Son nom signifierait « Celle qui a un cœur doux »[5]. Cependant, aucun titre associé à la reine n'a été conservé[4].
De par le lieu de découverte de son nom, à savoir la tombe du roi Âha (puits B10/B15/B19) ainsi que dans une tombe (puits B14) située à proximité immédiate de cette dernière, et de par l'association de leurs noms sur plusieurs objets qui y ont été découverts, il est généralement admis qu'elle était l'une des épouses de ce souverain[2],[3],[4] ; bien que la mère du successeur d'Âha était une certaine Khenthap selon la pierre de Palerme[4]. Cependant, ceci n'est pas universellement accepté : par exemple, Peter Kaplony, qui lit son nom Ima(t)-ib, considère cette femme comme une fille d'Âha[6].
une figurine de femme en ivoire[9],[10],[11] qui pourrait représenter la reine,
un objet polygonale en ivoire, polygonale d'ivoire, plate d'un côté et à trois faces sur l'autre côté, qui semble imiter un éclat de silex et qui porte le nom d'Horus du roi Âha[12],
un manche en ivoire d'un éventail comportant une fente le long de l'extrémité élargie et qui porte le nom d'Horus du roi Âha[13],
des objets en ivoire qui semblent imiter des éclats de silex polygonaux[13].
Un peigne et une étiquette, tous deux en ivoire et portant le nom d'Horus d'Âha et le nom de Benerib, ont également été découvert dans la tombe d'Âha[7].
(en) Aidan Mark Dodson, The First Pharaohs: Their Lives and Afterlives, Barnsley, The American University in Cairo Press, , 224 p. (ISBN978-1649030931) ;
(en) John Romer, A History of Ancient Egypt: From the First Farmers to the Great Pyramid, Londres, Penguin, (ISBN978-0-14139-971-3) ;
(de) Peter Kaplony, Die Inschriften der ägyptischen Frühzeit, vol. 1, Wiesbaden, Harrassowitz, ;
(en) William Matthew Flinders Petrie et F. Ll. Griffith, The Royal Tombs of the Earliest Dynasties. Part II, Londres, The Offices of the Egypt Exploration Fund, coll. « Memoir of The Egypt Exploration Fund » (no 21), (lire en ligne) ;
(en) William Matthew Flinders Petrie, The Royal Tombs of the Earliest Dynasties. Part II : Extra Plates, Londres, The Offices of the Egypt Exploration Fund, coll. « Memoir of The Egypt Exploration Fund » (no 21), (lire en ligne).