Bernard Barrera | ||
Le général Bernard Barrera en 2020. | ||
Naissance | Marseille |
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Origine | Français | |
Allégeance | France | |
Grade | Général d'armée | |
Années de service | 1982 – 2020 | |
Commandement | 16e bataillon de chasseurs à pied (2004-2006) 3e brigade mécanisée (2011-2013) Brigade Serval (janvier-mai 2013) |
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Conflits | Guerre de Bosnie-Herzégovine Guerre du Kosovo Première guerre civile ivoirienne Guerre du Mali |
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Faits d'armes | Opération Serval Bataille du Tigharghâr |
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Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneur Grand officier de l'Ordre national du Mérite Croix de la Valeur militaire Commandeur de l'ordre national du Mali Caporal d'honneur de la Légion étrangère |
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Bernard Barrera, né le à Marseille, est un officier français. Général d'armée, il est inspecteur général des armées du au [1], après avoir été major général de l'Armée de terre du au et commandant des forces terrestres de l'opération Serval (janvier à ).
Bernard Barrera est né le à Marseille du mariage d'Alain Barrera, officier et de Raymonde Jobit[2].
Bernard Barrera effectue ses années de classe préparatoire (« corniche ») au lycée militaire d'Aix-en-Provence[2],[3] puis intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1982 (promotion « Général de Monsabert »).
Marié le , il est père de quatre enfants[2].
Bernard Barrera a un lien de parenté avec le vice-amiral Édouard Barrera[4] :
En 1986, Bernard Barrera est chef de section puis commandant de compagnie antichar au 2e bataillon de chasseurs à pied puis au 92e régiment d'infanterie comme commandant d'unité où il est projeté avec son unité dans la poche de Bihac Bosnie en 1993. Sa compagnie est citée à l'ordre de la brigade. Comme chef Opérations du Régiment d'Auvergne, il sert au Kosovo, secteur de Mitrovica en 1999-2000.[réf. nécessaire]
Il est ensuite nommé au Bureau Conception des Systèmes de Forces (BCSF) de l'état-major de l'Armée de terre en 2000 - 2004, où il conçoit et initie le programme BOA (Bulle opérationnelle aéroterrestre) devenu ultérieurement Scorpion. En 2004, il est nommé chef de corps du 16e bataillon de chasseurs à pied à Saarburg.(Allemagne). Durant ce commandement, il prend part aux opérations Épervier et Dorca au Tchad déployé à Abeché en protection des réfugiés soudanais à l'Est, et Licorne en Côte d'Ivoire, en interposition dans la zone de confiance au nord dans le secteur de Man. De 2008 à 2009, il est auditeur de la 58e session du CHEM, 61e session nationale de l'Institut des hautes études de défense nationale[5].
Promu général de brigade le , il est nommé commandant de la 3e brigade mécanisée[6].
De janvier à , Bernard Barrera assure le commandement de la force terrestre de l'opération Serval (COMBRIG Serval), menée au Mali pour la libération et la restauration de l'intégrité des territoires nord-maliens tombés sous le contrôle des groupes islamiques Ansar Dine et Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO). Il commande la Brigade Serval formée à partir de la 3e BM (Brigade Monsabert) de Clermont Ferrand renforcée d'unités des autres brigades de l'armée de terre (4.000 hommes).[réf. nécessaire]
.
Pendant 4 mois, Bernard Barrera dirige les troupes françaises lors des opérations de libération à Tombouctou, autour de Gao et pendant la bataille de l'Adrar des Ifoghas, en liaison étroite avec les contingents tchadien (général M Deby) et malien. Pour résoudre un problème de mauvaise qualité des chaussures des soldats, qui se déforment sous l'effet de la chaleur[7], il ordonne aux personnels qui ne sont pas en première ligne de donner leurs propres chaussures à ces soldats[8]. Au retour du Mali, sa brigade est citée à l'ordre de l'armée.[réf. nécessaire]
Lors du défilé du 2013, il défile au côté du général (Air) Jean-Jacques Borel, à la tête des hommes qu'il avait menés au combat quelques mois plus tôt[9],[10].
Il est ensuite nommé directeur adjoint de la Délégation à l'information et à la communication de la Défense le [11].
Il est promu général de division le et est nommé sous-chef d’état-major « plans et programmes » de l'État-major de l'armée de terre[12]. Pendant 6 ans, il conduit la modernisation de l'armée de terre (Scorpion) de 2014 à 2017, comme sous-chef (2014 - -2017) puis à la tête de l'état-major de l'armée de terre comme MGAT (2017 - 2020) où il lance le projet capacitaire Titan, extension du programme Scorpion.[réf. nécessaire]
Le , il est nommé major général de l'Armée de terre et élevé aux rang et appellation de général de corps d'armée à compter du [13],[14]. Le , Bernard Barrera est nommé en conseil des ministres inspecteur général des armées et élevé aux rang et appellation de général d'armée à compter du [15],[16].
Il fait ses adieux aux armes dans la cour d'honneur des Invalides à Paris le .[réf. nécessaire]
Par un communiqué de presse en date du , le groupe Thales annonce le recrutement de Bernard Barrera en tant que conseiller défense à compter du suivant[17].
Tableau de promotion | ||
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Grade | Date | Réfs |
commandant de l'infanterie | [18] | |
lieutenant-colonel de l'infanterie | [19] | |
colonel de l'infanterie | [20] | |
général de brigade | [6] | |
général de division | [12] | |
général de corps d'armée | [21] | |
général d'armée | [16] |
Bernard Barrera est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur le au titre de « lieutenant-colonel, infanterie ; 21 ans de services. Cité »[22]. Il est fait chevalier de l'ordre le puis promu au grade d'officier dans l'ordre le au titre de « général de brigade. Cité »[23]. Il est fait officier de l'ordre le puis promu au grade de commandeur dans l'ordre le au même titre[24].
Il est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national du Mérite le au titre de « lieutenant-colonel, infanterie ; 17 ans de services »[25]. Il est fait chevalier de l'ordre le puis promu au grade d'officier dans l'ordre le au titre de « colonel, infanterie »[26]. Il est fait officier de l'ordre le puis directement élevé à la dignité de grand officier dans l'ordre (donc sans passer par le grade de commandeur) le au titre de « général de corps d'armée »[27].
Il est nommé caporal d'honneur de la Légion étrangère au titre du 2e régiment de parachutistes par le commandant de la Légion étrangère le 13 juillet 2013.