Naissance | |
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Décès | |
Nationalités |
sud-africaine (jusqu'à ) botswanaise (à partir de ) |
Formation |
Programme international d'écriture de l'Iowa (en) |
Activités |
Distinction |
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Bessie Head est une écrivaine de langue anglaise, née à Pietermaritzburg (Afrique du Sud) en 1937 et morte en 1986 à Serowe, au Botswana.
Née en 1937 d'un couple illégitime (mère blanche, fille d'un éleveur de chevaux, et père noir, garçon d'écurie) dans un asile psychiatrique où sa mère avait été internée[1],[2], elle est confiée à une famille adoptive[2]. À 13 ans, elle est transférée dans un orphelinat de missionnaires[2].
En 1956, elle travaille pendant quelques mois comme journaliste indépendante pour le Drum Magazine et le Golden City Post[3]. En 1958, elle est enseignante à Durban[3]. Mais les années 1950 voient aussi l'émergence du régime de l'apartheid et du dispositif législatif correspondant. Rejetant ces lois, elle devient membre du Congrès panafricain d'Azanie[3]. Elle quitte en 1964 l'Afrique du Sud pour le Bechuanaland, où elle est institutrice. Son premier roman, When rain clouds gather [ La saison des pluies] est publié en 1968, narrant l'histoire d'un exilé politique[2]. Dans Marou, publié en 1971, elle confronte l'Afrique australe a ses propres démons : ethnicité, castes, ostracisme au sein des populations africaines[4]. Mais c'est par le roman publié en 1973, A Question of Power [Question de pouvoirs], qu'elle obtient une certaine notoriété, par une histoire en partie issue de son parcours personnel[2]. Elle meurt en 1986 d'une hépatite, à 49 ans[2],[5].
Les archives de Bessie Head sont détenues par le Khama III Memorial Museum de Serowe.
Elle reçoit à titre posthume l'Ordre de l'Ikhamanga, échelon or, en 2003[6].