Bataille de Nikiou

Bataille de Nikiou
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mosquée Amr au Caire
Informations générales
Date 646 / 25 AH
Lieu Nikiou (ar) (aujourd'hui Zawyat Razin (en), Menufeya), Égypte
Issue Victoire du califat des Rachidoune
Belligérants
Empire byzantin Califat des Rachidoune
Commandants
Manuel Amr ibn al-As
Forces en présence
Inconnues 15 000
Pertes
Inconnues Inconnues

Guerres byzantino-arabes

Batailles

Conquête musulmane du Levant

Conquête musulmane de l'Égypte

Conquête musulmane du Maghreb

Invasions omeyyades & sièges de Constantinople

Guerre frontalière arabo-byzantine

Conquête musulmane de la Sicile et du sud de l’Italie
Guerres navales et raids

Reconquête byzantine
Coordonnées 30° 24′ 44″ nord, 30° 51′ 13″ est

La bataille de Nikiou opposa les troupes arabes dirigée par Amr ibn al-As aux troupes byzantines en Égypte au cours de l'année 646[1].

À la suite de leur victoire à la bataille d'Héliopolis en juillet 640 et la capitulation d'Alexandrie qui s'ensuivit en novembre 641, les Arabes avaient conquis l'ensemble de la province byzantine d'Égypte. Le nouvel empereur byzantin Constant II était déterminé à récupérer ces terres et ordonna à une flotte nombreuse de transporter des troupes à Alexandrie. Ces troupes dirigées par Manuel débarquent et prennent la ville défendue par une petite garnison arabe à la fin de l'année 645[2]. À ce moment, Amr qui pouvait être à la Mecque revint rapidement reprendre le commandement des forces arabes en Égypte[3].

La bataille se déroula au niveau de la petite ville fortifiée de Nikiou, au 2/3 de la route allant d'Alexandrie à Fostat[4]. Les Arabes au nombre de 15 000 faisaient face à des Byzantins peu nombreux. En dépit d'un combat difficile, les Arabes prirent le dessus sur les Byzantins qui se replièrent en désordre vers Alexandrie.

Conséquences

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Bien que les Byzantins aient fermé les portes de la cité après avoir été poursuivis par les Arabes, la ville finit par tomber aux mains des Arabes qui la prirent durant l'été. La défaite de Manuel marque la dernière tentative byzantine pour reprendre pied en Égypte avant que Manuel Ier Comnène n'y envoie une expédition au XIIe siècle[5],[6].

Notes et références

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  1. (en) Peter Crawford, The War of the Three Gods : Romans, Persians, and the Rise of Islam, New York, Skyhorse Publishing, , 493 p. (ISBN 978-1-63220-178-2), p. 174. Retrieved 21 November 2016.
  2. (en) Rodney Castleden, Conflicts that changed the world, Londres, Futura, (ISBN 978-1-907795-63-3, lire en ligne). Retrieved 22 October 2016.
  3. (en) Michael Haag, The Rough Guide history of Egypt, Londres, Rough Guides, coll. « Rough Guide histories », , 437 p. (ISBN 978-1-85828-940-3, lire en ligne), p. 202. Retrieved 21 November 2016.
  4. (en) Madeleine Cosman et Linda Gale Jones, Handbook to Life in the Medieval World, Volumes 1-3, New York, Facts On File, , 987 p. (ISBN 978-1-4381-0907-7, lire en ligne), p. 47. Retrieved 21 November 2016.
  5. "An Online Encyclopedia of Roman Emperors". Roman Emperors. Archived from the original on 1 November 2016. Retrieved 21 November 2016.
  6. "Manuel I Comnenus". Encyclopædia Britannica. Archived from the original on 21 November 2016. Retrieved 21 November 2016.
  • Charles, R. H. The Chronicle of John, Bishop of Nikiu: Translated from Zotenberg's Ethiopic Text, 1916. Reprinted 2007. Evolution Publishing, (ISBN 978-1-889758-87-9). [1]
  • Butler, Alfred J. The Arab Conquest of Egypt and the Last Thirty years of Roman Dominatrix Oxford, 1978.