Ses premières œuvres documentées ont disparu : un retable pour les Augustins de Gênes (1493), les fresques de Sant'Agostino à Crémone (1497) et du Dôme de Ferrare (1503).
Parmi ses premiers tableaux il faut citer La Montée au Calvaire (National Gallery de Londres), exécutée pour Crémone, et L'Adoration des bergers de la Galleria Estense de Modène, datant du début du XVIe siècle.
Il fonda une école avec Garofalo, son pupille.
Lors d'un séjour à Venise en 1506, il découvrit la peinture de Giorgione, comme on peut l'observer dans les saints du Palais Pitti. Il retourna à Crémone la même année pour accomplir la décoration de la cathédrale, qui atteint son apogée avec les fresques des Scènes de la vie de la Vierge et du Christ : Christ en gloire dans l'abside et Annonciation (1506-1507).
Il fit des voyages à Rome entre 1509 et 1513, où il puisa probablement l'inspiration pour son retable de Santa Maria en Traspontina.
En 1523 et 1524, il reprend son activité crémonaise en peignant à fresque la voûte du dôme avec des scènes de la Vie de la Vierge, unanimement considérées comme ses plus grands chefs-d'œuvre.
« À la connaissance du classicisme ombrien et de Giorgione, il allie un intérêt pour la manière de Dürer, avec davantage de liberté et de vie ; son activité plus tardive, en témoigne tout particulièrement lorsqu'il reçoit les influences de la peinture excentrique d'Altobello Melone et de Giovanni Francesco Bembo. »
Saint Jean l'Évangéliste et Saint Matthieu, faisaient partie d'un ensemble dont on ignore la nature des panneaux manquants. Peintures sur bois, 75 × 58 cm, Pavillon de la Meridiana, Palais Pitti, Florence[2]
De nombreuses œuvres précédemment attribuées à Pietro Perugino, Pinturicchio et Garofalo ont été reconnues comme les siennes.
Vierge à l'Enfant et saints,1505-1515, Birmingham
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Mariage mystique de sainte Catherine,1505, Venise.
Gitane, 1504-1505 Florence
Imago Pietatis (Pietà angélique) fin XVe siècle, Varsovie
↑Raffaella Bentivoglio Ravasio, « Biographies », dans Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti, Paris, Editions Place des Victoires, (ISBN2-84459-006-3), p. 630
↑Mina Gregori (trad. de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Editions Place des Victoires, , 685 p. (ISBN2-84459-006-3), p.286