Beyssac | |||||
L'ancienne chartreuse de Glandier. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Corrèze | ||||
Arrondissement | Brive-la-Gaillarde | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Lubersac-Pompadour | ||||
Maire Mandat |
Serge Langlade 2020-2026 |
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Code postal | 19230 | ||||
Code commune | 19024 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Beyssacois[1] | ||||
Population municipale |
487 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 23 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 22′ 15″ nord, 1° 24′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 215 m Max. 432 m |
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Superficie | 21,32 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Uzerche | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Beyssac (Baissac en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Beyssacois et les Beyssacoises.
Arnac-Pompadour | Troche | Vigeois | ||
Saint-Sornin-Lavolps | N | Orgnac-sur-Vézère | ||
O Beyssac E | ||||
S | ||||
Lascaux | Vignols |
Commune limitée à l'est et au sud-est par la Loyre, un affluent de la Vézère.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 144 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lubersac à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 130,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au , Beyssac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (54 %), forêts (28,4 %), prairies (14,5 %), cultures permanentes (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %), zones urbanisées (0,2 %)[13].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Beyssac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 11,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 322 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, douze sont en aléa moyen ou fort, soit 4 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].
Concernant les feux de forêt, aucun plan de prévention des risques incendie de forêt (PPRIF) n’a été établi en Corrèze, néanmoins le code de l’urbanisme impose la prise en compte des risques dans les documents d’urbanisme. Le périmètre des servitudes d'utilité publique et des zones d'obligation légale de débroussaillement pour les particuliers est quant à lui défini pour la commune dans une carte dédiée[17].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Beyssac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[18].
Sur cette commune se trouve une vaste propriété appelée Les Monts, où naquit Innocent VI qui fut pape en Avignon.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22]. En 2022, la commune comptait 487 habitants[Note 1], en évolution de −21,83 % par rapport à 2016 (Corrèze : −0,59 %, France hors Mayotte : +2,11 %). |
La chartreuse de Glandier (ou du Glandier) est une ancienne chartreuse transformée en centre d'accueil pour personnes handicapées. Cette ancienne chartreuse fut connue comme étant comme le lieu central de l'affaire Lafarge, concernant une jeune femme d'origine aristocratique accusée d'avoir empoisonnée son époux, maître de forge, sous Louis-Philippe. Cet établissement a accueilli de jeunes enfants belges issus de la région de Liège pendant la Première Guerre mondiale. Rentrés chez eux ils donnèrent le nom de "Glandier" à la troupe scoute qu'ils avaient formée en 1913. Ce groupe scout très dynamique n'a jamais cessé ses activités et est toujours très actif en 2016.
Blason | De gueules au lion d'argent, à la bande d'azur brochant sur le tout, au chef de gueules soutenu d'une divise cousue d'azur et chargé de trois coquilles d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |