Blake Farenthold | |
Fonctions | |
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Représentant des États-Unis | |
– (7 ans, 3 mois et 3 jours) |
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Élection | 2 novembre 2010 |
Réélection | 6 novembre 2012 4 novembre 2014 8 novembre 2016 |
Circonscription | 27e district du Texas |
Législature | 112e, 113e, 114e et 115e |
Prédécesseur | Solomon Ortiz |
Successeur | Michael Cloud |
Biographie | |
Nom de naissance | Randolph Blake Farenthold |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Corpus Christi (Texas, États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Parti républicain |
Diplômé de | Université du Texas Université Sainte-Marie (en) |
Religion | Épiscopalisme |
Site web | farenthold.house.gov |
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Randolph Blake Farenthold, né le à Corpus Christi, est un homme politique américain, représentant républicain du Texas à la Chambre des représentants des États-Unis depuis 2011.
Blake Farenthold est originaire de Corpus Christi, dans le comté de Nueces au Texas. Après des études à l'université du Texas et à l'université Sainte-Marie (en) de San Antonio, il devient avocat. Il est également commentateur radio[1].
En 2010, il se présente à la Chambre des représentants des États-Unis dans le 27e district du Texas face au démocrate sortant Solomon Ortiz. Il remporte la primaire républicaine d'avril avec 53,2 % des voix face à James Duerr[2]. Durant sa campagne, il est activement soutenu par le Tea Party[3]. En novembre, il est élu représentant de justesse en rassemblant 47,8 % des suffrages devant Ortiz (47,1 %) et le libertarien Edward Mishou (5 %)[4]. Seules 799 voix le séparent du démocrate[5]. Malgré le contexte national de vague républicaine, son élection est considérée comme une surprise[5],[6],[7]. En effet, Ortiz était élu depuis quatorze mandats, avec toujours plus de 56 % des voix[6]. Au printemps 2012, son district — autour de Corpus Christi — est redécoupé et devient plus favorable aux républicains[7]. Entre 2012 et 2016, il est réélu avec 56 à 64 % des suffrages[4],[8].
En décembre 2017, la presse révèle que Farenthold a dépensé 84 000 dollars d'argent public pour un accord amiable avec son ancienne directrice de la communication, qui l'accusait de harcèlement sexuel[9]. Également accusé de créer un environnement de travail « hostile » pour ses collaborateurs, il annonce quelques jours plus tard qu'il ne sera pas candidat à un nouveau mandat en 2018[10]. Alors qu'il est critiqué pour tarder à tenir sa promesse de rembourser les 84 000 dollars, Farenthold démissionne finalement de son mandat le , estimant « [savoir] dans [son] cœur qu'il est temps d'avancer et de trouver de nouveaux moyens de servir »[11].
Le mois suivant sa démission, il est recruté par l'autorité portuaire de Calhoun comme lobbyiste. Cette décision est fortement critiquée, notamment en raison de son caractère non public. Le journal local Victoria Advocate attaque l'autorité en justice, l'accusant d'avoir violé la loi sur les réunions publiques (Texas Open Meetings Act). Farenthold démissionne moins d'un an plus tard, en [12]. Le conseiller responsable de son recretument est largement battu aux élections quelques mois plus tard[13].