Date |
19- (1 jour) |
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Lieu | Benghazi, Libye |
Issue | Victoire de la rébellion |
Conseil national de transition France |
Jamahiriya arabe libyenne |
8000 soldats mutinés[1] 5000 volontaires[1] 20 avions de combats[2] |
1000-2000 soldats |
120 morts[3] 1 MiG-23 accidenté[4],[5] |
Nombre de pertes inconnu 70 véhicules détruits[6] 4 chars capturés[7] |
Première guerre civile libyenne
Batailles
Coordonnées | 32° 07′ nord, 20° 04′ est | |
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La bataille de Benghazi de mars 2011 a lieu lors de la première guerre civile libyenne de 2011 opposant les forces fidèles à Mouammar Kadhafi à la rébellion libyenne les 19 et dans la ville de Benghazi. Elle s'est terminée par le retrait des forces loyalistes à la suite de l'intervention de l'aviation française.
Les troupes rebelles étaient composées, lors de la bataille de plus de 13 000 hommes soit 8 000 soldats mutinés et 5 000 volontaires, de quelques chars et quelques avions capturés lors du soulèvement de Benghazi, aidés par 20 avions de combat français.
Les troupes loyalistes disposaient quant à elles entre 1 000 et 2 000 soldats, d'une vingtaine de chars et de plusieurs avions de combat, de bateaux de guerre et de nombreuses batteries.
Le 19 mars, à 7h30 (heure locale), l'artillerie loyaliste commence à pilonner la ville. Aux alentours de 9h00 (heure locale) les troupes loyalistes essayent de capturer la ville par le sud à l'aide de chars et d'artillerie lourde. Après de durs combats, à 14h30, les rebelles affirment tenir la ville et poursuivre la résistance.
Au cours de la bataille, un MiG-23 piloté par un rebelle s'est écrasé dans la banlieue de Benghazi. La cause de l'accident demeure incertaine, mais on croit qu'elle est due à un tir ami.
Aux alentours de 16h00 (heure locale), les premiers avions français entrent dans l'espace aérien libyen pour y effectuer une mission de reconnaissance, première étape dans l'aménagement d'une zone d'exclusion aérienne en Libye dans le cadre l'opération Harmattan. Certains de ces avions ont survolé Benghazi[5]. À 18h45 les Français ont lancé les attaques sur les troupes de Kadhafi, détruisant l'un de leurs chars[5]. À 19:50, l'aviation française détruit quatre chars supplémentaires[5]. Un journaliste de Reuters a confirmé qu'au moins sept chars et deux transports de troupes blindés ont été détruits lors des bombardements aériens français[8]. L'amiral Mullen des États-Unis a annoncé le 20 mars, que les troupes loyalistes ont cessé de combattre à Benghazi et ont dû quitter la ville à la suite de leurs multiples défaites[9].
Les rebelles libyens perdent 120 hommes (civils compris) et un de leurs avions tandis que dans le camp des loyalistes on dénombre 70 véhicules détruits (14 artilleries et chars, 20 APC, 2 lance-roquettes multiples, 1 9K33 Osa et 33 camions, technicals et jeeps). 4 chars sont également capturés par les rebelles.