Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 717 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontainebleau à 7 km à vol d'oiseau[14], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,1 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].
La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », zone centrale et zone de transition, est un espace protégé sur la commune, créé en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (46 056 ha). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[20],[21],[22].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » : le « Massif de Fontainebleau »[24]. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espèces de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées[25].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Bois-le-Roi comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3],[26],
le « Massif de Fontainebleau » (20 711,14 ha), couvrant 18 communes dont 17 en Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne[27]
, et un ZNIEFF de type 2[Note 4],[26],
la « vallée de la Seine entre Melun et Champagne-sur-Seine » (1 062,65 ha), couvrant 15 communes du département[28].
Au , Bois-le-Roi est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[29].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bois-le-Roi[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 6],[30],[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[31],[32].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (63 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (60,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (52,37 %),
forêts (27,87 %),
espaces verts artificialisés non agricoles (10,67 %),
eaux continentales[Note 8] (8,60 %),
milieux à végétation arbusive et/ou herbacée[Note 9] (0,50 %)[33].
Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
422,28 ha
60,85 %
437,48 ha
63,04 %
15,21 ha
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
0,00 ha
0,00 %
0,00 ha
0,00 %
0,00 ha
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
212,04 ha
30,55 %
196,83 ha
28,36 %
−15,21 ha
Surfaces en eau (eaux continentales, eaux maritimes)
59,68 ha
8,60 %
59,68 ha
8,60 %
0 ha
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[34],[35],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
La commune compte 91lieux-dits administratifs[Note 10] répertoriés consultables ici[36] dont Brolles, Sermaize, la Cave, la Ruelle (source : fichier FANTOIR).
Les anciens hameaux rattachés à la commune pour créer Bois-le-Roi forment des îlots de constructions indépendants au sein de la commune, séparés par des zones boisées ou de constructions plus récentes. Ces quartiers dont les noms sont encore usités par les Bacots tel Brolles qui abrite l'ensemble le plus typique, était traditionnellement composés d'un château autour duquel prenait place des constructions plus modestes, généralement basses et de la forme d'un rectangle allongé. La pierre utilisée était puisée en forêt de Fontainebleau qui possédait d'importantes carrières.
L'avenue Alfred-Roll qui traverse le quartier de Brolles ou l'avenue de Tournezy qui traverse Sermaize, cette dernière artère menant à l'île de loisirs régionale, ont conservé ces maisons très rapprochées débordant sur une voie étroite. Certaines de ces constructions aujourd’hui réhabilitées peuvent dater du XVIe siècle pour les plus anciennes d'entre elles ; la grange sise au numéro 18 de l'avenue Alfred-Roll a ainsi conservé sa mangeoire d'origine attestant du passé rural de la commune. Cette architecture, témoin d'un passé très agricole en Seine-et-Marne, est typique des villages du Gâtinais.
Le quartier dit de la Cité possède le vestige d'un mur d'enceinte qui semble témoigner de l'existence d'une cité dont il est de nos jours difficile de trouver l'origine et de déterminer l'exacte importance. D'anciennes cartes de la commune montre en outre un ensemble de ruines qui, selon la légende, aurait servi à l'édification de la ville de Melun. Cette hypothèse demeure en l'état en l'absence de sources historiques probantes.
Les berges de Seine abritent d'imposantes villas du début du XXe siècle, dénommées Les affolantes du bord de Seine[37], telles que Chante-Merle et le Clos Barbeau réalisées par l'architecte Louis Périn dans un esprit à la fois néogothique et art nouveau. Ces berges accueillent également la villa la Roselière qui rappelle les villas patriciennes ou le Vieux Logis dont la façade du XVe siècle fut apporté d’Amiens pour orner ce qui était à l'origine un petit pavillon appartenant à Émile Rochard, directeur du théâtre du Châtelet. Ce dernier, entretenant une liaison avec Sarah Bernhardt, invita régulièrement l'artiste à séjourner à Bois-le-Roi.
Villa de bord de Seine peinte en 1877 par C.F. Hill.
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 2 645 dont 87,1 % de maisons et 12,7 % d’appartements.
Parmi ces logements, 87 % étaient des résidences principales, 6,9 % des résidences secondaires et 6,1 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 80,7 % contre 16,2 % de locataires[38], dont 1,1 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 11] et 3,2 % logés gratuitement.
la D 115, à Chartrettes au nord ; et à Fontainebleau, au nord-ouest ;
la D 137, à Fontainebleau, au sud-est.
