Beatrice Lorenzin | |
Beatrice Lorenzin en mai 2017. | |
Fonctions | |
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Ministre italienne de la Santé | |
– (5 ans, 1 mois et 4 jours) |
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Président du Conseil | Enrico Letta Matteo Renzi Paolo Gentiloni |
Gouvernement | Letta Renzi Gentiloni |
Prédécesseur | Renato Balduzzi |
Successeur | Giulia Grillo |
Sénatrice de la République italienne | |
En fonction depuis le (2 ans, 2 mois et 6 jours) |
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Élection | 25 septembre 2022 |
Circonscription | Vénétie |
Législature | XIXe |
Députée de la République italienne | |
– octobre 2022 (14 ans, 5 mois et 13 jours) |
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Élection | 13-14 avril 2008 |
Réélection | 24-25 février 2013 4 mars 2018 |
Circonscription | Latium I (2008-2018) Modène (2018-2022) |
Législature | XVIe, XVIIe et XVIIIe |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Rome (Latium, Italie) |
Nationalité | Italienne |
Parti politique | Forza Italia (1996-2009) Le Peuple de la liberté (2009-2013) Nouveau Centre-droit (2013-2017) Alternative populaire (2017-2019) Parti démocrate (depuis 2019) |
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Ministres de la Santé d'Italie | |
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Beatrice Lorenzin, née le à Rome, est une femme politique italienne, membre du Peuple de la liberté jusqu'au 15 novembre 2013, du Nouveau Centre-droit, d'Alternative populaire et enfin du Parti démocrate depuis 2019.
Beatrice Lorenzin devient ministre de la Santé du gouvernement Letta le . Le 28 septembre, elle présente sa démission, comme tous les ministres du PdL du gouvernement, pour protester contre la possible destitution de Silvio Berlusconi de son mandat de sénateur, non sans critiquer la frange non modérée du parti[1]. Toutefois, les députés ayant renouvelé début octobre leur confiance lors d'un vote au gouvernement Letta, leur lettres de démissions sont refusées, et les ministres restent en poste. Elle demeure ministre de la Santé dans le gouvernement Renzi le 22 février 2014 ainsi que dans le gouvernement Gentiloni le 12 décembre 2016.
En mai 2017, elle obtient le durcissement de la loi sur la vaccination (après que l'Italie a vu reculer sa couverture vaccinale à un niveau inférieur aux recommandations de l'OMS, le président du Conseil Paolo Gentiloni attribuant cela aux « thèses antivaccins »). Désormais, les Italiens doivent vacciner leurs enfants contre douze maladies afin de les inscrire à la crèche ou à l'école maternelle. Si à l'âge de six ans, l'enfant n'est pas vacciné, ils pourront l'inscrire à l'école primaire seulement si les parents paient une amende pouvant attendre 7 500 euros[2].