Belprahon | ||||
Armoiries |
Drapeau |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Berne | |||
Arrondissement administratif | Jura bernois | |||
Communes limitrophes | Moutier, Roches, Grandval, Eschert | |||
Maire | Évelyne Rais | |||
NPA | 2744 | |||
No OFS | 0681 | |||
Démographie | ||||
Population permanente | 276 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 72 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 47° 17′ 10″ nord, 7° 24′ 25″ est | |||
Altitude | 627 m |
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Superficie | 3,83 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Berne
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Liens | ||||
Site web | www.belprahon.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Belprahon (ancien nom allemand : Tiefenbach) est une commune suisse du canton de Berne, située dans l'arrondissement administratif du Jura bernois.
Belprahon se situe dans le Cornet (également appelé Grand Val), à 2 km à vol d’oiseau à l’est-nord-est de Moutier. Il s’étale dans la pente sud du Raimeux, du cours de la Raus (542 mètres d’altitude), au sommet de la montagne (1 265 mètres d’altitude). Sa frontière nord-ouest longe l’Arête de Raimeux.
Le nom de village apparaît pour la première fois dans un document au XIIe siècle.
Jusqu’en 1797, Belprahon appartient à l’Abbaye de Moutier-Grandval. De 1797 à 1815, Belprahon a fait partie de la France, au sein du département du Mont-Terrible, puis, à partir de 1800, du département du Haut-Rhin, auquel le département du Mont-Terrible fut rattaché. Par décision du congrès de Vienne, le territoire de l’ancien évêché de Bâle fut attribué au canton de Berne, en 1815. Le , la commune vote pour son rattachement ou non au canton du Jura, à l'instar de Moutier le où le oui l'a emporté, ce résultat étant un prérequis à l'organisation de la votation à Belprahon[3],[4]. Le non l'emporte finalement dans la commune, par 121 voix contre 114[5].
Le , le Conseil communal de Belprahon désire revoter sur son appartenance cantonale du fait qu'en , l'avenir de Moutier sur son appartenance cantonal était incertain. En effet, la commune possédant des liens économiques, sociaux et culturels avec Moutier, souhaite revoir sa décision à la suite du changement de canton planifié par la cité prévotoise. Les autorités communale prépare une votation pour le [6]. En réaction, le Conseil-exécutif bernois annonce que la tenu de ce scrutin est impossible au vu de la fin constitutionnelle de la Question jurassienne. Le Conseil du Jura bernois a également fait savoir qu'il estime cette votation illégale et la Confédération annonce qu'elle ne soutient pas ce nouveau vote[7]. Cependant, le Conseil communal de Belprahon persiste et averti organiser une votation dite « sauvage ». Le comité antiséparatiste Belprahon Jura bernois décide de déposer un recours contre ce vote[8].
Le , le Conseil communal de Belprahon annonce finalement renoncer à organiser ce vote mais indique que « la commune de Belprahon n'abandonne pas ses droits et les fera revivre par tous les moyens à sa disposition »[9].
Les habitants de la commune sont surnommés les Renards[10]. Ce surnom serait cependant rarement usité[11].
La commune compte 126 habitants en 1850, 188 en 1900, 141 en 1950 et 306 en 1990[12].
L’activité économique de Belprahon est essentiellement agricole. Au fil des ans, la localité est devenue une zone d’habitation pour des pendulaires travaillant à Moutier.