Le territoire de la commune est traversé par le sentier de grande randonnéeGR 1 qui se prolonge vers Chartrettes au nord-est et vers Fontainebleau au sud-ouest ainsi que par le GR 2. Les deux sentiers se chevauchent sur quelques centaines de mètres entre l'écluse et le pont menant à Chartrettes.
La ville est également traversée par la voie cycliste la Scandibérique qui emprunte, sur le territoire communal, les anciens chemins de halage de bord de Seine[39].
Le nom de la localité est mentionné pour la première fois sous la forme Boscus Regis en 1239[40]. Littéralement "le bois appartenant au roi".
On trouvera par la suite les formes suivantes : Lou Bois le Roi de Biere en 1278[41],[42] ; Boys le Roy en 1303[43],[42] ; Boys le Roy en Biere en 1380[44],[42] ; Boilleroy en vers 1380[45],[42] ; Bois le Roy en 1385[46],[42] ; Boyes le Roy au XVe siècle[47],[42] ; Bar le Roy en 1548[48],[42] ; Balleroy en Brie en 1656[49],[42].
Pendant la période révolutionnaire, Bois-le-Roi prend le nom de Bois-la-Nation en 1793[50],[42].
Un temple protestant trouvait place dans l'actuelle rue de la Presche, sa démolition fut engagée à la demande du roi Louis XIV, il n'en demeure nulle trace hormis dans le nom de sa rue.
Le , un champ de course à Sermaise est inauguré par le roi Louis XVI et la reine Marie-Antoinette d'Autriche. Le comte d'Artois y fit courir un magnifique pur sang. Il s'agit du premier hippodrome permanent réalisé en France après celui des Sablons à Neuilly-sur-Seine. Bois-le-Roi a accueilli ainsi la première course équestre organisée en France. La proximité de la cour royale sise à Fontainebleau explique cette localisation.
À l'instar de 2002, la démission d'un tiers des conseillers municipaux intervenue début (élus de l’opposition et issus de la majorité) a provoqué l'organisation d'élections partielles dans le délai de trois mois imparti par le Code général des collectivités territoriales[58],[59],[60]
Le compte administratif de la commune (document annuel qui rend compte des opérations budgétaires exécutées au cours de l'exercice) de 2022 était constitué tel que ci-dessous (chiffres arrondis)[61] :
|} :
total des recettes de fonctionnement : 6 568 000 €, soit 1 084 € par habitant (1 246 € pour les communes de la strate démographique) ;
total des dépenses de fonctionnement : 7 012 000 €, soit 1 157 € par habitant (1 104 € pour les communes de la strate démographique) ;
total des recettes d'investissement : 634 000 €, soit 105 € par habitant (481 € pour les communes de la strate démographique) ;
total des dépenses d'investissement : 2 070 000 €, soit 342 € par habitant (462 € pour les communes de la strate démographique).
Sur longue période, l'investissement annuel de la commune en dépenses d'équipement se compare comme suit par rapport à la moyenne des villes de sa strate démographique :
Dépenses communales annuelles en équipement public
Montant annuel en euros par habitant
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
Commune de Bois-le-Roi (base Population légale en vigueur au 1er janvier de l'exercice) (a)
196 €
81 €
278 €
210 €
128 €
136 €
97 €
282 €
376 €
209 €
205 €
267 €
141 €
321 €
Moyenne des communes de taille comparable (strate de population de 5 à 10 000 habitants) (b)
322 €
300 €
329 €
356 €
385 €
317 €
260 €
265 €
298 €
320 €
370 €
309 €
315 €
343 €
Écart calculé de la commune à la moyenne de la strate [62]
Au , le fonds de roulement ressort à 3 129 000 € soit 516 € par habitant, niveau de ratio qui demeure très supérieur à celui de la moyenne des communes de la strate démographique qui se fixe, quant à lui, à 418 €. Il équivaut à un montant de neuf mois de perception de taxe foncière sur le bâti (montant : 4 177 000 €). Cette particularité résulte d'un sous-emploi récurrent des ressources collectées dans un contexte de sous-équipement relatif chronique.
L'endettement bacot par habitant ressort dès lors à un niveau très inférieur à celui de la strate des communes similaires (strate 5 000/10 000 habitants) avec respectivement 78 € contre 780 €.
taxe foncière sur les propriétés bâties : 46,39 % (taux des communes de la strate démographique : 39,45 %) ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 61,20 % (taux des communes de la strate démographique : 52,41 %).
