpital n'est présent sur la commune. L'hôpital le plus proche est le Centre hospitalier de la Dracénie et se trouve à Draguignan, à 17 km[71],[72]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[73] : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Callas comprend deux villes-centres (Bargemon et Callas) et une commune de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du (Xe au XIIIe siècle », inGuy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN1254-9371), (ISBN2-906162-54-X), p 214
Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Editions Publitotal, , 495 p.
Bargemon p. 441 et Carte no 14 Provence-Alpes-Côte d'azur, B.38.688.87
Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide - Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques : 2. Architecture médiévale (architecture religieuse romane) (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Bargemon : Eglise Saint-Etienne, Chapelle Notre-Dame de Montaigu, Eglise Saint-Michel de Favas : p. 122, et Cartes thématiques : 2 Architecture médiévale
Histoire de Bargemon : de la naissance du village au XIXe siècle, Daniel Dufour - (ISBN978-2-9542055-0-2)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]