Taux et bases fiscales simultanément plus élevés que la moyenne des villes de taille comparable se conjuguent pour générer un produit de fiscalité directe notablement supérieur à celui des communes de même strate :
Produit fiscal de taxe foncière sur bâti (après coefficient correcteur)
Montant annuel en euros par habitant
2022
Commune de Bois-le-Roi (base Population légale en vigueur au 1er janvier de l'exercice) (a)
488 €
Moyenne des communes de taille comparable (strate de population de 5 à 10 000 habitants) (b)
322 €
Écart calculé de la commune à la moyenne de la strate [64]
+41,19 %
Source : Ministère de l’Économie et des Finances / DGFiP[65].
La signature des serments de jumelage s'effectue en à Langenargen et en à Bois-le-Roi[67]. En l'honneur de la ville jumelle allemande, le principal stade de Bois-le-Roi a pris le nom de « stade Langenargen »[68].
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [69],[70].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Bois-le-Roi est assurée par la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [71],[72],[73].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[74]. La communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[71],[75],[76].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bière[78].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[79]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[80].
En 2022, la commune comptait 6 026 habitants[Note 12], en évolution de +4,15 % par rapport à 2016 (Seine-et-Marne : +3,92 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2021, le nombre total d’emplois dans la zone était de 1 343, occupant 2 701 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 73,6 % contre un taux de chômage de 4,9 %.
Les 21,5 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,8 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 4,8 % de retraités ou préretraités et 5,9 % pour les autres inactifs[84].
En 2021, le nombre d'établissements actifs était de 573 dont 5 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 28 dans l’industrie, 40 dans la construction, 396 dans le commerce-transports-services divers et 109 étaient relatifs au secteur administratif[85].
La commune dispose d'un marché bi-hebdomadaire le jeudi et dimanche;
Château de Brolles, bâti en 1862 par Abel Laurent, agent de change à la Caisse des dépôts de Paris, aujourd’hui Centre de rééducation fonctionnelle infantile.
Villas remarquables du XIXe et début du XXe siècle sur les bords de Seine.
La commune a la particularité de disposer de fresques recouvrant la vingtaine de transformateurs électriques présents sur son territoire ; chacune étant en concordance avec la toponymie ou l'environnement du quartier où elle a été peinte[87].
Alfred Roll (1846-1919), artiste peintre y résida. L'avenue ou se situe sa résidence porte son nom.
Aimé Perret (1846-1927) y est mort. Une rue de la commune porte son nom.
Georges Moreau de Tours (1848-1901), artiste peintre, y résida, y est décédé et enterré. Une rue de la commune porte son nom.
Étienne Charavay (1848-1899), historien, éditeur, y résida et y est mort.
Carl Fredrik Hill (1849-1911), peintre suédois qui, à Bois-le-Roi, peignit le pont de Chartrettes.
Émile Rochard (1850-1918), auteur dramatique, romancier et poète, fit construire à Bois-le-Roi deux des « affolantes » des bords de Seine : la « Ruelle » et le « Vieux Logis »[88].
Louis Létang (1855-1938), écrivain, y est né. Une rue de la commune porte son nom.
Joseph Bail (1862-1921), artiste peintre, il eut un atelier à Bois-le-Roi. Une rue de la commune porte son nom.
Guido Sigriste (1864-1915), peintre, il s'établit à Bois-le-Roi et y est inhumé. Une rue de la commune porte son nom.
Robert Noir (1864-1931), peintre, fils de Louis Noir (1838-1901) (cf. ci-dessus) y vécut.
Louis Couturat (1868-1914), philosophe, logicien et mathématicien, y vécut (« Villa Graziella »).
Louis Périn (1871-1940), architecte et peintre français connu pour ses constructions d'esprit néo-gothique et Art nouveau dites Affolantes du bord de Seine dont beaucoup furent édifiées à Bois-le-Roi, notamment les villas « Clos Barbeau » et « Chantemerle ». Une rue de la commune porte son nom.
Paul Langevin (1872-1946), physicien, professeur au Collège de France et sa compagne, la physicienne Éliane Montel (1898-1993), possédaient une villa à Bois-le-Roi, rue de la Croix de Vitry, au lieu-dit de Brolles. Elle a été vendue à une communauté religieuse en 1987.
Louis de Monard (1873-1939), sculpteur et peintre, s'établit à Bois-le-Roi en 1919.
Albert Varloteau (1909-1978), et sa femme, Madeleine Langevin, fille de Paul Langevin, y ont fait construire une maison après la guerre, sise avenue de la Forêt.
Colette Marchand (1925-2015), danseuse étoile et actrice, y vécut jusqu'à sa mort.
Paul-Gilbert Langevin (1933-1986), musicologue, fils de Paul Langevin et d'Éliane Montel, a grandi dans la maison de ses parents à Brolles, puis y a séjourné régulièrement.
Raphaël Hadas-Lebel (1940- ), chef d'entreprise, haut fonctionnaire, adjoint au maire de la commune (1977-1989) et son épouse Mireille Hadas-Lebel (1940- ), historienne, professeur à la Sorbonne spécialiste de l'antiquité, y habitèrent.
Patrice Beust (1944- ), joueur de tennis international, spécialiste du double avec Daniel Contet, y est né.
Darie Boutboul (1958- ), première femme française titulaire d'une licence de jockey amateur à avoir gagné une course de tiercé, y a habité[réf. nécessaire].
Nour Azzam (1984- ), chanteuse, auteure compositrice y réside.
Marie Reno (1986- ), humoriste, musicienne, y séjourna.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
C. Parisot (instituteur), Notice historique et géographique sur Bois-Le-Roi, Melun, édition financée par la commune selon l'arrêté municipal du 25 août 1878, Imprimerie D. Charriou, .
Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN2-84234-100-7), « Bois-le-Roi », p. 565–568
Robert Lesourd (ancien maire), Bois-Le-Roi, ma commune, Commune de Bois-le-Roi, .
Michèle Saliot, D'un cimetière à l'Autre, le déménagement des cimetières ruraux en France au XIX ème siècle: un choc frontal. L'histoire mouvementée de Bois- le- Roi 1854-1888, Bois-le-Roi audiovisuel et patrimoine,
Association Bois-le-Roi Audiovisuel et Patrimoine, Les Bacots racontent Bois-le-Roi 1920-2020, Paris, Asso. BLR A&P, , 288 p. (ISBN9-782956159315)
Monique Riccardi-Cubitt, « Bois-le-Roi, Village d’art. Les artistes de la Bohème dans la collection de la mairie », Fontainebleau, la revue d’histoire de la ville & de sa région, Société d'histoire de Fontainebleau et de sa région, no 22, , p. 56-59
Monique Riccardi-Cubitt, La vie de Bohème à Bois-le-Roi. Art, politique et naturalisme, Éditions du Puits Fleuri, , 160 p. (ISBN978-2867397219)
Pierrette Marne (coordination), Artistes parisiens à la campagne. « Les beaux jours de Bois-le-Roi », Bois-le-Roi audiovisuel et patrimoine, , 185 p. (ISBN978-2-9561593-3-9)
Marc Girault, Françoise Parize et Michèle Saliot, Bois-le-Roi 1939-1945. Évènements et souvenirs, Bois-le-Roi audiovisuel et patrimoine, , 80 p. (ISBN978-2-9561593-4-6)
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Bois-le-Roi comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Pelouses, pâturages naturels, landes et broussailles, végétation sclérophylle, forêt et végétation arbustive en mutation.
↑Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Pascal Villebeuf, « Le maire seul contre tous », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )« Nicole Delporte, adjointe au maire, fait part de sa « tristesse » : « Vous auriez pu présenter un nouveau budget avant le 15 avril. Il suffisait de quelques modifications, notamment pour le projet de centre de loisirs. Au lieu de cela, vous annoncez ne pas vouloir vous représenter aux élections municipales de 2001 et vous laissez tomber ».
↑Pascal Villebeuf, « Règlements de comptes à la mairie », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Sophie Bordier, « Quatre candidats pour un seul fauteuil de maire », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )« L'origine de ce nouveau scrutin ordonné par la préfecture de Seine-et-Marne, la démission du groupe d'opposition Pour Bois-le-Roi, conduit par Nicole Delporte. Un acte pour que « la parole soit redonnée aux électeurs », après la démission de onze élus du groupe majoritaire ».
↑Sophie Bordier, « Le candidat malheureux accuse le maire d'irrégularités », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )« Quatre jours après l'élection de Nicole Delporte au fauteuil de maire, son prédécesseur à la tête de la commune François Danel (DVD) a déposé hier un recours en annulation au tribunal administratif de Melun. Battu, avec dix-neuf voix d'écart, il explique son geste par des irrégularités constatées ».
↑Sylvain Deleuze, « Bois-le-Roi : de nouvelles élections à la rentrée après les démissions en série : Un tiers des élus de la majorité ont décidé de quitter le conseil municipal, entraînant de fait de nouvelles élections municipales », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Sylvain Deleuze, « Bois-le-Roi : les élections municipales prévues les 7 et 18 octobre », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Marie-France Laborde et Dominique Camus, Les affolantes du bord de Seine, Héricy, Éditions du puits fleuri, , 224 p. (ISBN9782850563843), p. 164 à 169.